Poème:Arsouille Vs Poivrotte

Tu m’as bien déçu hier
A cette stupide soirée
Tu as enchaîné les verres
En prétextant de me copier !
Te copier mais tu dis n’importe quoi,
Tu ne cesse de chercher cette bouteille de vodka,
Pour t’enfiler les verres sans compter,
Alors arrête donc de dire que je te copiais
J’étais bien plus lucide que toi
A peine cinq ou six Tumbler cassés
Mais ce n’était pas ma faute à moi
Ils étaient mal placés et tu m’as bousculé !
Mais bien sûr, c’est à cause de moi,
Mais ne te méprendrais tu pas,
Sincèrement, tu es une grande arsouille,
Tu m’as dit en seul au revoir, bisouille
Holala et que dire du moment, où
Tu t’es mise à raconter des histoires
Qui ne tenaient même pas debout
Toutes dictées par le pinard !
Non mais tu abuses de tes mots,
C’est toi qui te laisser emporter très haut,
Dans les effervescences de l’alcool consommé,
Tu ne savais plus vraiment les mots, prononcer…

Tu mélanges tout, encore
Tu parles de début et fin de soirée
Les vapeurs de Cognac qui s’évaporent
Ne t’aident pas à revenir à la réalité !
Ah mais tes dires me mettent en colère,
T’es pénible de m’accuser ainsi,
Je me souviens bien de tous tes verres,
Avalés comme si l’alcool te manquait ainsi…
Je n’ai plus en mémoire
Ces choses dont tu m’accables
Qu’est ce qui c’est passé ce soir
Tu n’es vraiment pas sortable !
Tu vois bien, tellement tu bois,
Tu en oublies les faits d’une soirée,
Et ensuite tu oses m’accuser moi,
De boire comme une arsouille alcoolisée…
N’empêche, tu as de la chance poivrotte
J’aurai pu te laisser affalée sur ce trottoir
Mais comme le même vice souvent nous transporte
Je me dois de te sauver pour continuer à boire !
Enfin, je dois avouer qu’il faut te reconnaître,
Ta bonté de ne pas me laisser disparaître,
A l’ombre d’un trottoir à cause d’un soir arrosée,
Alors je te remercie et te dis à notre prochaine soirée…