Poème-France.com

Texte : Maman.



A Propos

Un récit authentique.

Maman.

Tu m’as vu sortir de ton ventre,
déjà âgée pour une parturiente.
Un fils unique que tu eus à quarante six ans.
Tu m’as alors couvé
de tout cet amour que tu avais en toi.
Tu m’as surprotégé,
tu m’as tellement gâté.
Et ce regard que tu portais sur moi.
Un regard parfois étrange,
car, du moins je le pense,
déjà âgée, tu craignais de mourir
me laissant sans toi.
Mais ce magnifique amour filial
a, par la volonté divine,
longtemps duré.
Ensemble nous avons vécu quarante six années.
Et puis un jour, tu as poussé ton dernier souffle,
Tu es morte devant moi.
Mais pourtant, je te sens toujours là,
comme avant.
Je t’aime infiniment, maman.
Poldereaux

PostScriptum

OK.


Pour mettre un commentaire

Poème en Phonétique

ty ma vy sɔʁtiʁ də tɔ̃ vɑ̃tʁə,
deʒa aʒe puʁ ynə paʁtyʁjɛ̃tə.
œ̃ fisz- ynikə kə ty y a kaʁɑ̃tə siz- ɑ̃.
ty ma alɔʁ kuve
də tu sεt amuʁ kə ty avεz- ɑ̃ twa.
ty ma syʁpʁɔteʒe,
ty ma tεllmɑ̃ ɡate.
e sə ʁəɡaʁ kə ty pɔʁtε syʁ mwa.
œ̃ ʁəɡaʁ paʁfwaz- etʁɑ̃ʒə,
kaʁ, dy mwɛ̃ ʒə lə pɑ̃sə,
deʒa aʒe, ty kʁεɲε də muʁiʁ
mə lεsɑ̃ sɑ̃ twa.
mε sə maɲifikə amuʁ filjal
a, paʁ la vɔlɔ̃te divinə,
lɔ̃tɑ̃ dyʁe.
ɑ̃sɑ̃blə nuz- avɔ̃ veky kaʁɑ̃tə siz- ane.
e pɥiz- œ̃ ʒuʁ, ty a puse tɔ̃ dεʁnje suflə,
ty ε mɔʁtə dəvɑ̃ mwa.
mε puʁtɑ̃, ʒə tə sɑ̃s tuʒuʁ la,
kɔmə avɑ̃.
ʒə tεmə ɛ̃finime, mamɑ̃.