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Texte : Désillusion.



A Propos

Un poème.

Désillusion.

La nature recèle bien des mystères,
sur cette planète Terre.
Ainsi pensai-je que tous les oiseaux volent,
prennent leur envol.

Mais bien des oiseaux ne volent pas.
Les autruches, les émeus, les casoars,
les kiwis, les manchots.
Je ne trouve pas mes mots.

Ainsi pensai-je que les étoiles
brillent éternellement sous la céleste toile.
Ce n’est qu’un spectacle illusoire,
leur majorité ayant été avalées par un « trou noir »,

ou ayant depuis longtemps explosé.
Quel désespoir, quelle désillusion.
Moi qui avais cette ambition,
d’un jour vers le ciel m’envoler.
Poldereaux

PostScriptum

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Poème en Phonétique

la natyʁə ʁəsεlə bjɛ̃ dε mistεʁə,
syʁ sεtə planεtə teʁə.
ɛ̃si pɑ̃sε ʒə kə tus lεz- wazo vɔle,
pʁεne lœʁ ɑ̃vɔl.

mε bjɛ̃ dεz- wazo nə vɔle pa.
lεz- otʁyʃə, lεz- emøs, lε kazɔaʁ,
lε kiwi, lε mɑ̃ʃo.
ʒə nə tʁuvə pa mε mo.

ɛ̃si pɑ̃sε ʒə kə lεz- etwalə
bʁije etεʁnεllmɑ̃ su la selεstə twalə.
sə nε kœ̃ spεktaklə ilyzwaʁə,
lœʁ maʒɔʁite εjɑ̃ ete avale paʁ yn « tʁu nwaʁ »,

u εjɑ̃ dəpɥi lɔ̃tɑ̃z- εksploze.
kεl dezεspwaʁ, kεllə dezijyzjɔ̃.
mwa ki avε sεtə ɑ̃bisjɔ̃,
dœ̃ ʒuʁ vεʁ lə sjεl mɑ̃vɔle.