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Texte : Maman Adorée.



A Propos

Un poème en mémoire de ma défunte mère, dont je fus le fils unique.

Maman Adorée.

Voilà que l’été se rapproche
et déjà les petits arbres fleurissent,
mais jamais en moi ne périssent
mes souvenirs de toi, maman, si proches.

Tournent, tournent les aiguilles sur le cadran,
mon coeur est toujours
chagriné de ton absence, éternellement.
Je pense à toi tous les jours.

Mais voici venue ma délivrance,
car il y aura bientôt dix neuf ans que tu es partie
là où les grands arbres ont déjà fleuri,
dans toute leur magnificence.

Demain je ne manquerai pas d’aller chez le fleuriste
chercher les plus belles fleurs de l’été,
et de venir, maman, à la fois heureux et triste,
avec une immense émotion, sur ta tombe les poser.
Poldereaux

PostScriptum

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Poème en Phonétique

vwala kə lete sə ʁapʁoʃə
e deʒa lε pətiz- aʁbʁə- fləʁise,
mε ʒamεz- ɑ̃ mwa nə peʁise
mε suvəniʁ də twa, mamɑ̃, si pʁoʃə.

tuʁne, tuʁne lεz- εɡɥjə syʁ lə kadʁɑ̃,
mɔ̃ kœʁ ε tuʒuʁ
ʃaɡʁine də tɔ̃n- absɑ̃sə, etεʁnεllmɑ̃.
ʒə pɑ̃sə a twa tus lε ʒuʁ.

mε vwasi vənɥ ma delivʁɑ̃sə,
kaʁ il i oʁa bjɛ̃to diz- nəv- ɑ̃ kə ty ε paʁti
la u lε ɡʁɑ̃z- aʁbʁəz- ɔ̃ deʒa fləʁi,
dɑ̃ tutə lœʁ maɲifisɑ̃sə.

dəmɛ̃ ʒə nə mɑ̃kəʁε pa dale ʃe lə fləʁistə
ʃεʁʃe lε plys bεllə flœʁ də lete,
e də vəniʁ, mamɑ̃, a la fwaz- œʁøz- e tʁistə,
avεk ynə imɑ̃sə emɔsjɔ̃, syʁ ta tɔ̃bə lε poze.