Poème:L’abricotier Stérile
A Propos du Poeme
Inspiré de la parabole du figuier dans la Bible.
Basé sur une vraie histoire de jardinage qui a pris place dans mon jardin dans les 5 dernières années.
Le Poème
Ce bel arbre fut planté en sommet de colline,
Beau et bien apprêté, vigoureux, prometteur,
Il était destiné à une vie de bonheur
Pourvu tel son voisin, de bien belles racines
Dès le premier printemps, il n’y eut pas de fruits,
Personne ne s’inquiéta, c’était prématuré
Mais sans faire un seul bruit, l’ennemi lui rodait…
Ce fut un cerf gourmand qui l’écorcha une nuit
Il souffrit alors tant de terribles tourments
De l’extérieur chacun pensait le voir grandir,
Mais un mal le rongeait, allait-il s’en sortir ?
Malgré cette éraflure, il luttait vaillamment
Quatre ans passèrent ainsi, enfin des abricots ?
Il en donnait si peu… le mal demeurait là
On découvrit alors ce qui le rendait las,
Cette plaie persistait, elle causait ce fiasco !
Le maître de la vigne lui accorda trois ans,
Pendant lesquels je dus veiller sur ce blessé
Je l’aimais, je voulais… le soigner, le sauver
Je pris grand soin de lui, j’y allouai du temps
Il fallait le sarcler, bien le désaltérer,
J’étais à son chevet, je fis tant de prières
Je devais diriger ses branches vers la lumière
Tailler les vieux rameaux, le laisser respirer
L’amour est un tyran qui n’épargne personne
Écoute, écoute enfin comme j’ai combattu,
Écoute tous ces assauts que bravait ma vertu
J’en vint à espérer que l’espoir m’abandonne
Tant que tint cet arbuste je dus le supporter,
De là prenait son cours mon déplaisir secret
J’acceptai de le perdre, le perdis à regret
Je souffris cependant, j’en étais tourmenté
Mon courage était haut, mais mon cœur embrasé
Je vis avec chagrin que l’amour me poussait
À pousser des soupirs pour ce que je fuyais,
J’avais en deux partis mon esprit divisé,
Je pleurais qu’il s’en sorte ou ne s’en sorte pas
Ma prière fut celle-ci :
Oh mon Dieu, Juste Ciel, d’où j’attends mon remède,
Rends son effet plus prompt, en mon âme éperdue
Oui, assure mon repos, quelle sera donc l’issue ?
Mets enfin quelque borne au mal qui me possède¹
Et elle fut exaucée, au terme de ces trois ans…
Mais avant que revienne le bon temps des cerises,
L’hiver dut s’en venir, la bise avant la brise,
Essentiel au bonheur, à la vie du printemps
Après deux ans je crus saisir la récompense
Je m’étais réjoui, la lutte semblait gagnée,
Seulement ces quelques fruits qu’il finit par porter
C’était moins de l’espoir, que sa dernière danse
J’avais fait toute ma part, loyalement combattu,
Son heure était venue, il devait expirer.
Par amour pour cet arbre, j’avais assez peiné
Le Ciel avait jugé, alors je me suis tu
Si l’amour vit d’espoir, il périt avec lui :
C’est un feu qui s’éteint privé de nourriture
Je dus faire le constat de cette mésaventure
Le Ciel laisse espérer jusqu’au bout de la nuit²
Comme je l’avais aimé ! Quand je le cultivais,
Je le rêvais chargé de convives chamarrés,
Qu’il serait un endroit où les oiseaux viendraient,
Ah quel poète j’étais, ivre d’avoir tant rêvé
Alors que cette histoire venait à s’arrêter,
Quelle ne fut ma surprise : un germe vint m’enchanter
Ce qui avait failli, m’avait désenchanté,
N’était qu’une seule partie, juste la pièce rapportée,
Le greffon n’a pas pris, mais quant au porte-greffe,
Gracié, il se relève, voilà qu’il ressuscite :
Il pousse et il prospère, oh quelle joie il suscite !
Un rejeton s’élève, la vie prime sur les griefs
Beau et bien apprêté, vigoureux, prometteur,
Il était destiné à une vie de bonheur
Pourvu tel son voisin, de bien belles racines
Dès le premier printemps, il n’y eut pas de fruits,
Personne ne s’inquiéta, c’était prématuré
Mais sans faire un seul bruit, l’ennemi lui rodait…
Ce fut un cerf gourmand qui l’écorcha une nuit
Il souffrit alors tant de terribles tourments
De l’extérieur chacun pensait le voir grandir,
Mais un mal le rongeait, allait-il s’en sortir ?
Malgré cette éraflure, il luttait vaillamment
Quatre ans passèrent ainsi, enfin des abricots ?
Il en donnait si peu… le mal demeurait là
On découvrit alors ce qui le rendait las,
Cette plaie persistait, elle causait ce fiasco !
Le maître de la vigne lui accorda trois ans,
Pendant lesquels je dus veiller sur ce blessé
Je l’aimais, je voulais… le soigner, le sauver
Je pris grand soin de lui, j’y allouai du temps
Il fallait le sarcler, bien le désaltérer,
J’étais à son chevet, je fis tant de prières
Je devais diriger ses branches vers la lumière
Tailler les vieux rameaux, le laisser respirer
L’amour est un tyran qui n’épargne personne
Écoute, écoute enfin comme j’ai combattu,
Écoute tous ces assauts que bravait ma vertu
J’en vint à espérer que l’espoir m’abandonne
Tant que tint cet arbuste je dus le supporter,
De là prenait son cours mon déplaisir secret
J’acceptai de le perdre, le perdis à regret
Je souffris cependant, j’en étais tourmenté
Mon courage était haut, mais mon cœur embrasé
Je vis avec chagrin que l’amour me poussait
À pousser des soupirs pour ce que je fuyais,
J’avais en deux partis mon esprit divisé,
Je pleurais qu’il s’en sorte ou ne s’en sorte pas
Ma prière fut celle-ci :
Oh mon Dieu, Juste Ciel, d’où j’attends mon remède,
Rends son effet plus prompt, en mon âme éperdue
Oui, assure mon repos, quelle sera donc l’issue ?
Mets enfin quelque borne au mal qui me possède¹
Et elle fut exaucée, au terme de ces trois ans…
Mais avant que revienne le bon temps des cerises,
L’hiver dut s’en venir, la bise avant la brise,
Essentiel au bonheur, à la vie du printemps
Après deux ans je crus saisir la récompense
Je m’étais réjoui, la lutte semblait gagnée,
Seulement ces quelques fruits qu’il finit par porter
C’était moins de l’espoir, que sa dernière danse
J’avais fait toute ma part, loyalement combattu,
Son heure était venue, il devait expirer.
Par amour pour cet arbre, j’avais assez peiné
Le Ciel avait jugé, alors je me suis tu
Si l’amour vit d’espoir, il périt avec lui :
C’est un feu qui s’éteint privé de nourriture
Je dus faire le constat de cette mésaventure
Le Ciel laisse espérer jusqu’au bout de la nuit²
Comme je l’avais aimé ! Quand je le cultivais,
Je le rêvais chargé de convives chamarrés,
Qu’il serait un endroit où les oiseaux viendraient,
Ah quel poète j’étais, ivre d’avoir tant rêvé
Alors que cette histoire venait à s’arrêter,
Quelle ne fut ma surprise : un germe vint m’enchanter
Ce qui avait failli, m’avait désenchanté,
N’était qu’une seule partie, juste la pièce rapportée,
Le greffon n’a pas pris, mais quant au porte-greffe,
Gracié, il se relève, voilà qu’il ressuscite :
Il pousse et il prospère, oh quelle joie il suscite !
Un rejeton s’élève, la vie prime sur les griefs
PostScriptum
Paul Espoirs ️
*18 vers précédents, **4 vers, inspirés du Cid de Corneille
Mais, comme un térébinthe ou comme un chêne qui conserve sa souche quand il est abattu, la souche de ce peuple sera une semence sainte.
Esaïe 6:13b
Participation au Concours https : //plumeschretiennes. com/2020/12/09/grand-concours-de-poesie-2021-avec-meak
Poète Paulespoirs
Paulespoirs a publié sur le site 1 écrit. Paulespoirs est membre du site depuis l'année 2021.Lire le profil du poète PaulespoirsSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: L’abricotier Stérile
ce=bel=ar=bre=fut=plan=té=en=sommet=de=col=line 12beau=et=bien=ap=prê=té=vi=gou=reux=pro=met=teur 12
il=é=tait=des=ti=né=à=une=vie=de=bon=heur 12
pour=vu=tel=son=voi=sin=de=bien=bel=les=ra=cines 12
dès=le=pre=mier=prin=temps=il=ny=eut=pas=de=fruits 12
per=sonne=ne=sin=quié=ta=cé=tait=pré=ma=tu=ré 12
mais=sans=faire=un=seul=bruit=len=ne=mi=lui=ro=dait 12
ce=fut=un=cerf=gour=mand=qui=lé=cor=cha=une=nuit 12
il=souf=frit=a=lors=tant=de=ter=ri=bles=tour=ments 12
de=lex=té=rieur=cha=cun=pen=sait=le=voir=gran=dir 12
mais=un=mal=le=ron=geait=al=lait=til=sen=sor=tir 12
mal=gré=cet=te=é=ra=flu=re=il=lut=tait=vaillamment 12
quatreans=pas=sè=rent=ain=si=en=fin=des=a=bri=cots 12
il=en=don=nait=si=peu=le=mal=de=meu=rait=là 12
on=dé=cou=vrit=a=lors=ce=qui=le=ren=dait=las 12
cette=plaie=per=sis=tait=el=le=cau=sait=ce=fias=co 12
le=maître=de=la=vi=gne=lui=ac=cor=da=trois=ans 12
pen=dant=les=quels=je=dus=veil=ler=sur=ce=bles=sé 12
je=lai=mais=je=vou=lais=le=soi=gner=le=sau=ver 12
je=pris=grand=soin=de=lui=jy=al=lou=ai=du=temps 12
il=fal=lait=le=sar=cler=bien=le=dé=sal=té=rer 12
jé=tais=à=son=che=vet=je=fis=tant=de=pri=ères 12
je=de=vais=di=ri=ger=ses=branches=vers=la=lu=mière 12
tail=ler=les=vieux=ra=meaux=le=lais=ser=res=pi=rer 12
la=mour=est=un=ty=ran=qui=né=par=gne=per=sonne 12
é=coute=é=cou=teen=fin=com=me=jai=com=bat=tu 12
é=coute=tous=ces=as=sauts=que=bra=vait=ma=ver=tu 12
jen=vint=à=es=pé=rer=que=les=poir=ma=ban=donne 12
tant=que=tint=cet=ar=bus=te=je=dus=le=sup=por=ter 13
de=là=pre=nait=son=cours=mon=dé=plai=sir=se=cret 12
jac=cep=tai=de=le=perdre=le=per=dis=à=re=gret 12
je=souf=fris=ce=pen=dant=jen=é=tais=tour=men=té 12
mon=cou=rage=é=tait=haut=mais=mon=cœur=em=bra=sé 12
je=vis=a=vec=cha=grin=que=la=mour=me=pous=sait 12
à=pous=ser=des=sou=pirs=pour=ce=que=je=fu=y=ais 13
ja=vais=en=deux=par=tis=mon=es=prit=di=vi=sé 12
je=pleu=rais=quil=sen=sorte=ou=ne=sen=sor=te=pas 12
ma=pri=è=re=fut=cel=le=ci 8
oh=mon=dieu=jus=te=ciel=doù=jat=tends=mon=re=mède 12
rends=son=ef=fet=plus=prompt=en=mon=â=meé=per=due 12
oui=as=sure=mon=re=pos=quel=le=se=ra=donc=lis=sue 13
mets=en=fin=quel=que=borneau=mal=qui=me=pos=sè=de¹ 12
et=el=le=fut=exau=cée=au=terme=de=ces=trois=ans 12
mais=a=vant=que=re=vienne=le=bon=temps=des=ce=rises 12
lhi=ver=dut=sen=ve=nir=la=bise=a=vant=la=brise 12
es=sen=tiel=au=bon=heur=à=la=vie=du=prin=temps 12
après=deux=ans=je=crus=sai=sir=la=ré=com=pen=se 12
je=mé=tais=ré=joui=la=lut=te=sem=blait=ga=gnée 12
seule=ment=ces=quel=ques=fruits=quil=fi=nit=par=por=ter 12
cé=tait=moins=de=les=poir=que=sa=der=niè=re=danse 12
ja=vais=fait=toute=ma=part=loya=le=ment=com=bat=tu 12
son=heure=é=tait=ve=nue=il=de=vait=ex=pi=rer 12
par=a=mour=pour=cet=ar=bre=ja=vais=as=sez=pei=né 13
le=ciel=a=vait=ju=gé=a=lors=je=me=suis=tu 12
si=la=mour=vit=des=poir=il=pé=rit=a=vec=lui 12
cest=un=feu=qui=sé=teint=pri=vé=de=nour=ri=ture 12
je=dus=faire=le=cons=tat=de=cette=mé=sa=ven=ture 12
le=ciel=laisse=es=pé=rer=jus=quau=bout=de=la=nuit² 12
comme=je=la=vais=ai=mé=quand=je=le=cul=ti=vais 12
je=le=rê=vais=char=gé=de=con=vives=cha=mar=rés 12
quil=se=rait=un=en=droit=où=les=oi=seaux=vien=draient 12
ah=quel=po=ète=jé=tais=ivre=da=voir=tant=rê=vé 12
a=lors=que=cette=his=toire=ve=nait=à=sar=rê=ter 12
quel=le=ne=fut=ma=sur=prise=un=germe=vint=men=chan=ter 13
ce=qui=a=vait=fail=li=ma=vait=dé=sen=chan=té 12
né=tait=quune=seule=par=tie=jus=te=la=pièce=rap=por=tée 13
le=gref=fon=na=pas=pris=mais=quant=au=porte=gref=fe 12
gra=cié=il=se=re=lève=voi=là=quil=res=sus=cite 12
il=pous=seet=il=pros=pèreoh=quel=le=joie=il=sus=cite 12
un=re=je=ton=sé=lève=la=vie=prime=sur=les=grief=s 13
Phonétique : L’abricotier Stérile
sə bεl aʁbʁə fy plɑ̃te ɑ̃ sɔmε də kɔlinə,bo e bjɛ̃ apʁεte, viɡuʁø, pʁɔmεtœʁ,
il etε dεstine a ynə vi də bɔnœʁ
puʁvy tεl sɔ̃ vwazɛ̃, də bjɛ̃ bεllə ʁasinə
dε lə pʁəmje pʁɛ̃tɑ̃, il ni y pa də fʁɥi,
pεʁsɔnə nə sɛ̃kjeta, setε pʁematyʁe
mε sɑ̃ fεʁə œ̃ səl bʁɥi, lεnəmi lɥi ʁɔdε…
sə fy œ̃ sεʁf ɡuʁmɑ̃ ki lekɔʁʃa ynə nɥi
il sufʁi alɔʁ tɑ̃ də teʁiblə tuʁmɑ̃
də lεksteʁjœʁ ʃakœ̃ pɑ̃sε lə vwaʁ ɡʁɑ̃diʁ,
mεz- œ̃ mal lə ʁɔ̃ʒε, alε til sɑ̃ sɔʁtiʁ ?
malɡʁe sεtə eʁaflyʁə, il lytε vajamɑ̃
katʁə ɑ̃ pasεʁe ɛ̃si, ɑ̃fɛ̃ dεz- abʁiko ?
il ɑ̃ dɔnε si pø… lə mal dəməʁε la
ɔ̃ dekuvʁi alɔʁ sə ki lə ʁɑ̃dε las,
sεtə plε pεʁsistε, εllə kozε sə fjasko !
lə mεtʁə də la viɲə lɥi akɔʁda tʁwaz- ɑ̃,
pɑ̃dɑ̃ lekεl ʒə dy vεje syʁ sə blese
ʒə lεmε, ʒə vulε… lə swaɲe, lə sove
ʒə pʁi ɡʁɑ̃ swɛ̃ də lɥi, ʒi aluε dy tɑ̃
il falε lə saʁkle, bjɛ̃ lə dezalteʁe,
ʒetεz- a sɔ̃ ʃəvε, ʒə fi tɑ̃ də pʁjεʁə
ʒə dəvε diʁiʒe sε bʁɑ̃ʃə vεʁ la lymjεʁə
taje lε vjø ʁamo, lə lεse ʁεspiʁe
lamuʁ εt- œ̃ tiʁɑ̃ ki nepaʁɲə pεʁsɔnə
ekutə, ekutə ɑ̃fɛ̃ kɔmə ʒε kɔ̃baty,
ekutə tus sεz- aso kə bʁavε ma vεʁty
ʒɑ̃ vɛ̃ a εspeʁe kə lεspwaʁ mabɑ̃dɔnə
tɑ̃ kə tɛ̃ sεt aʁbystə ʒə dy lə sypɔʁte,
də la pʁənε sɔ̃ kuʁ mɔ̃ deplεziʁ sεkʁε
ʒaksεptε də lə pεʁdʁə, lə pεʁdiz- a ʁəɡʁε
ʒə sufʁi səpɑ̃dɑ̃, ʒɑ̃n- etε tuʁmɑ̃te
mɔ̃ kuʁaʒə etε-o, mε mɔ̃ kœʁ ɑ̃bʁaze
ʒə vis avεk ʃaɡʁɛ̃ kə lamuʁ mə pusε
a puse dε supiʁ puʁ sə kə ʒə fyiε,
ʒavεz- ɑ̃ dø paʁti mɔ̃n- εspʁi divize,
ʒə pləʁε kil sɑ̃ sɔʁtə u nə sɑ̃ sɔʁtə pa
ma pʁjεʁə fy sεllə si :
ɔ mɔ̃ djø, ʒystə sjεl, du ʒatɑ̃ mɔ̃ ʁəmεdə,
ʁɑ̃ sɔ̃n- efε plys pʁɔ̃, ɑ̃ mɔ̃n- amə epεʁdɥ
ui, asyʁə mɔ̃ ʁəpo, kεllə səʁa dɔ̃k lisɥ ?
mεtz- ɑ̃fɛ̃ kεlkə bɔʁnə o mal ki mə pɔsεdə
e εllə fy εɡzose, o tεʁmə də sε tʁwaz- ɑ̃…
mεz- avɑ̃ kə ʁəvjεnə lə bɔ̃ tɑ̃ dε səʁizə,
livεʁ dy sɑ̃ vəniʁ, la bizə avɑ̃ la bʁizə,
esɑ̃sjεl o bɔnœʁ, a la vi dy pʁɛ̃tɑ̃
apʁε døz- ɑ̃ ʒə kʁys sεziʁ la ʁekɔ̃pɑ̃sə
ʒə metε ʁeʒui, la lytə sɑ̃blε ɡaɲe,
sələmɑ̃ sε kεlk fʁɥi kil fini paʁ pɔʁte
setε mwɛ̃ də lεspwaʁ, kə sa dεʁnjεʁə dɑ̃sə
ʒavε fε tutə ma paʁ, lwajaləmɑ̃ kɔ̃baty,
sɔ̃n- œʁ etε vənɥ, il dəvε εkspiʁe.
paʁ amuʁ puʁ sεt aʁbʁə, ʒavεz- ase pεne
lə sjεl avε ʒyʒe, alɔʁ ʒə mə sɥi ty
si lamuʁ vit dεspwaʁ, il peʁi avεk lɥi :
sεt- œ̃ fø ki setɛ̃ pʁive də nuʁʁityʁə
ʒə dy fεʁə lə kɔ̃sta də sεtə mezavɑ̃tyʁə
lə sjεl lεsə εspeʁe ʒysko bu də la nɥit
kɔmə ʒə lavεz- εme ! kɑ̃ ʒə lə kyltivε,
ʒə lə ʁεvε ʃaʁʒe də kɔ̃vivə ʃamaʁe,
kil səʁε œ̃n- ɑ̃dʁwa u lεz- wazo vjɛ̃dʁε,
a kεl pɔεtə ʒetε, ivʁə davwaʁ tɑ̃ ʁεve
alɔʁ kə sεtə istwaʁə vənε a saʁεte,
kεllə nə fy ma syʁpʁizə : œ̃ ʒεʁmə vɛ̃ mɑ̃ʃɑ̃te
sə ki avε faji, mavε dezɑ̃ʃɑ̃te,
netε kynə sələ paʁti, ʒystə la pjεsə ʁapɔʁte,
lə ɡʁefɔ̃ na pa pʁi, mε kɑ̃ o pɔʁtə ɡʁεfə,
ɡʁasje, il sə ʁəlεvə, vwala kil ʁesysitə :
il pusə e il pʁɔspεʁə, ɔ kεllə ʒwa il sysitə !
œ̃ ʁəʒətɔ̃ selεvə, la vi pʁimə syʁ lε ɡʁjεf
Syllabes Phonétique : L’abricotier Stérile
sə=bεl=aʁbʁə=fy=plɑ̃=te=ɑ̃=sɔ=mε=də=kɔ=linə 12bo=e=bjɛ̃=a=pʁε=te=vi=ɡu=ʁø=pʁɔ=mε=tœʁ 12
il=e=tε=dεs=ti=ne=a=ynə=vi=də=bɔ=nœʁ 12
puʁ=vy=tεl=sɔ̃=vwa=zɛ̃=də=bjɛ̃=bεl=lə=ʁa=sinə 12
dε=lə=pʁə=mje=pʁɛ̃=tɑ̃=il=ni=y=pa=də=fʁɥi 12
pεʁ=sɔnə=nə=sɛ̃=kje=ta=se=tε=pʁe=ma=ty=ʁe 12
mε=sɑ̃=fεʁə=œ̃=səl=bʁɥi=lε=nə=mi=lɥi=ʁɔ=dε 12
sə=fy=œ̃=sεʁf=ɡuʁ=mɑ̃=ki=le=kɔʁ=ʃa=ynə=nɥi 12
il=su=fʁi=a=lɔʁ=tɑ̃=də=te=ʁi=blə=tuʁ=mɑ̃ 12
də=lεk=ste=ʁjœʁ=ʃa=kœ̃=pɑ̃=sε=lə=vwaʁ=ɡʁɑ̃=diʁ 12
mε=zœ̃=mal=lə=ʁɔ̃=ʒε=a=lε=til=sɑ̃=sɔʁ=tiʁ 12
mal=ɡʁe=sεtəe=ʁa=fly=ʁə=il=ly=tε=va=ja=mɑ̃ 12
katʁəɑ̃=pa=sε=ʁe=ɛ̃=si=ɑ̃=fɛ̃=dε=za=bʁi=ko 12
il=ɑ̃=dɔ=nε=si=pø=lə=mal=də=mə=ʁε=la 12
ɔ̃=de=ku=vʁi=a=lɔʁ=sə=ki=lə=ʁɑ̃=dε=las 12
sεtə=plε=pεʁ=sis=tε=εl=lə=ko=zε=sə=fjas=ko 12
lə=mε=tʁə=də=la=viɲə=lɥi=a=kɔʁ=da=tʁwa=zɑ̃ 12
pɑ̃=dɑ̃=le=kεl=ʒə=dy=vε=je=syʁ=sə=ble=se 12
ʒə=lε=mε=ʒə=vu=lε=lə=swa=ɲe=lə=so=ve 12
ʒə=pʁi=ɡʁɑ̃=swɛ̃=də=lɥi=ʒi=a=lu=ε=dy=tɑ̃ 12
il=fa=lε=lə=saʁ=kle=bjɛ̃=lə=de=zal=te=ʁe 12
ʒe=tε=za=sɔ̃=ʃə=vε=ʒə=fi=tɑ̃=də=pʁi=jεʁ 12
ʒə=də=vε=di=ʁi=ʒe=sε=bʁɑ̃ʃə=vεʁ=la=ly=mjεʁə 12
ta=je=lε=vjø=ʁa=mo=lə=lε=se=ʁεs=pi=ʁe 12
la=muʁ=ε=tœ̃=ti=ʁɑ̃=ki=ne=pa=ʁɲə=pεʁ=sɔnə 12
e=kutə=e=ku=təɑ̃=fɛ̃=kɔ=mə=ʒε=kɔ̃=ba=ty 12
e=kutə=tus=sε=za=so=kə=bʁa=vε=ma=vεʁ=ty 12
ʒɑ̃=vɛ̃=a=εs=pe=ʁe=kə=lεs=pwaʁ=ma=bɑ̃=dɔnə 12
tɑ̃kə=tɛ̃=sεt=aʁ=bys=tə=ʒə=dy=lə=sy=pɔʁ=te 12
də=la=pʁə=nε=sɔ̃=kuʁ=mɔ̃=de=plε=ziʁ=sε=kʁε 12
ʒak=sεp=tε=də=lə=pεʁdʁə=lə=pεʁ=di=za=ʁə=ɡʁε 12
ʒə=su=fʁi=sə=pɑ̃=dɑ̃=ʒɑ̃=ne=tε=tuʁ=mɑ̃=te 12
mɔ̃=ku=ʁaʒə=e=tε-o=mε=mɔ̃=kœʁ=ɑ̃=bʁa=ze 12
ʒə=vis=a=vεk=ʃa=ɡʁɛ̃=kə=la=muʁ=mə=pu=sε 12
a=puse=dε=su=piʁ=puʁ=sə=kə=ʒə=fy=i=ε 12
ʒa=vε=zɑ̃=dø=paʁ=ti=mɔ̃=nεs=pʁi=di=vi=ze 12
ʒə=plə=ʁε=kil=sɑ̃=sɔʁtə=u=nə=sɑ̃=sɔʁ=tə=pa 12
ma=pʁi=jεʁ=fy=sεl=lə=si 7
ɔ=mɔ̃=djø=ʒys=tə=sjεl=du=ʒa=tɑ̃=mɔ̃=ʁə=mεdə 12
ʁɑ̃=sɔ̃=ne=fε=plys=pʁɔ̃=ɑ̃=mɔ̃=na=mə=e=pεʁdɥ 12
ui=a=syʁə=mɔ̃=ʁə=po=kεl=lə=sə=ʁa=dɔ̃k=lisɥ 12
mεt=zɑ̃=fɛ̃=kεl=kə=bɔʁnə=o=mal=ki=mə=pɔ=sεdə 12
e=εllə=fy=εɡ=zose=o=tεʁ=mə=də=sε=tʁwa=zɑ̃ 12
mε=za=vɑ̃=kə=ʁə=vjεnə=lə=bɔ̃=tɑ̃=dε=sə=ʁizə 12
li=vεʁ=dy=sɑ̃və=niʁ=la=bi=zə=a=vɑ̃=la=bʁizə 12
e=sɑ̃=sjεl=o=bɔ=nœʁ=a=la=vi=dy=pʁɛ̃=tɑ̃ 12
a=pʁε=dø=zɑ̃=ʒə=kʁys=sε=ziʁ=la=ʁe=kɔ̃=pɑ̃sə 12
ʒə=me=tε=ʁe=ʒui=la=ly=tə=sɑ̃=blε=ɡa=ɲe 12
sə=lə=mɑ̃=sε=kεl=kə=fʁɥi=kil=fi=ni=paʁ=pɔʁ=te 13
se=tε=mwɛ̃=də=lεs=pwaʁ=kə=sa=dεʁ=njε=ʁə=dɑ̃sə 12
ʒa=vε=fεtutə=ma=paʁ=lwa=ja=lə=mɑ̃=kɔ̃=ba=ty 12
sɔ̃=nœ=ʁə=e=tε=vənɥ=il=də=vε=εk=spi=ʁe 12
paʁ=a=muʁ=puʁ=sεt=aʁbʁə=ʒa=vε=za=se=pε=ne 12
lə=sjεl=a=vε=ʒy=ʒe=a=lɔʁ=ʒə=mə=sɥi=ty 12
si=la=muʁ=vit=dεs=pwaʁ=il=pe=ʁi=a=vεk=lɥi 12
sε=tœ̃=fø=ki=se=tɛ̃=pʁi=ve=də=nuʁ=ʁi=tyʁə 12
ʒə=dy=fεʁə=lə=kɔ̃s=ta=də=sε=tə=me=za=vɑ̃tyʁə 12
lə=sjεl=lεsə=εs=pe=ʁe=ʒys=ko=bu=də=la=nɥit 12
kɔmə=ʒə=la=vε=zε=me=kɑ̃=ʒə=lə=kyl=ti=vε 12
ʒə=lə=ʁε=vε=ʃaʁ=ʒe=də=kɔ̃=vivə=ʃa=ma=ʁe 12
kil=sə=ʁε=œ̃=nɑ̃=dʁwa=u=lε=zwa=zo=vjɛ̃=dʁε 12
a=kεl=pɔεtə=ʒe=tε=i=vʁə=da=vwaʁ=tɑ̃=ʁε=ve 12
alɔʁkə=sε=tə=is=twa=ʁə=və=nε=a=sa=ʁε=te 12
kεllə=nə=fy=ma=syʁ=pʁizə=œ̃=ʒεʁmə=vɛ̃=mɑ̃=ʃɑ̃=te 12
sə=ki=a=vε=fa=ji=ma=vε=de=zɑ̃=ʃɑ̃=te 12
ne=tεkynə=sə=lə=paʁ=ti=ʒys=tə=la=pjεsə=ʁa=pɔʁ=te 13
lə=ɡʁe=fɔ̃=na=pa=pʁi=mε=kɑ̃=o=pɔʁ=tə=ɡʁεfə 12
ɡʁa=sje=il=sə=ʁə=lεvə=vwa=la=kil=ʁe=sy=sitə 12
il=pusə=e=il=pʁɔs=pεʁə=ɔ=kεl=lə=ʒwa=il=sysitə 12
œ̃=ʁə=ʒə=tɔ̃se=lεvə=la=vi=pʁi=mə=syʁ=lε=ɡʁjεf 12
Historique des Modifications
31/03/2021 18:23
31/03/2021 18:06
31/03/2021 15:49
31/03/2021 15:42
03/01/2021 04:29
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
03/01/2021 10:35Anya
Belle histoire joliment racontée Comme quoi de blessures peut naître de nouvelles aventures Merci pour ce poeme optimiste et bien écrit

03/01/2021 20:31Naturelle
Comme quoi, quand les histoires survivent, c’est parce qu’elles ont bien commencé. J’ai bien aimé l’image.
Poème Espoir
Du 03/01/2021 03:20
L'écrit contient 610 mots qui sont répartis dans 18 strophes.
Figures de style utilisées
Allégorie
Comparaison
Métaphore
Personnification