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Texte : J’allais Éteindre Ma Tablette.



A Propos

Un poème de dernière minute. J’allais éteindre ma tablette, quand je lus qu’un père et son fils, le père âgé de 93 ans, se retrouvaient à la rue (comme beaucoup, bien sûr) .

J’allais Éteindre Ma Tablette.

Je me retrouve à la rue.
Je n’ai pas mérité ça.
Chacun a droit à un toit,
mendiant, chômeur ou avocat.

Bien sûr il y a des inégalités.
ainsi va la société.
Chacun voulant être gagnant,
peu de place pour les perdants.

Mais y aurait-il des gagnants,
s’il n’y avait pas de perdants ?
La société est comme une chaîne
qui faiblit quand elle se déchaîne.

Imaginez cette chaîne puissante
qui soutient un immense poids.
Son plus faible maillon choit,
et c’est en enfer la descente.

Ainsi en sera-t-il des puissants.
ayant méprisé un seul petit,
ayant ainsi défié le Tout-puissant,
ils y perdront leur propre vie.
Poldereaux

PostScriptum

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Poème en Phonétique

ʒə mə ʁətʁuvə a la ʁy.
ʒə nε pa meʁite sa.
ʃakœ̃ a dʁwa a œ̃ twa,
mɑ̃djɑ̃, ʃomœʁ u avɔka.

bjɛ̃ syʁ il i a dεz- ineɡalite.
ɛ̃si va la sɔsjete.
ʃakœ̃ vulɑ̃ εtʁə ɡaɲɑ̃,
pø də plasə puʁ lε pεʁdɑ̃.

mεz- i oʁε til dε ɡaɲɑ̃,
sil ni avε pa də pεʁdɑ̃ ?
la sɔsjete ε kɔmə ynə ʃεnə
ki fεbli kɑ̃t- εllə sə deʃεnə.

imaʒine sεtə ʃεnə pɥisɑ̃tə
ki sutjɛ̃ œ̃n- imɑ̃sə pwa.
sɔ̃ plys fεblə majɔ̃ ʃwa,
e sεt- ɑ̃n- ɑ̃fe la desɑ̃tə.

ɛ̃si ɑ̃ səʁa til dε pɥisɑ̃.
εjɑ̃ mepʁize œ̃ səl pəti,
εjɑ̃ ɛ̃si defje lə tu pɥisɑ̃,
ilz- i pεʁdʁɔ̃ lœʁ pʁɔpʁə vi.