Poème:Une Petite Femme.

C’est des mots que je balance comme elle m’a jeté ces fleurs
De millions de pétales, quelques épines et une dizaine de couleurs
Un poème repose sur le papier qui annonce un triste adieu
Mais je m’en fous, chaque fois, c’est pareil, les mêmes caprices
Elle pleure, passe puis s’ennuie du temps comme tout lui semble vieux
Traversant toujours cette route, elle fait toujours cette danse
Toujours avec cet air de bonne humeur qui cache une joie blasée
Et quand le soleil s’en va, on peut apercevoir ses yeux fermés
Il y a ce collier qui l’attache ne pouvant que rêver de l’horizon
Imaginer qu’un jour, qu’elle pourra sortir de belles illusions
. Et plus ces bouteilles pour picoler jusqu’à ne plus rien savoir
En petit costard, elle se voit, dansant, chantant et aimant
Au dessus la foule, elle sera assise parmi les plus grand
Mais c’est à la fin du chemin que tout redevient souvenir
Sa joie doucement s’efface comme le sourire de ses lèvres
Elle reprend la route en ne voyant maintenant que le pire
Il n’y a pas de place pour elle parmi ces Hommes libres
Ce n’est qu’un sujet pourrissant en nettoyant leur résidence
Les mains sales, elle ne pourra plus jamais le caresser
Sentir et se souvenir de cette peau qu’elle a chaque jour aimé
Maintenant, elle n’attends rien de cette vie juste douleur et souffrance
Nue devant un con, un pourri, un sans nom, elle donne son corps.
Et pourtant personne, ni elle, n’est d’accord…