Poème:Pathologique Personnalité…

Parfois quand la pression est trop forte que j’sens que ça dérape, que j’arrive plus à faire en sorte que ne pète c’te putain de soupape, j’prends un xanax et un p’tit verre de whisky, j’essaye d’être plus relaxe avec les meilleurs moyens qu’offrent la vie.
Certains diront que ce n’est pas la solution, moi j’me dis à chacun son absolution, la vie ne fait pas les mêmes cadeaux parfois elle aime à nous offrir ce qui nous coûte notre peau.
Mais qu’importe que vous ne compreniez pas, car rares sont ceux qui y sont arrivés, et de ceux-là ils n’en restent que bien peu qui continuent à me côtoyer ; j’ai pourtant rien de bizarre je suis juste plus intense, chez moi le blizzard persiste avec une éternelle constance ; le ciel peut être d’un bleu plus pur que ce que vous n’ayez jamais pu voir ; c’est ce que je nomme l’euphorie du bonheur hagard, et il peut en une seconde se couvrir se noircir et laisser place à un terrible orage ; c’est ce que je nomme la rage ; puis le ciel s’éclaircit et souffle fort le vent de l’anxiété et de l’angoisse, qui laisse place à une torrentielle pluie de culpabilité et d’incertitude, qui me laisseront dans une croissante béatitude.
Ces émotions météorologiquement instables me plonge dans une fatigue psychique des plus profonde.
Puis vient la malheureuse remarque que tu viens de faire, anodine et gentillette, naïve et pourtant clair ; qui se voudrait tant être une simple constation ou au mieux un conseil anodin, et qui se transforme en un réel affront entre toi et mon inconscient des plus coquins, et qui me transperce le cœur et provoquera pleurs, ruminations, remise en questions et une autocritique des plus acerbes.
Puis vient ce regard que tu as porté sur moi, exprimant si fort les émotions que tu refoules si loin en toi, un regarde plein d’agressivité cachée, qui déjà alors me trouble me questionnes et affole ma sensibilité. Puis il y ’a ta distance mon amie, que tu gardes volontairement, que nul ne remarque mais qui m’atteint profondément, puis y’a cette fameuse interrogation par laquelle je ne peux m’empêcher de passer, est-ce de ma faute ce malaise présenté ?
C’est le moment fatidique des ruminations les plus douloureuses, remettant en cause mon intégrité tout entière, pendant quelque temps je me sens malheureuse ne comprenant pas ce que j’ai bien pu faire, les larmes me montent déjà, ça y’est je me suis fait un ennemi que ne veut plus de moi.
Puis j’entends par la suite que tu avais juste mal dormie, ta meilleure humeur s’est affirmée et te voilà pleine de vie.
Alors que moi j’ai le cœur bien abimé, j’ai l’angoisse qui m’a étouffée, j’ai la peur restante d’avoir perdue une amie en or, j’ai cet énorme soulagement puisque ce n’est pas le cas, j’ai mon inconscient qui se fâche avec moi, et ma conscience la plus concrète qui me demande, mais merde, pourquoi t’es comme ça ? Pourquoi tu continues pas à prendre soin de toi, à te protéger, comme le psychiatre parlant de ta personnalité hypersensible te la conseiller.
Y-a-t-il une solution pour que la lutte et la souffrance quotidienne aboutissent à une paix intérieur, l’hypersensibilité est elle compatible avec une vie d’amour et de simplicité ?