Poème:La Richesse

Sous la pluie, je contemple les années perdues
Et je me demande, quel est le goût du vide,
Celui du suicide, qui n’est point si ardu
Je me souviens, que je ne suis pas si perfide.

Sans cette montre à mon poignet, je me sens nu
Elle brille tel le soleil dans ma pupille,
Comme le vagabond je retrouve la rue
Cet infâme Être m’accueille tandis que je vrille.

Mais ma fureur, redouble avec toutes ces peurs
Je me jette dans la bataille, j’ôte une âme,
Mais dans ces va-et-vient, je ne vois pas la lame.

Elle passe entre deux hommes, elle détruit mon cœur
Je pense à mon enfance, la seule que j’aimais,
Mon cœur saigne si peu, pourtant je disparais.