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Texte : Doux Repentir.



A Propos

Un poème à ne lire qu’après minuit.
Pas toujours les hirondelles, les roses, les fleurs.
La réalité dure, ça compte aussi.

Doux Repentir.

C’est vrai que les filles sont très belles,
dans leurs mises de plus en plus raffinées,
dans leurs styles de plus en plus efféminés,
ces charmantes demoiselles.

Elles sont souvent de vraies beautés.
Mais tu n’arrives jamais à leur plaire,
et tu es devenu un « serial killer »,
par leur refus dépité.

Tu les épies dans les endroits sombres,
allant jusqu’à entrevoir leur ombre.
Tu sombres dans la folie criminelle,
car faute de grives, tu te contentes de merles.

Malgré tout tu les as eues,
même après les avoir violées.
À jamais elles se sont tues
sous ton regard de déséquilibré.

Tu es parvenu à satisfaire tes désirs,
à la limite, presque même à jouir.
Puis tu les assassines, car sinon elles vont cafter.
Tu as tes habitudes, tu vas très vite dans ce café,

histoire de te fabriquer un alibi,
qui n’est bon que dans ton esprit.
Puis tu recommences,
tes pulsions devenues plus intenses.

Ne donne plus aucune importance
au corps, dont la beauté n’est qu’apparence.
Oublie définitivement toute convoitise charnelle,
au profit d’une vie spirituelle.

Oublie ces jolies filles de passage,
prends désormais ton virage,
va t’en vers le Royaume de l’esprit.
Tu en sortiras bien repenti.
Poldereaux

PostScriptum

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Poème en Phonétique

sε vʁε kə lε fijə sɔ̃ tʁε bεllə,
dɑ̃ lœʁ mizə də plysz- ɑ̃ plys ʁafine,
dɑ̃ lœʁ stilə də plysz- ɑ̃ plysz- efemine,
sε ʃaʁmɑ̃tə dəmwazεllə.

εllə sɔ̃ suvɑ̃ də vʁε bote.
mε ty naʁivə ʒamεz- a lœʁ plεʁə,
e ty ε dəvəny yn « səʁjal kijʁ »,
paʁ lœʁ ʁəfy depite.

ty lεz- epi dɑ̃ lεz- ɑ̃dʁwa sɔ̃bʁə,
alɑ̃ ʒyska ɑ̃tʁəvwaʁ lœʁ ɔ̃bʁə.
ty sɔ̃bʁə- dɑ̃ la fɔli kʁiminεllə,
kaʁ fotə də ɡʁivə, ty tə kɔ̃tɑ̃tə də mεʁlə.

malɡʁe tu ty lεz- a ø,
mεmə apʁε lεz- avwaʁ vjɔle.
a ʒamεz- εllə sə sɔ̃ tɥ
su tɔ̃ ʁəɡaʁ də dezekilibʁe.

ty ε paʁvəny a satisfεʁə tε deziʁ,
a la limitə, pʁεskə mεmə a ʒuiʁ.
pɥi ty lεz- asasinə, kaʁ sinɔ̃ εllə vɔ̃ kafte.
ty a tεz- abitydə, ty va tʁε vitə dɑ̃ sə kafe,

istwaʁə də tə fabʁike œ̃n- alibi,
ki nε bɔ̃ kə dɑ̃ tɔ̃n- εspʁi.
pɥi ty ʁəkɔmɑ̃sə,
tε pylsjɔ̃ dəvənɥ plysz- ɛ̃tɑ̃sə.

nə dɔnə plysz- okynə ɛ̃pɔʁtɑ̃sə
o kɔʁ, dɔ̃ la bote nε kapaʁɑ̃sə.
ubli definitivəmɑ̃ tutə kɔ̃vwatizə ʃaʁnεllə,
o pʁɔfi dynə vi spiʁitɥεllə.

ubli sε ʒɔli fijə də pasaʒə,
pʁɑ̃ dezɔʁmε tɔ̃ viʁaʒə,
va tɑ̃ vεʁ lə ʁwajomə də lεspʁi.
ty ɑ̃ sɔʁtiʁa bjɛ̃ ʁəpɑ̃ti.