Poème:La Mort. .

Elle a tellement de pouvoir,
Plus qu’on ne peut le croire,
Elle sait quand ton heure est venu,
Car souvent c’est elle qui t’a mis à nu,

Elle n’a de pitié pour aucun être,
Nul ne sert de supplier,
Quand il lui plait de t’emmener,
Tu n’as qu’à te tenir prêtre,

Peut-être l’as tu reconnue, c’est la Faucheuse,
C’est elle qui vient quand tu n’as plus de pensées heureuse,
C’est elle qui vient t’enlever ta vie,
Quand elle estime que ça doit être fini,

Et jusqu’à aujourd’hui, elle n’a jamais succombé,
Jusqu’à cette heure où elle m’a laissé,
En vie, et oui, elle n’a pas enlever mon âme,
Aurait-elle baissé les armes ?

Elle est venue quand j’avais ce couteau à la main,
Prête à mettre fin à mon terrible destin,
Quand soudain devant moi elle est apparue,
Et mon geste elle a retenue,

Elle a jeter loin de moi mon couteau de cuisine,
Elle m’a regardé en me disant,
« Ce n’est pas l’heure de ta mort, regarde ta mine,
Tu crois vouloir mourir, mais ton désir de vivre est grand ! »

Puis elle est partie, me laissant seule ici,
Et c’est à ce moment là que j’ai compris,
Qu’on m’a donné une vie, et qu’il faut que j’en profite à fond,
Que je la vive avec la plus grande passion… .