Poème:Promenade

En ce triste jour de pluie,
Je restais dans mon fauteuil sans bruit,
Pensant à tout ce que j’avais construit,
Durant cette longue vie :
C’est au bout d’un moment que je me dit,
« Qui je suis ? »
C’est là que je réfléchi,
Me demandant ce que j’étais devenu aujourd’hui,
Creusant au plus profond de mon esprit.

Je n’en conclu,
Qu’il fallait mieux que j’aille prendre l’air dans la rue.
C’est ce que je fis car j’étais perdu,
Et que c’était le seul moyen de m’en sortir invaincu.

Sur le trottoir reposait une flaque d’eau,
Reflétant le soleil couchant qui partait au repos :
De gouttelettes d’eau tombaient du panneau,
Tout droit dans la flaque pour que celles-cis s’entassent les unes sur les autres telles les briques d’un château.

C’est alors que je compris,
Que cette flaque d’eau représentait ma vie :
Le bonheur, la lumière et la joie avaient disparus et seuls un reflet restait dans la nuit,
Ainsi qu’une couche de conflits,
Triste, inintéressant et gris,
Qui ne faisaient que grignoter mon énergie,
Telle une horrible maladie.
Cette partie sombre avait brûlé mon coeur tel un incendie,
Avait prît trop d’empleur sur ma vie,
Telle une seigneurie,
Que je ne pourrais jamais rien faire contre car je n’ai pas l’artillerie.
Cette sorte de bactérie,
Contrôle toute la superficie,
Et je resterais tout petit,
Dans cet abominable puit,
À jamais dans la nuit,
Sans soutien ni ami.