Poème:Menteur ! !

Marie sort avec Sébastien depuis maintenant 6 mois,
Elle estime qu’il est temps de franchir le pas,
Elle lui demande si il a le préservatif, elle a la pilule,
Il lui répond qu’il n’y a pas de problème,

Voilà, commence l’acte merveilleux, l’acte suprême,
Tout se déroule parfaitement, on passe les détails, je vous laisse imaginer,
Marie n’a pas vérifier si le préservatif était mis,
Mais voilà, elle se rend compte de l’oublis,

Elle lui en veut, elle lui a fait confiance,
Il lui dit, ne t’inquiète pas, prend ta pilule, tout ira bien,
Mais elle lui demande si il n’a pas de risque concernant le sida, ignorant la malchance,
Il lui dit de ne pas s’inquiéter, que tout ira bien,

Mais Marie s’est renseignée auprès de l’ex de Sébastien,
Et elle lui a dit qu’il a le sida, qu’elle y a échappé,
Marie ne se sent pas bien, elle veut le tuer, ce chien,
Elle va faire des test, et elle apprend qu’elle est contaminée,

La, le monde s’arrête de tourner,
Elle va chez lui, lui demande de lui expliquer,
Il lui répond que c’est comme ça, la vie est difficile,
Elle lui répond que à dire c’est facile,

Marie est déprimée, la vie autour d’elle sembler cesser,
Plus rien pour elle n’a d’importance, elle se laisse aller,
Elle l’apprend à ses parents, qui la soutiennent et vont s’expliquer,
Avec les parents de Sébastien, afin de leur expliquer,

Mais à quoi ça sert, le mal est fait, on ne peut reculer,
Marie n’en peut plus, combien de temps va t-elle vivre encore ?
Pourquoi attendre, pourquoi ne pas se suicider ?
Pourquoi attendre, elle sent qu’elle approche, la mort,

Marie s’explique avec Sébastien :
« J’avais confiance en toi, tu étais mon bonheur, mon homme, ma vie,
Est-ce ma faute si tu étais malade ? Pourquoi m’avoir contaminée ?
Dis moi ce que je t’ai fais, dis moi pourquoi tu m’envois vers le paradis,
Est de ma faute si tu ne t’es pas protégé, est-ce de ma faute, je veux t’entendre parler ! »

Elle se met à pleurer, il lui explique, en essayant de la consoler :
« Sais tu ce que c’est, de savoir que la vie s’arrête bientôt,
Sais tu ce que c’est, quand les autres font semblant de comprendre,
Alors que toi, tu te désintègres de l’intérieur, tu t’effondres, sans attendre,
Nan tu ne sais pas, ce n’est pas de ma faute, et puis j’ai si chaud »

Marie en a assez entendu, elle ne veut plus rien entendre,
Les larmes coulent sur ses joues, pourquoi c’est tombée sur elle,
Elle prend une corde, et dans la cuisine va se pendre,
Décidée à se couper définitivement les ailes !