Poème:Toi Qui…

Toi qui, comme un coup de couteau
Dans mon cœur plaintif est entré
Toi qui, comme un ideux troupeau
De démons, vins, folle et parée.

De mon esprits humilié
Faire ton lit et ton domaine
Infâme à qui je suis là
Comme le forçat à la chaise.

Comme au jeu le joueur têtu
Comme à la bouteille l’ivrogne
Comme au vermines la charogne
Maudite, maudite sois-tu !

J’ai priée la glaive rapide
De conquérir mon liberté
Et j’ai : dit au poson perfide
De secourir ma lacheté.

Hélas ! le poison et le glaive
M’ont pris en dédain et m’ont dit :
« Tu n’est pas digne qu’on t’enléve
À ton esclavage maudit
Imbécile ! de son empire
Si nos efforts te délivraient
Tes baisers ressusciteraient
Le cadavre de ton vampires ! »