Univers de poésie d'un auteur

Prose:L’accident

La Prose

La pluie faisait rage et on percevait à peine la route. Dans cette voiture conduisait une jolie jeune femme de 25ans, une brune d’un mètre soixante, et devait peser à peine 50kg environ. Chaque matin elle empruntait cette route de campagne peu fréquentée, les virages, les panneaux elles les connaissaient par cœur. Il lui arrivait de klaxonner pour faire fuir un lapin afin de ne pas l’écraser. L’hôpital se trouvait à 35mn elle y travaillait comme femme d’entretien. Ce travail était ingrat mais ses niveaux d’études ne lui permettaient pas d’obtenir un boulot mieux rémunérer. Elle vivait seule, ne sortait que pour faire ses achats, elle était casanière. Pourtant sa vie bascula quand une voiture vint percuter la sienne. Son véhicule pas la force de l’impact effectua des tonneaux puis fini sa course dans un arbre. Le conducteur de l’autre voiture s’en est sorti avec quelques contusions mais rien de grave. Les secours sont intervenus 1h plus tard, elle était couverte de sang, ne pouvait pas bouger, elle avait perdu connaissance. A l’intérieur de l’ambulance tous s’agitaient pour essayer de la réanimer.
Simon interroger par les gendarmes expliquait comment il avait perdu le contrôle de sa voiture, à l’approche du virage j’ai voulu freiné mais sans résultat, ses freins avaient lâchés, bien que le résultat de l’enquête a conclu ses dires il se sentait responsable. Chaque nui t il faisait des cauchemars, il revivait sans cesse l’évènement. Il avait repris son travail d’agent immobilier, il avait perdu son enthousiasme, son côté charmeur qui faisait de lui le meilleur vendeur avait disparu. Puis au bout de quelques temps en raison de son manque d’investissement il perdit son travail. Enfermé dans son appartement il se morfondait.
Toujours hospitalisé Julie avait repris quelques couleurs, ses seules visites c’étaient ses collègues qui essayaient de la faire sourire. Elle qui dans son travail était le bout entrain contrairement à sa vie en dehors. A cause de cet accident je ne pourrais plus jamais marcher disait-elle à son amie, malgré la confiance qu’avait les docteurs qu’elle puisse retrouver l’usage de ses jambes. Elle passait ses journées au bord de la fenêtre à pleurer. Puis un jour lors de sa promenade en chaise roulante, elle croisa une petite fille elle aussi handicapée qui lui souriait en lui disant bonjour. Comment fait-elle pour être si joyeuse se demanda-t-elle. Le lendemain elle revu cette charmante gamine et elles ont sympathisé. Elles ne se quittaient plus et Julie a réussi a qu’elles se retrouvent toutes deux dans la même chambre.
Trois mois ont passé sans que Simon ait repris un travail, il pensait toujours à cette femme, et il s’en voulait de ne pas oser aller la voir ou prendre de ses nouvelles. Cela fait longtemps maintenant je ne pourrais plu pensait ’il. Chaque fin de semaine sa mère venait le voir et tenta de le secouer, à chaque fois il lui fit comprendre qu’il s’en est sorti indemne et que peut être cette femme a succombé, ou gravement accidenté. Te morfondre ne résoudra pas ton problème. Tu dois te ressaisir et penser à ton fils. Il avait été marié mais sa femme est décédée dans un accident de circulation, c’est un jeune veuf de 28ans, il avait 24 ans quand il s’est retrouvé seul avec son bébé de six mois. Petit à petit les mots sans cessent répéter de sa mère ont fait leurs effets. Simon a retrouvé du travail dans un supermarché comme responsable de rayon.
Caroline et Julie étaient devenues inséparable. Cette petite était orpheline, ses parents avaient succombé lors de cet accident qui avait provoqué son handicap. Son courage a rendu Julie plus forte. Mais les chances de Caroline pour retrouver l’usage de ses membres étaient impossibles alors que Julie sentait à nouveau des sensations dans ses jambes. La petite fille a crié de joie quand Julie a fait ses premiers pas. Elle était désolée pour cette enfant mais elle était heureuse de la voir si joyeuse pour elle. Les mois suivant les progrès ont été fulgurant Julie remarchait et elle accompagnait chaque jour Caroline à la promenade elle était devenue son infirmière. Julie a repris son travail, comme ça elle pouvait voir sa petite protégée.
Deux ans ont passé, Simon s’était fait de nouveaux amis et fait la connaissance d’une belle et ravissante femme, ils avaient des projets. Le bonheur était revenu dans sa vie. Tristan son fils a bien accepté cette femme et ils étaient même devenus complices. Quand il obtenait des mauvaises notes à l’école c’était-elle qui signait sans que son père soit au courant car il était très strict. Il y eu une grande fête lors du mariage, tout était parfait. Les projets de maisons se sont réalisés et un nouveau petit frère ou petite sœur pour Tristan était attendu. Un soir une émission télévisée a réveillé des souvenirs ; c’était sur les conséquences sur les accidents. Quand Laetitia vit Simon se laisser aller à quelques larmes, elle le prit dans ses bras et lui raconta. Elle comprend mieux maintenant les vrais raisons de ses fréquents cauchemars. Elle décida d’effectuer des recherches afin de savoir.
Julie un dimanche emmena Caroline au zoo, une journée où le soleil était présent, la gamine âgée de 7ans lui demanda pourquoi elle n’avait pas de petit ami, elle lui répondit « toi seule fait mon bonheur ». La réponse ne satisfait pas Caroline, et les mots qui s’ensuivent ont touchés fortement Julie. Tu sais lui dit-elle « tu es ma maman et j’ai très envie d’un papa maintenant ». Agenouillée devant le fauteuil Julie laissa couler ses larmes et lui murmura un je t’aime accompagner d’une étreinte. Elle passa tout son temps libre avec elle comment pourrait-elle faire des connaissances. Bien sûr il y a bien ce docteur qui a des vues mais elle ne les a jamais remarquées. Caroline elle a bien vu le regard de ce toubib quand il croisait Julie. Tu sais que le Docteur LUYER me demande toujours comment tu vas rétorqua Caroline. Ah bon ! répondit-elle. Julie raccompagna Caroline au centre en pensant ce qu’elle lui avait dit, elle en était toute émue. A 28ans elle était maman sans avoir accouché !
Laetitia au bout de quelques jours a trouvé l’hôpital où la jeune femme a été emmenée. Comme elle y travaillait elle a pu faire sa connaissance. Elles ont pu échanger des mots pendant la promenade de Caroline. Contente de voir qu’elle n’y avait pu de séquelles et surtout qu’aucun sentiment de haine ou de vengeance envers son époux. En la quittant elle l’a pris dans ses bras lui a dit combien son mari était désolé et lui a souhaité tout le bonheur possible. En rentrant le soir Laetitia raconta son après-midi avec Julie, Simon l’a entouré de ses bras, s’est laissé aller aux larmes et lui a dit merci et combien il l’aimait. Son calvaire était fini il vivrait heureux avec ses deux enfants et son adorable femme.
Julie entra dans la chambre de Caroline, Bonjour Docteur LUYER, c’était la première fois que Julie prononçait son nom, il était avec l’enfant et discutait. Bonjour Julie, nous parlions justement de vous, c’est gentil de l’avoir emmené au zoo. Vous savez Docteur c’est ma maman maintenant lui dit-elle. Les adultes se sont échangés un sourire. Bon je vous invite toutes les deux à déjeuner dit le Docteur pour couper court à ce regard, c’est quoi votre nom dit Caroline, c’est Marc et c’est comme cela que vous devez m’appeler en regardant Julie. Leurs yeux brillaient et ceux de la petite fille aussi mais pas pour les mêmes raisons. Pendant le repas il en oubliait la présence de Caroline, mais la petite savait qu’il fallait en passer par là. Plusieurs rendez-vous s’en ai suivis toujours en compagnie de Caroline. Un soir après avoir déposé Caroline. Marc a demandé la main à Julie, elle a dit oui sans hésiter mais à une condition il fallait qu’ils adoptent Caroline et c’est ce qui s’est passé. Pour leur mariage Julie a demandé la permission d’inviter celui qui a provoqué indirectement l’accident car sans celui-ci il ne serait jamais ensemble, bien sûr Marc a accepté. Le mariage était somptueux ; Julie, Caroline, Laetitia, Simon, Marc, Tristan et Yohann le petit dernier sont devenus amis. La présence du bonheur a fait fuir définitivement les douleurs du passé.
Gardons espoir dans chaque situation, car le bonheur peut frapper à tout moment. Ceci, n’ai pas issue d’une histoire vécue ou connu mais possible !
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PostScriptum

un récit de pure amateurisme. Désolé les lecteurs
Patjan

Poeme de Patjan

Poète Patjan

Patjan a publié sur le site 145 écrits. Patjan est membre du site depuis l'année 2016.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : L’accidentla plɥi fəzε ʁaʒə e ɔ̃ pεʁsəvε a pεnə la ʁutə. dɑ̃ sεtə vwatyʁə kɔ̃dɥizε ynə ʒɔli ʒənə famə də vɛ̃t- sɛ̃k ɑ̃, ynə bʁynə dœ̃ mεtʁə swasɑ̃tə, e dəvε pəze a pεnə sɛ̃kɑ̃tə ka ʒe ɑ̃viʁɔ̃. ʃakə matɛ̃ εllə ɑ̃pʁœ̃tε sεtə ʁutə də kɑ̃paɲə pø fʁekɑ̃te, lε viʁaʒə, lε panoz- εllə lε kɔnεsε paʁ kœʁ. il lɥi aʁivε də klaksɔne puʁ fεʁə fɥiʁ œ̃ lapɛ̃ afɛ̃ də nə pa lekʁaze. lopital sə tʁuvε a tʁɑ̃tə sɛ̃k εm εn εllə i tʁavajε kɔmə famə dɑ̃tʁətjɛ̃. sə tʁavaj etε ɛ̃ɡʁa mε sε nivo detydə nə lɥi pεʁmεtε pa dɔptəniʁ œ̃ bulo mjø ʁemyneʁe. εllə vivε sələ, nə sɔʁtε kə puʁ fεʁə sεz- aʃa, εllə etε kazanjεʁə. puʁtɑ̃ sa vi baskyla kɑ̃t- ynə vwatyʁə vɛ̃ pεʁkyte la sjεnə. sɔ̃ veikylə pa la fɔʁsə də lɛ̃pakt efεktɥa dε tɔno pɥi fini sa kuʁsə dɑ̃z- œ̃n- aʁbʁə. lə kɔ̃dyktœʁ də lotʁə vwatyʁə sɑ̃n- ε sɔʁti avεk kεlk kɔ̃tyzjɔ̃ mε ʁjɛ̃ də ɡʁavə. lε səkuʁ sɔ̃t- ɛ̃tεʁvənysz- œ̃ aʃ plys taʁ, εllə etε kuvεʁtə də sɑ̃, nə puvε pa buʒe, εllə avε pεʁdy kɔnεsɑ̃sə. a lɛ̃teʁjœʁ də lɑ̃bylɑ̃sə tus saʒitε puʁ esεje də la ʁeanime.
simɔ̃ ɛ̃teʁɔʒe paʁ lε ʒɑ̃daʁməz- εksplikε kɔmɑ̃ il avε pεʁdy lə kɔ̃tʁolə də sa vwatyʁə, a lapʁoʃə dy viʁaʒə ʒε vuly fʁεne mε sɑ̃ ʁezylta, sε fʁɛ̃z- avε laʃe, bjɛ̃ kə lə ʁezylta də lɑ̃kεtə a kɔ̃kly sε diʁəz- il sə sɑ̃tε ʁεspɔ̃sablə. ʃakə nɥi te il fəzε dε koʃəmaʁ, il ʁəvivε sɑ̃ sεsə levεnəmɑ̃. il avε ʁəpʁi sɔ̃ tʁavaj daʒe imɔbilje, il avε pεʁdy sɔ̃n- ɑ̃tuzjasmə, sɔ̃ kote ʃaʁmœʁ ki fəzε də lɥi lə mεjœʁ vɑ̃dœʁ avε dispaʁy. pɥiz- o bu də kεlk tɑ̃z- ɑ̃ ʁεzɔ̃ də sɔ̃ mɑ̃kə dɛ̃vεstisəmɑ̃ il pεʁdi sɔ̃ tʁavaj. ɑ̃fεʁme dɑ̃ sɔ̃n- apaʁtəmɑ̃ il sə mɔʁfɔ̃dε.
tuʒuʁz- ɔspitalize ʒyli avε ʁəpʁi kεlk kulœʁ, sε sələ vizitə setε sε kɔlεɡ ki esεjε də la fεʁə suʁiʁə. εllə ki dɑ̃ sɔ̃ tʁavaj etε lə bu ɑ̃tʁɛ̃ kɔ̃tʁεʁəmɑ̃ a sa vi ɑ̃ dəɔʁ. a kozə də sεt aksidɑ̃ ʒə nə puʁʁε plys ʒamε maʁʃe dizε tεllə a sɔ̃n- ami, malɡʁe la kɔ̃fjɑ̃sə kavε lε dɔktœʁ kεllə pɥisə ʁətʁuve lyzaʒə də sε ʒɑ̃bə. εllə pasε sε ʒuʁnez- o bɔʁ də la fənεtʁə a pləʁe. pɥiz- œ̃ ʒuʁ lɔʁ də sa pʁɔmənadə ɑ̃ ʃεzə ʁulɑ̃tə, εllə kʁwaza ynə pətitə fijə εllə osi-ɑ̃dikape ki lɥi suʁjε ɑ̃ lɥi dizɑ̃ bɔ̃ʒuʁ. kɔmɑ̃ fε tεllə puʁ εtʁə si ʒwajøzə sə dəmɑ̃da tεllə. lə lɑ̃dəmɛ̃ εllə ʁəvy sεtə ʃaʁmɑ̃tə ɡaminə e εlləz- ɔ̃ sɛ̃patize. εllə nə sə kitε plysz- e ʒyli a ʁeysi a kεllə sə ʁətʁuve tutə dø dɑ̃ la mεmə ʃɑ̃bʁə.
tʁwa mwaz- ɔ̃ pase sɑ̃ kə simɔ̃ ε ʁəpʁiz- œ̃ tʁavaj, il pɑ̃sε tuʒuʁz- a sεtə famə, e il sɑ̃ vulε də nə pa oze ale la vwaʁ u pʁɑ̃dʁə də sε nuvεllə. səla fε lɔ̃tɑ̃ mɛ̃tənɑ̃ ʒə nə puʁʁε ply pɑ̃sεtil. ʃakə fɛ̃ də səmεnə sa mεʁə vənε lə vwaʁ e tɑ̃ta də lə səkue, a ʃakə fwaz- il lɥi fi kɔ̃pʁɑ̃dʁə kil sɑ̃n- ε sɔʁti ɛ̃dεmnə e kə pø εtʁə sεtə famə a sykɔ̃be, u ɡʁavəmɑ̃ aksidɑ̃te. tə mɔʁfɔ̃dʁə nə ʁezudʁa pa tɔ̃ pʁɔblεmə. ty dwa tə ʁesεziʁ e pɑ̃se a tɔ̃ fis. il avε ete maʁje mε sa famə ε desede dɑ̃z- œ̃n- aksidɑ̃ də siʁkylasjɔ̃, sεt- œ̃ ʒənə vəf də vɛ̃t- ɥit ɑ̃, il avε vɛ̃t- katʁə ɑ̃ kɑ̃t- il sε ʁətʁuve səl avεk sɔ̃ bebe də si- mwa. pəti a pəti lε mo sɑ̃ sese ʁepete də sa mεʁə ɔ̃ fε lœʁz- efε. simɔ̃ a ʁətʁuve dy tʁavaj dɑ̃z- œ̃ sypεʁmaʁʃe kɔmə ʁεspɔ̃sablə də ʁεjɔ̃.
kaʁɔlinə e ʒyli etε dəvənɥz- ɛ̃sepaʁablə. sεtə pətitə etε ɔʁfəlinə, sε paʁɑ̃z- avε sykɔ̃be lɔʁ də sεt aksidɑ̃ ki avε pʁɔvɔke sɔ̃-ɑ̃dikap. sɔ̃ kuʁaʒə a ʁɑ̃dy ʒyli plys fɔʁtə. mε lε ʃɑ̃sə də kaʁɔlinə puʁ ʁətʁuve lyzaʒə də sε mɑ̃bʁəz- etε ɛ̃pɔsibləz- alɔʁ kə ʒyli sɑ̃tε a nuvo dε sɑ̃sasjɔ̃ dɑ̃ sε ʒɑ̃bə. la pətitə fijə a kʁje də ʒwa kɑ̃ ʒyli a fε sε pʁəmje pa. εllə etε dezɔle puʁ sεtə ɑ̃fɑ̃ mεz- εllə etε œʁøzə də la vwaʁ si ʒwajøzə puʁ εllə. lε mwa sɥivɑ̃ lε pʁɔɡʁεz- ɔ̃ ete fylɡyʁɑ̃ ʒyli ʁəmaʁʃε e εllə akɔ̃paɲε ʃakə ʒuʁ kaʁɔlinə a la pʁɔmənadə εllə etε dəvənɥ sɔ̃n- ɛ̃fiʁmjεʁə. ʒyli a ʁəpʁi sɔ̃ tʁavaj, kɔmə sa εllə puvε vwaʁ sa pətitə pʁɔteʒe.
døz- ɑ̃ ɔ̃ pase, simɔ̃ setε fε də nuvoz- amiz- e fε la kɔnεsɑ̃sə dynə bεllə e ʁavisɑ̃tə famə, ilz- avε dε pʁɔʒε. lə bɔnœʁ etε ʁəvəny dɑ̃ sa vi. tʁistɑ̃ sɔ̃ fisz- a bjɛ̃ aksεpte sεtə famə e ilz- etε mεmə dəvənys kɔ̃plisə. kɑ̃t- il ɔptənε dε movεzə nɔtəz- a lekɔlə setε tεllə ki siɲε sɑ̃ kə sɔ̃ pεʁə swa o kuʁɑ̃ kaʁ il etε tʁε stʁikt. il i y ynə ɡʁɑ̃də fεtə lɔʁ dy maʁjaʒə, tut- etε paʁfε. lε pʁɔʒε də mεzɔ̃ sə sɔ̃ ʁealizez- e œ̃ nuvo pəti fʁεʁə u pətitə sœʁ puʁ tʁistɑ̃ etε atɑ̃dy. œ̃ swaʁ ynə emisjɔ̃ televize a ʁevεje dε suvəniʁ, setε syʁ lε kɔ̃sekɑ̃sə syʁ lεz- aksidɑ̃. kɑ̃ laetisja vit simɔ̃ sə lεse ale a kεlk laʁmə, εllə lə pʁi dɑ̃ sε bʁaz- e lɥi ʁakɔ̃ta. εllə kɔ̃pʁɑ̃ mjø mɛ̃tənɑ̃ lε vʁε ʁεzɔ̃ də sε fʁekɑ̃ koʃəmaʁ. εllə desida defεktɥe dε ʁəʃεʁʃəz- afɛ̃ də savwaʁ.
ʒyli œ̃ dimɑ̃ʃə aməna kaʁɔlinə o zo, ynə ʒuʁne u lə sɔlεj etε pʁezɑ̃, la ɡaminə aʒe də sεt ɑ̃ lɥi dəmɑ̃da puʁkwa εllə navε pa də pəti ami, εllə lɥi ʁepɔ̃dit « twa sələ fε mɔ̃ bɔnəʁ ». la ʁepɔ̃sə nə satisfε pa kaʁɔlinə, e lε mo ki sɑ̃sɥive ɔ̃ tuʃe fɔʁtəmɑ̃ ʒyli. ty sε lɥi di tεllə « ty ε ma mamɑ̃ e ʒε tʁεz- ɑ̃vi dœ̃ papa mɛ̃tənɑ̃t ». aʒənuje dəvɑ̃ lə fotəj ʒyli lεsa kule sε laʁməz- e lɥi myʁmyʁa œ̃ ʒə tεmə akɔ̃paɲe dynə etʁɛ̃tə. εllə pasa tu sɔ̃ tɑ̃ libʁə avεk εllə kɔmɑ̃ puʁʁε tεllə fεʁə dε kɔnεsɑ̃sə. bjɛ̃ syʁ il i a bjɛ̃ sə dɔktœʁ ki a dε vɥ mεz- εllə nə lεz- a ʒamε ʁəmaʁke. kaʁɔlinə εllə a bjɛ̃ vy lə ʁəɡaʁ də sə tubib kɑ̃t- il kʁwazε ʒyli. ty sε kə lə dɔktœʁ lyie mə dəmɑ̃də tuʒuʁ kɔmɑ̃ ty va ʁetɔʁka kaʁɔlinə. a bɔ̃ ! ʁepɔ̃di tεllə. ʒyli ʁakɔ̃paɲa kaʁɔlinə o sɑ̃tʁə ɑ̃ pɑ̃sɑ̃ sə kεllə lɥi avε di, εllə ɑ̃n- etε tutə emɥ. a vɛ̃t- ɥit ɑ̃ εllə etε mamɑ̃ sɑ̃z- avwaʁ akuʃe !
laetisja o bu də kεlk ʒuʁz- a tʁuve lopital u la ʒənə famə a ete aməne. kɔmə εllə i tʁavajε εllə a py fεʁə sa kɔnεsɑ̃sə. εlləz- ɔ̃ py eʃɑ̃ʒe dε mo pɑ̃dɑ̃ la pʁɔmənadə də kaʁɔlinə. kɔ̃tɑ̃tə də vwaʁ kεllə ni avε py də sekεlləz- e syʁtu kokœ̃ sɑ̃timɑ̃ də-εnə u də vɑ̃ʒɑ̃sə ɑ̃vεʁ sɔ̃n- epu. ɑ̃ la kitɑ̃ εllə la pʁi dɑ̃ sε bʁa lɥi a di kɔ̃bjɛ̃ sɔ̃ maʁi etε dezɔle e lɥi a suεte tu lə bɔnœʁ pɔsiblə. ɑ̃ ʁɑ̃tʁɑ̃ lə swaʁ laetisja ʁakɔ̃ta sɔ̃n- apʁε midi avεk ʒyli, simɔ̃ la ɑ̃tuʁe də sε bʁa, sε lεse ale o laʁməz- e lɥi a di mεʁsi e kɔ̃bjɛ̃ il lεmε. sɔ̃ kalvεʁə etε fini il vivʁε œʁøz- avεk sε døz- ɑ̃fɑ̃z- e sɔ̃n- adɔʁablə famə.
ʒyli ɑ̃tʁa dɑ̃ la ʃɑ̃bʁə də kaʁɔlinə, bɔ̃ʒuʁ dɔktœʁ lyie, setε la pʁəmjεʁə fwa kə ʒyli pʁonɔ̃sε sɔ̃ nɔ̃, il etε avεk lɑ̃fɑ̃ e diskytε. bɔ̃ʒuʁ ʒyli, nu paʁljɔ̃ ʒystəmɑ̃ də vu, sε ʒɑ̃til də lavwaʁ aməne o zo. vu save dɔktœʁ sε ma mamɑ̃ mɛ̃tənɑ̃ lɥi di tεllə. lεz- adyltə sə sɔ̃t- eʃɑ̃ʒez- œ̃ suʁiʁə. bɔ̃ ʒə vuz- ɛ̃vitə tutə lε døz- a deʒəne di lə dɔktœʁ puʁ kupe kuʁ a sə ʁəɡaʁ, sε kwa vɔtʁə nɔ̃ di kaʁɔlinə, sε maʁk e sε kɔmə səla kə vu dəve mapəle ɑ̃ ʁəɡaʁdɑ̃ ʒyli. lœʁz- iø bʁijε e sø də la pətitə fijə osi mε pa puʁ lε mεmə ʁεzɔ̃. pɑ̃dɑ̃ lə ʁəpaz- il ɑ̃n- ubljε la pʁezɑ̃sə də kaʁɔlinə, mε la pətitə savε kil falε ɑ̃ pase paʁ la. plyzjœʁ ʁɑ̃de vu sɑ̃n- ε sɥivi tuʒuʁz- ɑ̃ kɔ̃paɲi də kaʁɔlinə. œ̃ swaʁ apʁεz- avwaʁ depoze kaʁɔlinə. maʁk a dəmɑ̃de la mɛ̃ a ʒyli, εllə a di ui sɑ̃z- ezite mεz- a ynə kɔ̃disjɔ̃ il falε kilz- adɔpte kaʁɔlinə e sε sə ki sε pase. puʁ lœʁ maʁjaʒə ʒyli a dəmɑ̃de la pεʁmisjɔ̃ dɛ̃vite səlɥi ki a pʁɔvɔke ɛ̃diʁεktəmɑ̃ laksidɑ̃ kaʁ sɑ̃ səlɥi si il nə səʁε ʒamεz- ɑ̃sɑ̃blə, bjɛ̃ syʁ maʁk a aksεpte. lə maʁjaʒə etε sɔ̃ptɥø, ʒyli, kaʁɔlinə, laetisja, simɔ̃, maʁk, tʁistɑ̃ e iɔan lə pəti dεʁnje sɔ̃ dəvənysz- ami. la pʁezɑ̃sə dy bɔnœʁ a fε fɥiʁ definitivəmɑ̃ lε dulœʁ dy pase.
ɡaʁdɔ̃z- εspwaʁ dɑ̃ ʃakə sitɥasjɔ̃, kaʁ lə bɔnœʁ pø fʁape a tu mɔmɑ̃. səsi, nε pa isɥ dynə istwaʁə vekɥ u kɔny mε pɔsiblə !

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Poesie sans commentaire

Commentaire poème
09/05/2024Poeme-France
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Prose Souffrance
Du 11/04/2016 20:33

L'écrit contient 1486 mots qui sont répartis dans 1 strophes.