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Texte : Un Soleil Inutile.



A Propos

J’ai écrit ce poème en hommage à deux jeunes pompiers liégeois morts dans l’exercice de leur fonction. Je croisais régulièrement l’un d’eux.

Un Soleil Inutile.

Le feu se consume,
ces volutes montent dans le ciel,
comme une noire brume.
Le volcan se réveille.

Le feu s’étend, implacablement.
Ses couleurs oranges et jaunes s’amplifiant,
c’est le signe que ça n’est pas fini.
Au contraire, il s’amplifie.

Le feu se propage.
Bien loin est la plage,
il atteint les nuages,
il brûle tout sur son passage.

Arbres, bois, hommes,
femmes, vieillards, enfants.
C’est le feu de Satan.
Il devient énorme.

Il a déjà envahi la Terre et les îles.
Puis, il est monté très haut dans le ciel.
La Terre est devenue comme un soleil,
un soleil inutile.
Poldereaux

PostScriptum

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Poème en Phonétique

lə fø sə kɔ̃symə,
sε vɔlytə mɔ̃te dɑ̃ lə sjεl,
kɔmə ynə nwaʁə bʁymə.
lə vɔlkɑ̃ sə ʁevεjə.

lə fø setɑ̃, ɛ̃plakabləmɑ̃.
sε kulœʁz- ɔʁɑ̃ʒəz- e ʒonə sɑ̃plifjɑ̃,
sε lə siɲə kə sa nε pa fini.
o kɔ̃tʁεʁə, il sɑ̃plifi.

lə fø sə pʁɔpaʒə.
bjɛ̃ lwɛ̃ ε la plaʒə,
il atɛ̃ lε nɥaʒə,
il bʁylə tu syʁ sɔ̃ pasaʒə.

aʁbʁə, bwa, ɔmə,
famə, vjεjaʁd, ɑ̃fɑ̃.
sε lə fø də satɑ̃.
il dəvjɛ̃ enɔʁmə.

il a deʒa ɑ̃vai la teʁə e lεz- ilə.
pɥi, il ε mɔ̃te tʁε-o dɑ̃ lə sjεl.
la teʁə ε dəvənɥ kɔmə œ̃ sɔlεj,
œ̃ sɔlεj inytilə.