Poème:Tout Feu Tout Femme

Des quatre éléments
Le feu est le plus chaud,
Le plus mouillé est l’eau,
L’amour le plus brûlant.
La chose qui peut a/river
De pire aux femmes
C’est qu’on ne leur fasse pas
Le coup du pyromane.
Les us et les coutumes
Ont fixé le programme.
D’abord, on les allume
Et puis, elles nous enflamment.

Un vent passant par là
Dans une mèche attisa
Et mis le feu aux poudres
Et ce fut le coup d’foudre.
Moi, j’ouvrirai le feu
A Noël au balcon.
On sera amoureux
A Pâques aux tisons
C’est certain, j’en suis sur
Pour moi, elle brûle tant, que
Pour calmer le mercure
J’mettrai ma main au feu.

Si j’n’ai pas donné l’air
D’avoir l’feu au derrière
Toi, c’fut moins ambigu
T’avais le feu au…
Cupidon nous en veut
On l’a mis mal à l’aise
Il est entre chaises
Ou bien entre deux feux
Pas de fumée sans feu
Et pas d’amour sans feu.
Or un amour sans feu
S’envol’ra en fumée.

Dans le feu de l’action
J’ai brûlé Les étapes.
Là voilà qui m’échappe
Au point de fusion.
J’attendais ton feu vert
Mais j’ai compris soudain
Qu’un amour qui s’éteint
Se transforme en enfer.
Quand je déclare ma flamme
Elle n’y voit que du feu.
Quand je déclare ma flamme
Elle n’y voit que du feu.