Poème:Cinq Ans Pour Oublier

Depuis maintenant quelques années, je m’essaye à l’écriture. De textes, pensées et parfois des poèsies, je m’abandonne à une passion, un envoutement (presque ! lol ! ) .
Aujourd’hui, aprés longue réflexion, je me lance dans un livre fiction, qui paraitera au fil du temps sur ce blog, jours par jours, pages par pages…
J’ai déjà vécu cette expèrience plus difficile et astraignante que les petits textes transcrits sur le vif devant un clavier. Alors pardonnez moi si cela n’est pas une oeuvre, mais juste une histoire… peut-être la mienne… la votre… dans tous les cas les personnages ont existés, les lieus existent, seule l’histoire est imaginaire… bien que… ! !
Donc encore une fois, j’écris directement sur le blog, donc beaucoups de fautes apparaiteront… il faut me pardonner, je les corrigerais petit à petit… bonne lecture j’espère. . patrick.
Chapitre I

Renaissance
Hummm, ma tête ! ! Le peu de cheveux qui me restent me fonds mal…
Quelle heure est-il ?
Doucement je me tourne vers mon réveil, venu tout droit de cette brocante plus haut sur la route. Il provoque à chaque mouvements de trotteuse un bruit assez sourd qui parfois m’endors et tantôt me fait perdre patience lorsque le sommeil ne vient pas.
Il est 16 heures 45, le temps de me lever après un repos agité et laborieux. Il fait très chaud en ce mois de juillet. L’air manque dans la pièce qui me sert de chambre. Un espace de dix mètres carré pour un lit qui en mange la moitié, une armoire un quart et le reste me permet d’entreposer le linge propre mais non rangé… Comme beaucoup de célibataires, mes rangements sont vide, car le courage me manque… alors j’entasse…
Difficilement, je me redresse et j’entreprends de sortir de mon sommeil. Qu’ais-je fais hier ? A part ce mal de tête incroyable, je n’ai aucun souvenir de cette nuit. Je jette un coup d’œil autour de moi, pas de surprise, je suis seul… ensuite, je me dirige presque à l’aveugle vers mon petit déjeuné, un grand café très sucrè. Chaque jours, la même habitude, les mêmes gestes et aussi la même question :
- Qu’est-il arrivé cette nuit ?
Ouvrant la fenêtre de la cuisine, un rayon de soleil m’aveugla de suite, aussi vite je la referme… j’aime la chaleur, mais la lumière forte me pousse dans mes retranchements et m’oblige à vivre dans cette pénombre.
Rapidement j’attrape le dernier cachet contre la migraine.
- Il faut que je fasse une où deux courses avant ce soirs. Voyons d’abord les nouvelles, si cela se trouve ma chère petite ville à subit un séisme sans que je m’en soit aperçu… dis-je à voix haute, avec un sourire aux lèvres. Appuyant sur le gros bouton de ma télévision (oui, un modèle trouvé lui aussi à cette brocante) je cherche une chaine me proposant les actu actualités…
- Merde… à cette heure-ci ! sauf sur leur putain de tnt, pas de journaux sur les trois chaines que je capte.
Bon je vais m’enfiler quelques fripes, et direction chez Titi et Liliane, le quartier général des potins du coin.
J’attrape mes clefs, je jette un coup d’œil sur la boitte aux lettres, rien… tant mieux… car en ce moment les finances sont raquent et j’appréhende les factures. Déjà que je dois deux cents cinquante euros au proprio…
Pas la peine de prendre ma voiture, le réservoir est à sec. Ma petite twingo année quatre-vingt restera au repos. Je prends donc le chemin de mon fief pour me tenir informé des dernières nouvelles.
Quelle chaleur ! ! Après dix minutes de marche, j’arrive chez titi et lili.
- Ah ! ils ont enfin nettoie leurs vitres, lili a du râler après lui pour qu’il lâche son verre, pensais-je.
Titi est un homme très sympas, toujours quelques chose à raconter, enfin. . surtout en début de journée. Il est à mon avis le meilleur client de son commerce. « Toujours le même verre » dit-il à longueur de temps… il n’y a que le contenu qui change !
Je pousse la lourde porte, le carillon prévient de ma venue.
- Salut le monde ! j’adresse un clin d’œil à titi et un geste amicale de la main à lili, coincée dans sa petite cuisine finissant la vaisselle du midi.
Chaque midi, un groupe d’une dizaines d’ouvriers vient manger chez eux, comme ils ne font pas brasserie, elle les faits manger dans leurs salons derrière le café. De plus cela arrondis la fin de mois… enfin… cela paie surtout ce que « monsieur déguste en cachette » comme elle dit.
Ils sont marrant les Magrin, cafetier depuis six ans ici, ils viennent de Bretagne. . enfin il me semble… j’oublie tellement de choses ! !
Je m’installe au bar comme d’habitude, titi me dit avec un sourire aux lèvres,
- Alors MMMonsieur a bien dormis cette nuit ?
- Dis-moi titi, je suis parti à quelle heure de chez toi hier soirs ?
- Ben ma foi, si je compte l’ardoise que tu m’as laissé, il devait être deux heures, à la fermeture.
- Impossible de me remettre, j’ai perdu l’historique de la nuit… j’éclatais de rire…
- Comme toutes les nuits ! osa-t-il me dire ! !
Là-dessus j’attrape le journal du jours, la gazette local.
- Qui-a-t-il dans le journal aujourd’hui, demandais-je ?
Une voix me répondit du fond de la salle. Gérard !
- Oh salut à toi gérard, alors que de neuf pour toi ?
- Rien de vraiment inintéressant, dit-il, juste mon neveu qui arrive de la capitale demain soirs.
Par contre, tu as vu, ils parlent encore de cette jeune fille disparut depuis avant hier… Quinze ans… tu te rends compte… encore une… en deux ans ce sera la deuxième, il faut que cela arrive ici, à nogaro. Bon sens, ils peuvent pas aller ailleurs ces malades de pervers.
- On sait ce qui lui est arrivé ? je demandais.
- Non, apparemment, elle a disparut mercredi matin, à deux pas de chez elle !
- Ouais encore une histoire bizarre que l’on couvrira de mensonges pour pas faire paniquer les habitants !
- Au fait, me demanda gérard, tu connais toi la capitale, tu en viens, non ?
- Oui, je connais, cela fait longtemps…
- Mon neveu vient de sarcelle !
- D’où je viens, je lui répondis.
Mais je change vite de sujet, car cette conversation devenait pour moi gênante.
- Autrement, à par cela, quoi de neuf dans notre ville ?
- Oh juste les travaux au centre ville qui vont commencer, et le concours de belote au centre des vieux.
A ce moment là, je commence à avoir une petite soif, je regarde titi et lui commande un ballon très frais, vu la chaleur. Je me plonge dans la lecture des petites annonces, faisant semblant que je cherche un petit boulot, sans convictions d’ailleurs, juste pour dire que je cherche. J’attrape le verre que le patron ma servit, cela rafraichis mon gosier, il est bon ce vin quand même. Cuvée spéciale du chef, comme il dit, un mélange de rosé de saint-mont avec un autre, secret du bar. Je pense surtout que radin comme ils sont, ils doivent y mettre du vin trois étoiles avec… mais bon, il faut reconnaitre qu’à cette heure-ci, il passe bien. .
Plongé dans ma lecture, je ne fis pas attention au carillon du commerce qui vient de tinter.
- Ben qui voilà… dit gérard, mon cher neveu ! je t’attendais que demain soir !
- Oui mon oncle, mais j’ai pu me rendre disponible plutôt. On ma dis que je te trouverais ici.
- Cela me fais plaisir de te voir ! vient ici que je t’embrasse, fils de ma sœur adoré.
- Dis moi tonton, je suis venu à nogaro pour te voir, mais aussi pour le boulot. Sais-tu si un nommé patrick, dis tintin, vit ici ?
- Mais tu es en vaine mon gars, regardes au fond de la salle, celui qui lit le journal. Il est là !
Tu le connais ?
- Oui, un ancien collègue que je cherche depuis un bail.
Discrètement, il vint se mettre derrière moi, et prononça mon prénom.
A ce moment je cru que le temps s’arrêtait, je reste figé là, ne sachant dire si cela était réalité.
- Luc ? que fais-tu là ?
Je me tournais vers lui et comme deux copains d’école, nous tombons dans les bras l’un de l’autre, heureux de revoir l’ami de toujours.
- Dis moi patrick, tu n’es pas facile à trouver. Tu m’avais dis que plus tard tu irais finir ton temps dans le gers, mais pas maintenant. . à ton âge !
- Et toi ? comment vas-tu ?
- Toujours pareil, je n’ai pas raccroché moi ! contrairement à toi.
- Ne parles pas de cela, lui dis-je énervé, sinon c’est pas la peine. T’es là combien de temps ?
- Une quinzaines de jours, je suis venu voir mon oncle, et aussi ma filleul, lina. Elle va avoir seize ans dans quatre jours, et je voulais être là.
-T’as une filleul ici toi ? mais dis-moi, lina comment ?
- Lina marchal, tu sais la fille du marchand de vêtements pour homme dans la rue principale.
- Ah oui, mais elle est malade il me semble ? Hein titi, la fille marchal, elle a un soucis ? Non ?
- Oui me dis-t-il, elle est prostrée et ne dis rien depuis un an. Elle a fuguée, puis est revenu chez elle huit jours après,
Et depuis le trou noir… ils disent qu’elle souffre d’une maladie soudaine… je sais plus quoi !
- Voilà la raison de ma venue, me dis luc. Je t’en parlerais plus-tard si tu veut bien !
-Tu sais moi, depuis maintenant quelques années, je ne m’occupe plus des faits divers tu sais. Mais bon si cela te fais plaisir, OK ! mais pour le moment trinquons ensemble à cette journée.
Heureux de te voir mon ami.
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