Poème:Prostituee Sans Le Savoir

{Lisez ca vaut le coup. . a faire reflechire sans blague. . }

Vous croyez vos enfants en securite chez vous, dans leur chambre ? Erreur ! Les criminels et les pervers ont trouvé un moyen de les atteindre !

MOI, LEA, 14 ANS… PROSTITUEE SANS LE SAVOIR.

Le message est pornographique ; les mots, obscenes. Philippes P… les decouvre directement sur l’ecran d’ordinateur, chez lui, dans son appartement de Boulogne-Billancourt. Un sentiment de nausee, puis d’effroi, l’envahit. Car cet ordinateur, c’est celui de sa fille Lea, une collegienne agee d’a peine 14 ans…
- Qui t’a envoye ce message ? Qu’est ce que ca veut dire ? demande t-il.
Lea tente de vains mensonge. Mais presee par les questions de son pere, elle finit par avouer.
- J’ai fait la connaissance d’un garçon, il y a deux mois. Il a une vingtaine d’annees ; on se retrouve regulierement dans son studio a Neuilly.
Et puis Lea finit aussi par avouer le reste. Le pire. Du bout des levres, elle confesse a son pere qu’a l’occasion, elle « couche aussi avec d’autre hommes »… C’est cette phrase qui affole le plus Philippe P… Sa fille n’a pas dis « J’ai couchee avec d’autre garcons ». Non. Elle a dit : « J’ai couchee avec d’autre » homme «… Qu’est ce que cela signifie ? Ou Lea les a-t-elle rencontres ? Quel genre d’individus sont-ils pour oser avoir des relations sexuelles avec une collegienne, presque une enfant ? C’est a tout cela que Philippe P… pense, en jettant la tete de sa fille sa parka.
-Viens ! dit-il.
Tenant sa fille par le bras, Philippe marche a de grandes emjambees sur le trotoir de cette banlieue residentielle de l’ouest de Paris. » Je pensais, confiera-t-il plus tard, que Lea etait peut etre tombee dans un reseau de traite des blanches, ou bien qu’on l’avait droguee, u encore qu’elle avait contracte le sida… Bref, qu’elle etait en danger de mort. . «
Ce danger mortel, il est entre chez la famille P… , discretement, par les tuyaux internet. Lorsque Lea etait enfermee dans sa chambre, alors que ses parents la croyaient en securite, la collegienne dialogait avec des inconnus.

A quoi utilisait-elle sont argent ?

Tout a commence innocement. Quand elle avait fini de reviser ses lecons, Lea, qui est une excellente eleve, s’amusait, comme beaucoup de ses copines, a surfer sur internet.
Ses sites preferes etaient Caramail, MSN ou encore Sky-Rock, des forums qui sont censes bannir les deparages eventuels. Sur un de ces sites de discussions appelles » chat «, ou l’internaute peut se mettre en rapport avec des inconnus, Lea lie connaissance avec un denomme Stephan. Aux policiers de la brigade des mineurs qui l’interrogent, Lea repete la meme histoire qu’a son pere : elle a rencontre un jeune homme, avec lequel elle entretien une relation depuis deux mois. Mais les enqueteurs sentent qu’elle leur cache quelque chose. Et devant leur insistance, la collegienne finit par preciser que ce garcon, un certain Stephan, lui donne 100 � a chaque fois qu’elle a une relation avec lui. Visiblement, Lea est sous le charme sous l’influence de cet individu qui a reussi a la convaincre d’avoir des relatiens avec d’autres hommes
- Stephan m’a dit que toutes les filles faisaient ca pour se faire un peu d’argent de poche, explique Lea.
A quoi utilisait-elle son argent ? Des depassements de credits pour son portable, des vetements de marques n des » restos « avec ses copines. En un mot, des boutilles. .
Lea raconte que Stephan s’occupait de tout ce qui concernait le recrutement des hommes en question, y compris la transaction financiere. La premiere rencontre s’est deroule chez lui, dans le studio qu’il occupe a Neuilly. C’est la que Lea, a qui Stephan avait promis de ne pas s’eloigner, a ete livree a un inconnu…
Les policiers qui l’entendent decouvrent, sideres, que l’adolescente n’a aucunement eu le sentiment, ce jour la, de se prostituer, Le mot ne lui vient meme pas a l’esprit. Si Stephan ou un autre avaient voulu la mettre sur le trotoir, elle aurait sans doute resiste, elle se serait enfuie, parce qu’elle aurait eu l’impression qu’on voulait faire d’elle une » pute ". En revanche, le fait que Stephan puisse tirer un petit benefice de cette rapide etreinte - il lui donnait 7 � sur les 100 qu’il recevait - lui a semblé naturel. Et c’est sans etat d’ame, qu’elle a accepte d’autre rendez-vous…