Poème:S’prendre La Tête Pour Rien

Comment se prendre la tête,
En quelques minutes, en folie desuette,
Comment se voir si bête,
En fin d’compte, quand la lumière brille de mille paillettes,

C’est en frollant la démence,
A se poser trop de problèmes,
Qu’on s’retrouve dans l’errance,
Alors qu’ici même, on vous aimes,

C’est en fréquentant les erreurs,
A se voir faire n’importe quoi,
Qu’on s’apperçois qu’il y a vie en demeure,
Alors pourquoi s’compliquer encore là ? !

Car à s’prendre trop souvent la tête,
Toujours de folies desuettes,
On récolte s’qu’on sème, juste d’être bête,
Oui ici on nous aimes, relevons la tête,

Chanter, siffloter, s’trémousser, y’a d’sa pour êtres bien,
Dans les yeux des proches se voir refleter, les larmes ruissèlent car on y tient,
Dans les yeux de l’amour, d’une main dans une main, y’a d’sa pour vivre enfin,
Dans son propre corps qui se met à changer, aussi de sa pour être plus serein,

C’est en frolant la démence,
Que l’cerveau s’remet à carburer,
En s’rendant compte de s’qu’on a et qui on offense,
Qu’on s’met à genoux, de pardons à prier,

Et oui… A se prendre trop la tête,
De folie souvent desuettes,
On s’voit sitôt très bête,
D’avoir voulus partir, alors qu’on vous aimes même un peu toquée d’la tête,

J’n’ai plus envie d’pleurer,
Un vol plané et j’me suis retrouvée eh ! eh !
On s’dit : pourquoi la mxxxe remuer ? !
Alors qu’on a tout pour aimer yeh ! yeh !

Et même si toutes cette prose tourne en humour de rien,
C’est parce que c’est juste moi hein…
Un grand vol plané et j’me suis retrouvée,
Et j’ai appris à m’aimer et être aimée,

Partie dans une folie desuette,
J’me suis trop pris la tête,
Et apperçu combien j’ai pu être bête,
D’avoir voulu partir, alors qu’on m’aime même un ch’tit peu toquée d’la tête.

Copyright PCP7 2006