Poème:Damnation…
Le Poème
Mais le ciel impassible demeurait sans voix
Il ne pouvait se soumettre à leur odieux chantage
Son amour condamné par les traitresses lois
Il s’épuisait d’attendre un appel, un signe
L’espoir même infime que rien n’était fini
Mais les Dieux ont jugé sa requête indigne
Et le laisse dépérir en sublime agonie
Il sentait monter en lui une bouillonnante rage
Quand il ravivait le souvenir de son si bel ange
Dissipé par les larmes d’un puissant orage
Damnation orchestrée pour des desseins étranges
Car il vivait jadis dans une exquise quiétude
Dans la bulle préservée d’un amour absolu
Il côtoie désormais la laide Incertitude
Une amante qui l’étreint d’une tristesse éperdue
Il hurlait son nom à en perdre la voix
Mais les Dieux ignoraient son sanglant désespoir
Appliquant à la lettre les sordides lois
Sans chercher à l’aider, sans même s’émouvoir…
PostScriptum
Aucun. . .
Poète Penthesilia
Penthesilia a publié sur le site 114 écrits. Penthesilia est membre du site depuis l'année 2004.Lire le profil du poète PenthesiliaSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Damnation…
il=hur=lait=son=nom=à=la=crê=te=des=nua=ges 12mais=le=ciel=im=pas=si=ble=de=meu=rait=sans=voix 12
il=ne=pou=vait=se=soumet=treà=leur=o=dieux=chan=tage 12
son=a=mour=con=dam=né=par=les=trai=tres=ses=lois 12
il=sé=pui=sait=dat=ten=dre=un=ap=pel=un=signe 12
les=poir=mê=me=in=fime=que=rien=né=tait=fi=ni 12
mais=les=dieux=ont=ju=gé=sa=re=quê=te=in=digne 12
et=le=laisse=dé=pé=rir=en=su=bli=mea=go=nie 12
il=sen=tait=mon=ter=en=lui=une=bouillon=nan=te=rage 12
quand=il=ra=vi=vait=le=souve=nir=de=son=si=bel=ange 13
dis=si=pé=par=les=lar=mes=dun=puis=sant=o=rage 12
dam=na=ti=on=orches=trée=pour=des=des=seins=é=tranges 12
car=il=vi=vait=ja=dis=dans=une=ex=qui=se=quié=tude 13
dans=la=bul=le=pré=ser=vée=dun=a=mour=ab=so=lu 13
il=cô=toie=dé=sor=mais=la=laide=in=cer=ti=tude 12
unea=man=te=qui=lé=treint=du=ne=tris=tes=se=é=per=due 14
il=hur=lait=son=nom=à=en=per=dre=la=voix 11
mais=les=dieux=i=gno=raient=son=san=glant=dé=ses=poir 12
ap=pli=quant=à=la=let=tre=les=sor=di=des=lois 12
sans=cher=cher=à=lai=der=sans=mê=me=sé=mou=voir 12
Phonétique : Damnation…
il yʁlε sɔ̃ nɔ̃ a la kʁεtə dε nɥaʒəmε lə sjεl ɛ̃pasiblə dəməʁε sɑ̃ vwa
il nə puvε sə sumεtʁə a lœʁ ɔdjø ʃɑ̃taʒə
sɔ̃n- amuʁ kɔ̃damne paʁ lε tʁεtʁesə lwa
il sepɥizε datɑ̃dʁə œ̃n- apεl, œ̃ siɲə
lεspwaʁ mεmə ɛ̃fimə kə ʁjɛ̃ netε fini
mε lε djøz- ɔ̃ ʒyʒe sa ʁəkεtə ɛ̃diɲə
e lə lεsə depeʁiʁ ɑ̃ syblimə aɡɔni
il sɑ̃tε mɔ̃te ɑ̃ lɥi ynə bujɔnɑ̃tə ʁaʒə
kɑ̃t- il ʁavivε lə suvəniʁ də sɔ̃ si bεl ɑ̃ʒə
disipe paʁ lε laʁmə- dœ̃ pɥisɑ̃ ɔʁaʒə
damnasjɔ̃ ɔʁkεstʁe puʁ dε desɛ̃z- etʁɑ̃ʒə
kaʁ il vivε ʒadi dɑ̃z- ynə εkskizə kjetydə
dɑ̃ la bylə pʁezεʁve dœ̃n- amuʁ absɔly
il kotwa dezɔʁmε la lεdə ɛ̃sεʁtitydə
ynə amɑ̃tə ki letʁɛ̃ dynə tʁistεsə epεʁdɥ
il yʁlε sɔ̃ nɔ̃ a ɑ̃ pεʁdʁə la vwa
mε lε djøz- iɲɔʁε sɔ̃ sɑ̃ɡlɑ̃ dezεspwaʁ
aplikɑ̃ a la lεtʁə lε sɔʁdidə lwa
sɑ̃ ʃεʁʃe a lεde, sɑ̃ mεmə semuvwaʁ…
Syllabes Phonétique : Damnation…
il=yʁ=lε=sɔ̃=nɔ̃=a=la=kʁε=tə=dε=nɥ=aʒə 12mε=lə=sjεl=ɛ̃=pa=si=blə=də=mə=ʁε=sɑ̃=vwa 12
il=nə=pu=vεsə=su=mε=tʁə=a=lœʁ=ɔ=djø=ʃɑ̃taʒə 12
sɔ̃=na=muʁ=kɔ̃=dan=paʁ=lε=tʁε=tʁe=sə=lwa 11
il=sep=ɥi=zε=da=tɑ̃=dʁə=œ̃=na=pεl=œ̃=siɲə 12
lεs=pwaʁ=mε=mə=ɛ̃=fimə=kə=ʁjɛ̃=ne=tε=fi=ni 12
mε=lε=djø=zɔ̃=ʒy=ʒe=sa=ʁə=kε=tə=ɛ̃=diɲə 12
e=lə=lεsə=de=pe=ʁiʁ=ɑ̃=sy=bli=məa=ɡɔ=ni 12
il=sɑ̃=tε=mɔ̃=te=ɑ̃=lɥi=ynə=bu=jɔ=nɑ̃=tə=ʁaʒə 13
kɑ̃=til=ʁa=vi=vεlə=su=və=niʁ=də=sɔ̃=si=bεl=ɑ̃ʒə 13
di=si=pe=paʁ=lε=laʁ=mə=dœ̃=pɥi=sɑ̃=ɔ=ʁaʒə 12
dam=na=sjɔ̃=ɔʁ=kεs=tʁe=puʁ=dε=de=sɛ̃=ze=tʁɑ̃ʒə 12
kaʁ=il=vi=vε=ʒa=di=dɑ̃=zynəεk=ski=zə=kje=tydə 12
dɑ̃=la=bylə=pʁe=zεʁ=ve=dœ̃=na=muʁ=ab=sɔ=ly 12
il=ko=twa=de=zɔʁ=mε=la=lεdə=ɛ̃=sεʁ=ti=tydə 12
ynəa=mɑ̃=tə=ki=le=tʁɛ̃=dy=nə=tʁis=tε=sə=e=pεʁdɥ 13
il=yʁ=lε=sɔ̃=nɔ̃=a=ɑ̃=pεʁ=dʁə=la=vwa 11
mε=lε=djø=zi=ɲɔ=ʁε=sɔ̃=sɑ̃=ɡlɑ̃=de=zεs=pwaʁ 12
a=pli=kɑ̃=a=la=lε=tʁə=lε=sɔʁ=di=də=lwa 12
sɑ̃=ʃεʁ=ʃe=a=lε=de=sɑ̃=mε=mə=se=mu=vwaʁ 12
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
Ouais, en fait, c une sorte de réquisitoire contre les Dieux, qui n’ont aucune indulgence, ni pitié. Et le laissèrent donc pourrir, comme tu le dis, en sublime agonie (belle expression !). Je l’ai lu en écoutant Robert Miles (de la dream), et ça m’a donné une impression bizarre, comme un sentiment paradoxal. P-e le même qu’Alexandre DeLarge a ressenti, ds Orange Mécanique, lorsqu’il fut obligé de regarder des images du IIIè Reich avec un fond de Beethoven. Ce sont deux choses qui ne s’accordent pas du tout. Et pour Robert Miles, c un peu ça, il incite au rêve, mais ton poème parle d’une damnation. . . C un effet vraiment. . . bizarre, mais nouveau. Et pour ça, je te remercie. Est-il tjrs aussi inutile de rappeller que les mots sont, comme à ton habitude, aussi bien choisis. Je suis triste que je ne sois que le premier a mettre un commentaire qui en soit vraiment un. Hamid, j’sais pas trop c quoi son but, mais quoiqu’il en soit, je sais qu’il est pas très fute fute. . . C bas, de s’attaquer aux autres comme ça, très bas.
Alex
la damnation est un plaisir de l’home qui veut se deresponsabliser de ne rien faire pour se relever. . Je sais je suis dur, mais j’ai appris à mes depends qu’a celui qui reste fort tout souris, et que celui qui baisse les bras tout pourrit. . . . Enfin meler les dieux à tout cela est le moyen le plus lyrique de faire de sa depression une descente aux enfers. . . . . Critiquer sinon ton poeme???Comment pourrais je puisque je suis sous le charme;). . . Tant qu’a hamid je le crois aussi damné

Toujours a ravir bravo
Amitié
Est ce vraiment un réquisitoire contre les Dieux eux même ou bien tout
simplement la complainte d’un homme face au châtiment ? Je me pose encore
la question. . . Mais cela n’enlève rien à sa beauté. . .
bizzz
ah j’oubliais le plus important, ton poème est véritablement fabuleux, et ton talent es tsans égal. Je m’étonne même que tu apprécie mes poèmes qui ne sont pas très extraordinaires.
Respectueusement, cooloost.
(je dois encore lire tes 75 autrespoèmes avant d’espérer pouvoir apprécier les futurs autres. mais je m’éxécuterai avec plaisir, te lire est même plus qu’un plaisir, c’est un honeur)
L’homme cherchera toujours des coupables à son malheur, les Dieux, le Destin, la Fatalité, ils représentent tous une même idée, celle d’une volonté supérieure, d’un être supérieure dont l’homme n’est que le malheureux jouet. Mais l’homme a t’il déjà pensé que tous ses malheurs ne sont la conséquence que d’une seule volonté, la sienne ? On cherche souvent bien loin ce que l’on sous les yeux. Excuse moi ce délire philosophique, voire pathétique pour certains, mais c’est ma vision des choses, et je le crierais haut et foret, : Rien n’est vrai car tout peut être vrai, mais une chose est sûre et sûrement aussi dangereurse, c’est la conception de vérité de chacun de la véritable vérité. Bon je m’emporte là, j’abrège, patce que pfiou ça fume dans mon cerveau à moins que j’ai fumé un truc pas très sain là. . . . . lol !
Poème Destin
Du 10/01/2005 18:00
