Poème:L’épouvantail

T’empestes l’ail et la vermine,
Pourriture enfanté des immondices,
Isssu des entrailles et des mines
Où blattes et nombreux vers se nourrissent.

Haleine à la brise de vomissure,
Souffle à la nausée d’un fielleux,
J’implore à jamais, te conjure
De cesser de respirer, ce serait mieux.

Face de jambon vérolé,
Tu traînes ta dégaine et tes nippes,
Le regard sournois, rien dans les tripes,
Tu m’ecœures, à jamais je te hais !

Traits laids, oeuvre d’art du cul d’un singe,
Mocheté qui peine et qui dérange,
Tu n’as rien, ni couille, ni méninges,
Tu crains lépreux, la trouille te ronge.

Rat, verras tu comme tout est clair,
J’assène ma haine, percute ma rage,
Sans honte ni pitié pour ta misère ;
Il ne te reste qu’une chose à faire : dégages !