Poème:La Valse Des Vieux

Une mélodie,
Un espace si petit soi-t-il,
Voilà aujourd’hui son domaine.
Sa vie, ses souvenirs valsent dans sa tète, dans son âme,
Elle la tient fermement contre son cœur.
La nuit, elle l’enfouie furtivement sous son oreiller,
Ce n’est pas sa fortune ni son honneur qu’elle dissimule de la sorte,
Seulement la clef de son passé.

Elle y pense, elle l’aime encore.
De son sourire, elle en rêve chaque nuit,
De son odeur, elle en a garder un souvenir étrange.
Le prier, chaque instant elle le fait,
Mais jamais son visage ne revient à elle,
Alors pour ne pas oublier, ne pas se culpabiliser d’être encore là,
Elle sort de derrière cette porte, un de ses trésors qu’elle garde avec soin.

Une photo, un foulard, un porte-clef, de petites choses qui lui rappelle !
Lui rappelle qu’elle à eu une vie,
Lui rappelle qu’elle à aimer,
Lui rappelle qu’elle fut aimer,
Lui rappelle qu’elle à existé,
Lui rappelle que les traces de la vie se voient sur son visage, dans son cœur.
Alors sa clef en main, chaque jours, chaque heure,
Elle ouvre ce petit meuble installé dans cette petite chambre,
Situé dans cet endroit qui n’est pas chez elle.

C’est tous ce qu’il lui reste de sa vie, cette boite en bois,
On lui a tous pris,
Sauf ce petit meuble et ses souvenirs.
Alors hier, aujourd’hui et demain, elle dansera la valse des vieux,
La seule valse qui lui fasse tourner l’esprit,
Pour laquelle chaque matin elle ouvre les yeux.

A toi séraphine.

Patrick/29. 09. 2012/www. prelude-de-lesprit. fr