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Texte : Infanticide



A Propos

Ce petit poème a été écrit suite à la lecture d’un fait divers, où en Allemagne, une femme ayant subi une vexation sur son lieu de travail, rentra chez elle, fit passer sa colère sur sa petite fille qu’elle assassina .

Infanticide

Ma pauvre petite,
je ne puis te faire renaître à la vie.
Et coulent mes larmes
sur ton corps meurtri
de la violence de ta mère assassine.
Sache que, quelque part,
quelqu’un pense à toi très fort.
Car pour moi, tu n’es pas morte,
mais vivant au grand Royaume des enfants,
peuplé de fleurs, d’arbres feuillus,
ridé de jolies rivières.
Demeure en moi la faute de ta mère,
car elle brisé mes rêves.
Sans trêve,
tu es dans mon coeur,
et au Paradis des fleurs.
Poldereaux

PostScriptum

Il fait beau aujourd’hui.


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Poème en Phonétique

ma povʁə pətitə,
ʒə nə pɥi tə fεʁə ʁənεtʁə a la vi.
e kule mε laʁmə
syʁ tɔ̃ kɔʁ məʁtʁi
də la vjɔlɑ̃sə də ta mεʁə asasinə.
saʃə kə, kεlkə paʁ,
kεlkœ̃ pɑ̃sə a twa tʁε fɔʁ.
kaʁ puʁ mwa, ty nε pa mɔʁtə,
mε vivɑ̃ o ɡʁɑ̃ ʁwajomə dεz- ɑ̃fɑ̃,
pəple də flœʁ, daʁbʁə- fœjys,
ʁide də ʒɔli ʁivjεʁə.
dəməʁə ɑ̃ mwa la fotə də ta mεʁə,
kaʁ εllə bʁize mε ʁεvə.
sɑ̃ tʁεvə,
ty ε dɑ̃ mɔ̃ kœʁ,
e o paʁadi dε flœʁ.