Poème:Les Couleurs De L’amour

Je voulais t’écrire une lettre pour te dire,
Ce que les mots ne peuvent pas traduire,
J’ai cherché l’inspiration dans mes souvenirs,
J’ai rédigé quelques lignes avec le sourrire.

Pourtant j’ai tout déchiré car je n’aimais pas,
Aucune phrase ne convenait à un amour délicat,
Je ne voulais pas froisser ton cœur avec ma plume,
Alors je biffais mes sentiments avec amertume.

J’ai pris un feutre jaune pour décrire le soleil,
Parce que depuis que je te connais je m’émerveille,
Je vis dans un rêve illuminé à la chandelle de l’espoir,
Un jaune vif pour chasser de ma vie le noir.

J’ai pris un feutre rouge pour dessiner l’amour,
Et griffoner un peu partout des « pour toujours »,
Il symbolisait aussi mon désir à tes côtés,
Alors je l’ai choisi aussi écarlate que tu es passioné.

J’ai pris un feutre rose pour écrire la tendresse,
Deux gouttes de parfum coloré avec délicatesse,
Parce que je voulais t’envoyer un vrai baiser,
Je l’ai saisi pâle pour mieux t’embrasser.

J’ai pris un feutre violet pour immortaliser ta vitalité,
Je voulais qu’il cerne l’éclat de tes yeux déchaînés,
Par des plaisirs simples de la vie quotidienne,
Et que cette énergie soit à tout jamais ta gardienne.

J’ai pris un feutre bleu pâle pour les douleurs,
J’ai laissé pleurer tout doucement mon cœur,
L’encre bleue redéfinissait les peines et me consolait,
Il était tendre pour pardonner les imparfaits.

J’ai pris un feutre bleu roi pour le courage,
Couleur de mer et d’onde un soir noir d’orage,
Pour que les larmes coulent plus vite sur mes joues,
Et que l’éclat du bleu revienne plus vite que j’avoue.

J’ai pris un feutre turquoise pour ta beauté,
Qui charme mon être de toute sa simplicité,
Pour qu’un inconnu sache lire tous tes charmes,
Et qu’il soit envouté par ton air mystérieux qui désarme.

J’ai pris un feutre vert pour te parler d’espoir,
Pour que tu passes au dessus de mon desespoir,
Et que tu voies tous les rêves heureux que j’ai fait,
Cette couleur naturelle m’hypnotisait et me comblait.

J’ai pris un feutre brun pour symboliser une maison,
Un endroit à toi et moi où perdre nos deux raisons,
Pour se rassurer et rester dans cette vie liés les deux,
Ce brun je l’ai choisi des plus chaleureux.

J’ai pris un feutre noir pour regretter mes erreurs,
M’appitoyer un peu sur toutes mes mauvaises heures,
Et lâcher toute ma haine de la vie sur cette feuille,
Noir pour ne pas mentir dans ce particulier recueil.

J’ai pris un feutre blanc pour tout ce que je n’ose dire,
J’ai tracé dans le vide ce que tu ne pouras jamais lire,
Une partie de moi est écrite mais invisible à l’esprit,
Blanc pur car seul le cœur peut lire ce que j’y ai dit…

Et le tout a formé un arc en ciel moitié toi, moitié moi,
Un trait magique qui définissait tous nos choix,
J’ai signé de mon corps, trois gouttes de sang,
Pour que tu saches que toute la verité était dedans…