Texte:« Je Pense, Donc Je Suis ».
A Propos du Texte
Une prose réflective.
Le Texte
L’on nomme Vertu, habituellement, tout ce qui nous porte à « faire le bien » : charité, justice, patience, tempérance, pardon, … .
Certains grands penseurs, ou au moins un, pensent que la vertu ne peut être qu’acquise : elle est le fruit de l’éducation. Pourtant, d’après mes lectures, un autre penseur tout aussi émérite pense que : « la beauté de l’âme est la vertu dans son ensemble » ; ce qui est exactement une pensée contraire à la précédente, que la vertu serait innée et non acquise. Quant à moi, le plus médiocre d’entre tous, je pense modestement que c’est en forgeant que l’on devient forgeron ; un gars du village a des prédispositions importantes : la force, le courage, la capacité à résister à de trop fortes chaleurs, etc… mais passe tout son temps à courir le jupon et à se soûler dans les divers bars et cafés de la région !
Par contre, un autre est maigrichon, pas très fort, mais il a le moral, surtout, pour moi et aussi pour un défunt ami, une vertu très importante, ou peut-être une des plus importantes est : la passion.
Oui, il est maigre, il ne sera pas forgeron, mais sa passion est telle que pour finir, le Roi finit par lui accorder la médaille du meilleur forgeron ! Et pourtant… ce n’est pas là du tout la Vertu principale, à mon avis. Il faut que je parte d’un exemple réel pour vous amener à me comprendre. D’abord, je rends immensément hommage au courage, à la témérité (par exemple celle qui fait que ce jeune fonce dans une maison en feu pour y sauver l’occupant ; ou qu’il plonge dans le fleuve glacial pour sauver une personne à la dérive, etc… ) , enfin, bon, toutes ces vertus qu’on admire, qu’on honore… Mais l’exemple de ma propre vie m’a fourni la certitude de quelle est la VERTU PRINCIPALE.
Il y a quelques années d’ici, je me livrai à une joute, dont je ne citerai pas le célèbre nom, et m’y cassai un bras ; ma convalescence fut longue (plus de six mois) et incertaine : après être guéri, un éminent spécialiste me dit : « vous avez eu bien de la chance de ne pas avoir perdu votre bras ! ». Je n’ai aucune séquelle, sauf qu’il m’arrive de regretter ; six mois de convalescence, le temps c’est de l’argent, et vraiment j’aurais pu éviter cette joute en disant simplement : « non, je ne me livre pas à ce genre de jeu ! ». Je garde quand même une vilaine cicatrice sur le bras, qui m’a valu les remarques de quelques belles s’étant aventurées dans ma pauvre vie : « oh, c’est pas beau ». Quel est le rapport avec cet écrit où je parle de la Vertu principale : eh bien, j’y vais direct : elle s’appelle la… résignation ! Je prends encore un autre exemple ; j’ai connu un homme très brillant, il avait tout : le charme, la beauté, un bon métier, l’argent, etc… mais ne pouvait supporter sa petite taille d’1m59 ! Il aurait tant aimé mesurer… 1m65 !
Eh bien la voilà la Vertu principale : S’ACCEPTER TEL QUE L’ON EST, TEL QUE LES VICISSITUDES DE LA VIE NOUS ONT MODELES ! C’est de la résignation.
Et à 66 ans, donc après une déjà longue vie, j’ai acquis l’intime conviction que c’est bien elle, la… « Vertu principale ».
Certains grands penseurs, ou au moins un, pensent que la vertu ne peut être qu’acquise : elle est le fruit de l’éducation. Pourtant, d’après mes lectures, un autre penseur tout aussi émérite pense que : « la beauté de l’âme est la vertu dans son ensemble » ; ce qui est exactement une pensée contraire à la précédente, que la vertu serait innée et non acquise. Quant à moi, le plus médiocre d’entre tous, je pense modestement que c’est en forgeant que l’on devient forgeron ; un gars du village a des prédispositions importantes : la force, le courage, la capacité à résister à de trop fortes chaleurs, etc… mais passe tout son temps à courir le jupon et à se soûler dans les divers bars et cafés de la région !
Par contre, un autre est maigrichon, pas très fort, mais il a le moral, surtout, pour moi et aussi pour un défunt ami, une vertu très importante, ou peut-être une des plus importantes est : la passion.
Oui, il est maigre, il ne sera pas forgeron, mais sa passion est telle que pour finir, le Roi finit par lui accorder la médaille du meilleur forgeron ! Et pourtant… ce n’est pas là du tout la Vertu principale, à mon avis. Il faut que je parte d’un exemple réel pour vous amener à me comprendre. D’abord, je rends immensément hommage au courage, à la témérité (par exemple celle qui fait que ce jeune fonce dans une maison en feu pour y sauver l’occupant ; ou qu’il plonge dans le fleuve glacial pour sauver une personne à la dérive, etc… ) , enfin, bon, toutes ces vertus qu’on admire, qu’on honore… Mais l’exemple de ma propre vie m’a fourni la certitude de quelle est la VERTU PRINCIPALE.
Il y a quelques années d’ici, je me livrai à une joute, dont je ne citerai pas le célèbre nom, et m’y cassai un bras ; ma convalescence fut longue (plus de six mois) et incertaine : après être guéri, un éminent spécialiste me dit : « vous avez eu bien de la chance de ne pas avoir perdu votre bras ! ». Je n’ai aucune séquelle, sauf qu’il m’arrive de regretter ; six mois de convalescence, le temps c’est de l’argent, et vraiment j’aurais pu éviter cette joute en disant simplement : « non, je ne me livre pas à ce genre de jeu ! ». Je garde quand même une vilaine cicatrice sur le bras, qui m’a valu les remarques de quelques belles s’étant aventurées dans ma pauvre vie : « oh, c’est pas beau ». Quel est le rapport avec cet écrit où je parle de la Vertu principale : eh bien, j’y vais direct : elle s’appelle la… résignation ! Je prends encore un autre exemple ; j’ai connu un homme très brillant, il avait tout : le charme, la beauté, un bon métier, l’argent, etc… mais ne pouvait supporter sa petite taille d’1m59 ! Il aurait tant aimé mesurer… 1m65 !
Eh bien la voilà la Vertu principale : S’ACCEPTER TEL QUE L’ON EST, TEL QUE LES VICISSITUDES DE LA VIE NOUS ONT MODELES ! C’est de la résignation.
Et à 66 ans, donc après une déjà longue vie, j’ai acquis l’intime conviction que c’est bien elle, la… « Vertu principale ».
PostScriptum
OK.

Écrivain Poldereaux
Poldereaux a publié sur le site 2361 écrits. Poldereaux est membre du site depuis l'année 2019.Lire le profil de l'auteur poète PoldereauxSyllabation De L'Écrit
Phonétique : « Je Pense, Donc Je Suis ».
lɔ̃ nɔmə vεʁty, abitɥεllmɑ̃, tu sə ki nu pɔʁtə a « fεʁə lə bjən » : ʃaʁite, ʒystisə, pasjɑ̃sə, tɑ̃peʁɑ̃sə, paʁdɔ̃, …sεʁtɛ̃ ɡʁɑ̃ pɑ̃sœʁ, u o mwɛ̃z- œ̃, pɑ̃se kə la vεʁty nə pø εtʁə kakizə : εllə ε lə fʁɥi də ledykasjɔ̃. puʁtɑ̃, dapʁε mε lεktyʁə, œ̃n- otʁə pɑ̃sœʁ tut- osi emeʁitə pɑ̃sə kə : « la bote də lamə ε la vεʁty dɑ̃ sɔ̃n- ɑ̃sɑ̃blə », sə ki εt- εɡzaktəmɑ̃ ynə pɑ̃se kɔ̃tʁεʁə a la pʁesedɑ̃tə, kə la vεʁty səʁε ine e nɔ̃ akizə. kɑ̃ a mwa, lə plys medjɔkʁə dɑ̃tʁə tus, ʒə pɑ̃sə mɔdεstəmɑ̃ kə sεt- ɑ̃ fɔʁʒɑ̃ kə lɔ̃ dəvjɛ̃ fɔʁʒəʁɔ̃, œ̃ ɡaʁ dy vilaʒə a dε pʁedispozisjɔ̃z- ɛ̃pɔʁtɑ̃tə : la fɔʁsə, lə kuʁaʒə, la kapasite a ʁeziste a də tʁo fɔʁtə- ʃalœʁ, εtseteʁa… mε pasə tu sɔ̃ tɑ̃z- a kuʁiʁ lə ʒypɔ̃ e a sə sule dɑ̃ lε dive baʁz- e kafe də la ʁeʒjɔ̃ !
paʁ kɔ̃tʁə, œ̃n- otʁə ε mεɡʁiʃɔ̃, pa tʁε fɔʁ, mεz- il a lə mɔʁal, syʁtu, puʁ mwa e osi puʁ œ̃ defœ̃ ami, ynə vεʁty tʁεz- ɛ̃pɔʁtɑ̃tə, u pø tεtʁə ynə dε plysz- ɛ̃pɔʁtɑ̃təz- ε : la pasjɔ̃.
ui, il ε mεɡʁə, il nə səʁa pa fɔʁʒəʁɔ̃, mε sa pasjɔ̃ ε tεllə kə puʁ finiʁ, lə ʁwa fini paʁ lɥi akɔʁde la medajə dy mεjœʁ fɔʁʒəʁɔ̃ ! e puʁtɑ̃… sə nε pa la dy tu la vεʁty pʁɛ̃sipalə, a mɔ̃n- avi. il fo kə ʒə paʁtə dœ̃n- εɡzɑ̃plə ʁeεl puʁ vuz- aməne a mə kɔ̃pʁɑ̃dʁə. dabɔʁ, ʒə ʁɑ̃z- imɑ̃semɑ̃ ɔmaʒə o kuʁaʒə, a la temeʁite (paʁ εɡzɑ̃plə sεllə ki fε kə sə ʒənə fɔ̃sə dɑ̃z- ynə mεzɔ̃ ɑ̃ fø puʁ i sove lɔkypɑ̃, u kil plɔ̃ʒə dɑ̃ lə fləvə ɡlasjal puʁ sove ynə pεʁsɔnə a la deʁivə, εtseteʁa… ) , ɑ̃fɛ̃, bɔ̃, tutə sε vεʁtys kɔ̃n- admiʁə, kɔ̃n- onoʁə… mε lεɡzɑ̃plə də ma pʁɔpʁə vi ma fuʁni la sεʁtitydə də kεllə ε la vεʁty pʁɛ̃sipalə.
il i a kεlkz- ane disi, ʒə mə livʁε a ynə ʒutə, dɔ̃ ʒə nə sitəʁε pa lə selεbʁə nɔ̃, e mi kasε œ̃ bʁa, ma kɔ̃valesɑ̃sə fy lɔ̃ɡə (plys də si- mwas) εt ɛ̃sεʁtεnə : apʁεz- εtʁə ɡeʁi, œ̃n- emine spesjalistə mə di : « vusz- avez- y bjɛ̃ də la ʃɑ̃sə də nə pa avwaʁ pεʁdy vɔtʁə bʁa ! ». ʒə nε okynə sekεllə, sof kil maʁivə də ʁəɡʁεte, si- mwa də kɔ̃valesɑ̃sə, lə tɑ̃ sε də laʁʒe, e vʁεmɑ̃ ʒoʁε py evite sεtə ʒutə ɑ̃ dizɑ̃ sɛ̃pləmɑ̃ : « nɔ̃, ʒə nə mə livʁə pa a sə ʒɑ̃ʁə də ʒø ! ». ʒə ɡaʁdə kɑ̃ mεmə ynə vilεnə sikatʁisə syʁ lə bʁa, ki ma valy lε ʁəmaʁk də kεlk bεllə setɑ̃ avɑ̃tyʁe dɑ̃ ma povʁə vi : « ɔ, sε pa bo ». kεl ε lə ʁapɔʁ avεk sεt ekʁi u ʒə paʁlə də la vεʁty pʁɛ̃sipalə : ε bjɛ̃, ʒi vε diʁεkt : εllə sapεllə la… ʁeziɲasjɔ̃ ! ʒə pʁɑ̃z- ɑ̃kɔʁə œ̃n- otʁə εɡzɑ̃plə, ʒε kɔny œ̃n- ɔmə tʁε bʁijɑ̃, il avε tu : lə ʃaʁmə, la bote, œ̃ bɔ̃ metje, laʁʒe, εtseteʁa… mε nə puvε sypɔʁte sa pətitə tajə dœ̃ εm sɛ̃kɑ̃tə nəf ! il oʁε tɑ̃ εme məzyʁe… œ̃ εm swasɑ̃tə sɛ̃k !
ε bjɛ̃ la vwala la vεʁty pʁɛ̃sipalə : saksεpte tεl kə lɔ̃n- ε, tεl kə lε visisitydə də la vi nuz- ɔ̃ mɔdələ ! sε də la ʁeziɲasjɔ̃.
e a swasɑ̃tə siz- ɑ̃, dɔ̃k apʁεz- ynə deʒa lɔ̃ɡ vi, ʒε aki lɛ̃timə kɔ̃viksjɔ̃ kə sε bjɛ̃ εllə, la… « vεʁty pʁɛ̃sipalə ».
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Commentaire Sur La Poesie

24/09/2025 13:24Alisse
J’ai beaucoup aimé votre texte. La façon dont vous expliquez que la vraie vertu, c’est d’accepter qui l’on est et ce que la vie nous apporte, est très touchante et facile à comprendre.
Texte Pensée
Du 23/09/2025 22:03
L'écrit contient 574 mots qui sont répartis dans 1 strophes.