Texte:La Divine Colère.

Je voulais te dire que tu étais si belle
quand, te regardant droit dans les yeux
mon regard pourtant anxieux
s’émerveilla à contempler cette merveille.

Tu vins près de moi, c’était pour me parler,
au creux de l’oreille.
Moi, de tes yeux la prunelle,
je dus ton regard interpréter.

Toi, du ventre de laquelle je naquis,
sans aucun mot dire
je compris pourtant tout ce que tu me dis,
mais je ne voulus pas non plus maudire.

Tu me prévins, pressentant ton départ imminent
vers le grand Royaume, du danger, flagrant
que j’avais à côtoyer ces vautours autour de nous,
ces vilains filous.

Cependant, ils ignoraient le grand pouvoir de Dieu
et sa terrible colère quand elle se déclenche,
et qu’elle tombe des cieux.
Ils furent vite anéantis par les Saints Anges.

Et c’est ainsi, maman, que ton voeu
se réalisa, par la seule volonté de Dieu.
Car le Seigneur de toute Éternité
ne fit d’eux qu’une bouchée.

Il m’établit bien fermement dans ce beau domaine
et maintenant, à l’abri des cyclones et des ouragans
je rédige tranquillement, maman,
à toi dédiés, tous ces poèmes.