Texte:Un Crime Compliqué.
A Propos du Texte
Une prose (ouf ! ) , inspirée d’une nouvelle d’Edgar Poe, traduite en français par… Charles Baudelaire.
Le Texte
L’enquête s’avérait très difficile.
Cette retraitée assassinée, vivant seule, n’avait aucun ennemi.
Pourtant le crime était d’une rare violence.
Lardée de plus de vingt coups de couteau, la volonté de tuer était manifeste, témoignant d’une rage, peut-être d’une haine, sans doute d’ une vengeance envers la malheureuse victime.
Les indices étaient faibles.
Aucune effraction, rien de volé.
Donc la retraitée a fait rentrer son assassin.
Il peut arriver qu’un inconnu frappe à une porte pour demander un verre d’eau, un peu de nourriture.
Mais pourquoi un tel acharnement.
La victime avait une fille qui habitait loin.
Celle-ci témoigna que sa mère était gentille, simple, que personne ne pouvait en vouloir à cette veuve.
Avait-elle un compagnon ou un amant.
D’après les témoignages, non.
Une question se posait alors : qui ?
D’après les photos, elle était à soixante ans restée encore belle, même attrayante physiquement.
Mais le légiste confirma qu’il n’y avait pas eu de viol.
Pourquoi une telle violence pour tuer une brave retraitée.
Depuis un certain temps, un gorille s’était échappé du zoo de la ville proche.
On le voyait se balader souvent dans les parages.
Il avait une réputation de grande violence.
Et le pire de tout : la retraitée… l’avait hébergé !
Il se montrait cependant gentil envers elle, car elle lui offrait les tomates, les aubergines qu’il aimait.
Mais si c’était lui l’assassin, pourquoi utiliser un couteau ?
En plus des photos témoignaient de l’immense affection qu’il portait à la vieille dame.
Mais, renseignement pris, le gorille avait une femme au zoo.
Une guenon réputée pour son immense agressivité.
Et le vétérinaire témoigna qu’elle était très possessive, jalouse envers son conjoint, le gorille.
Elle avait très violemment agressé une autre guenon qui semblait s’intéresser à son gorille.
Mais le personnel fut affirmatif : jamais elle ne s’était échappée du zoo.
Par contre… bien son fils, qu’elle avait eu avec le gorille.
Et le crime fut élucidé.
Un gardien était sûr et certain d’avoir vu le fils en question quitter le zoo dans une période correspondant à l’heure du crime.
Le vieille guenon, jalouse maladive, avait envoyé son propre fils unique tuer la retraitée, informée de la relation du gorille avec la malheureuse.
Et… il avait utilisé un couteau… pour brouiller les pistes !
Le pire de tout.
Malade de jalousie, son but fut de faire accuser son mari, le gorille, pour se venger de sa prétendue infidélité.
Ce fut donc un crime passionnel, et la guenon et son fils eurent des peines légères.
Cette retraitée assassinée, vivant seule, n’avait aucun ennemi.
Pourtant le crime était d’une rare violence.
Lardée de plus de vingt coups de couteau, la volonté de tuer était manifeste, témoignant d’une rage, peut-être d’une haine, sans doute d’ une vengeance envers la malheureuse victime.
Les indices étaient faibles.
Aucune effraction, rien de volé.
Donc la retraitée a fait rentrer son assassin.
Il peut arriver qu’un inconnu frappe à une porte pour demander un verre d’eau, un peu de nourriture.
Mais pourquoi un tel acharnement.
La victime avait une fille qui habitait loin.
Celle-ci témoigna que sa mère était gentille, simple, que personne ne pouvait en vouloir à cette veuve.
Avait-elle un compagnon ou un amant.
D’après les témoignages, non.
Une question se posait alors : qui ?
D’après les photos, elle était à soixante ans restée encore belle, même attrayante physiquement.
Mais le légiste confirma qu’il n’y avait pas eu de viol.
Pourquoi une telle violence pour tuer une brave retraitée.
Depuis un certain temps, un gorille s’était échappé du zoo de la ville proche.
On le voyait se balader souvent dans les parages.
Il avait une réputation de grande violence.
Et le pire de tout : la retraitée… l’avait hébergé !
Il se montrait cependant gentil envers elle, car elle lui offrait les tomates, les aubergines qu’il aimait.
Mais si c’était lui l’assassin, pourquoi utiliser un couteau ?
En plus des photos témoignaient de l’immense affection qu’il portait à la vieille dame.
Mais, renseignement pris, le gorille avait une femme au zoo.
Une guenon réputée pour son immense agressivité.
Et le vétérinaire témoigna qu’elle était très possessive, jalouse envers son conjoint, le gorille.
Elle avait très violemment agressé une autre guenon qui semblait s’intéresser à son gorille.
Mais le personnel fut affirmatif : jamais elle ne s’était échappée du zoo.
Par contre… bien son fils, qu’elle avait eu avec le gorille.
Et le crime fut élucidé.
Un gardien était sûr et certain d’avoir vu le fils en question quitter le zoo dans une période correspondant à l’heure du crime.
Le vieille guenon, jalouse maladive, avait envoyé son propre fils unique tuer la retraitée, informée de la relation du gorille avec la malheureuse.
Et… il avait utilisé un couteau… pour brouiller les pistes !
Le pire de tout.
Malade de jalousie, son but fut de faire accuser son mari, le gorille, pour se venger de sa prétendue infidélité.
Ce fut donc un crime passionnel, et la guenon et son fils eurent des peines légères.
PostScriptum
OK.

Écrivain Poldereaux
Poldereaux a publié sur le site 2150 écrits. Poldereaux est membre du site depuis l'année 2019.Lire le profil de l'auteur poète PoldereauxSyllabation De L'Écrit
Phonétique : Un Crime Compliqué.
lɑ̃kεtə saveʁε tʁε difisilə.sεtə ʁətʁεte asasine, vivɑ̃ sələ, navε okœ̃ εnəmi.
puʁtɑ̃ lə kʁimə etε dynə ʁaʁə vjɔlɑ̃sə.
laʁde də plys də vɛ̃ ku də kuto, la vɔlɔ̃te də tɥe etε manifεstə, temwaɲɑ̃ dynə ʁaʒə, pø tεtʁə dynə-εnə, sɑ̃ dutə dynə vɑ̃ʒɑ̃sə ɑ̃vεʁ la maləʁøzə viktimə.
lεz- ɛ̃disəz- etε fεblə.
okynə efʁaksjɔ̃, ʁjɛ̃ də vɔle.
dɔ̃k la ʁətʁεte a fε ʁɑ̃tʁe sɔ̃n- asasɛ̃.
il pø aʁive kœ̃n- ɛ̃kɔny fʁapə a ynə pɔʁtə puʁ dəmɑ̃de œ̃ veʁə do, œ̃ pø də nuʁʁityʁə.
mε puʁkwa œ̃ tεl aʃaʁnəmɑ̃.
la viktimə avε ynə fijə ki-abitε lwɛ̃.
sεllə si temwaɲa kə sa mεʁə etε ʒɑ̃tijə, sɛ̃plə, kə pεʁsɔnə nə puvε ɑ̃ vulwaʁ a sεtə vəvə.
avε tεllə œ̃ kɔ̃paɲɔ̃ u œ̃n- amɑ̃.
dapʁε lε temwaɲaʒə, nɔ̃.
ynə kεstjɔ̃ sə pozε alɔʁ : ki ?
dapʁε lε fɔto, εllə etε a swasɑ̃tə ɑ̃ ʁεste ɑ̃kɔʁə bεllə, mεmə atʁεjɑ̃tə fizikəmɑ̃.
mε lə leʒistə kɔ̃fiʁma kil ni avε pa y də vjɔl.
puʁkwa ynə tεllə vjɔlɑ̃sə puʁ tɥe ynə bʁavə ʁətʁεte.
dəpɥiz- œ̃ sεʁtɛ̃ tɑ̃, œ̃ ɡɔʁijə setε eʃape dy zo də la vilə pʁoʃə.
ɔ̃ lə vwajε sə balade suvɑ̃ dɑ̃ lε paʁaʒə.
il avε ynə ʁepytasjɔ̃ də ɡʁɑ̃də vjɔlɑ̃sə.
e lə piʁə də tu : la ʁətʁεte… lavε ebεʁʒe !
il sə mɔ̃tʁε səpɑ̃dɑ̃ ʒɑ̃til ɑ̃vεʁz- εllə, kaʁ εllə lɥi ɔfʁε lε tɔmatə, lεz- obεʁʒinə kil εmε.
mε si setε lɥi lasasɛ̃, puʁkwa ytilize œ̃ kuto ?
ɑ̃ plys dε fɔto temwaɲε də limɑ̃sə afεksjɔ̃ kil pɔʁtε a la vjεjə damə.
mε, ʁɑ̃sεɲəmɑ̃ pʁi, lə ɡɔʁijə avε ynə famə o zo.
ynə ɡənɔ̃ ʁepyte puʁ sɔ̃n- imɑ̃sə aɡʁesivite.
e lə veteʁinεʁə temwaɲa kεllə etε tʁε pɔsesivə, ʒaluzə ɑ̃vεʁ sɔ̃ kɔ̃ʒwɛ̃, lə ɡɔʁijə.
εllə avε tʁε vjɔlamɑ̃ aɡʁese ynə otʁə ɡənɔ̃ ki sɑ̃blε sɛ̃teʁese a sɔ̃ ɡɔʁijə.
mε lə pεʁsɔnεl fy afiʁmatif : ʒamεz- εllə nə setε eʃape dy zo.
paʁ kɔ̃tʁə… bjɛ̃ sɔ̃ fis, kεllə avε y avεk lə ɡɔʁijə.
e lə kʁimə fy elyside.
œ̃ ɡaʁdjɛ̃ etε syʁ e sεʁtɛ̃ davwaʁ vy lə fisz- ɑ̃ kεstjɔ̃ kite lə zo dɑ̃z- ynə peʁjɔdə kɔʁεspɔ̃dɑ̃ a lœʁ dy kʁimə.
lə vjεjə ɡənɔ̃, ʒaluzə maladivə, avε ɑ̃vwaje sɔ̃ pʁɔpʁə fisz- ynikə tɥe la ʁətʁεte, ɛ̃fɔʁme də la ʁəlasjɔ̃ dy ɡɔʁijə avεk la maləʁøzə.
e… il avε ytilize œ̃ kuto… puʁ bʁuje lε pistə !
lə piʁə də tu.
maladə də ʒaluzi, sɔ̃ byt fy də fεʁə akyze sɔ̃ maʁi, lə ɡɔʁijə, puʁ sə vɑ̃ʒe də sa pʁetɑ̃dɥ ɛ̃fidelite.
sə fy dɔ̃k œ̃ kʁimə pasjɔnεl, e la ɡənɔ̃ e sɔ̃ fisz- əʁe dε pεnə leʒεʁə.
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Poesie sans commentaire

14/05/2025Poeme-France
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Texte Enigme
Du 11/05/2025 23:51
L'écrit contient 439 mots qui sont répartis dans 1 strophes.