Poème:La Penombre Un Repere Qui Mappartien

La pénombre est un repère qui seul m’appartient
J’y fais vivre mes espoirs, mes joies et mes peines
Et défile ma vie, tous les secrets qu’elle détient
Sur un écran sans lumière, s’animent les scènes

Et ruisselle la pluie, rien ne peut l’arrêter
Peut être mes rêves s’ils voulaient m’aider
La rendre aux nuages, qu’ils cessent de pleurer
Et sèchent leurs larmes pour d’une nuit me libérer

Mais rien n’y fait, tous mes rêves se sont perdus
Ma nuit les a caché trop loin de mon âme
Je me tourne me retourne en une ronde éperdue
Un requiem à mes songes alors je déclame

Belle et trop longue nuit qui traque mon repos
Fuit enfin au jour se posant sur la vitre
Laissant apparaître l’ombre sous ses oripeaux
Avec au fond des yeux l’encre humide d’un chapitre

Moi qui connais ce monde aux ombres étranges
Que j’aime et que je hais passé le crépuscule
Laisse à mes jours une saveur qui les dérange
Des pensées comme des rêves en moi qui se bousculent.