Poème:Le Loup

Le loups blanc
Un loup solitaire et abandonné, et cela depuis des années,
Erra toute sa vie, sans avoir de but précis.
Il marchait de par la force du vent, en observant tous les changements,
Des personnes alentours, sans vraiment attendre son tour.
Certains arrivaient, d’autres disparaissaient,
Mais toujours esseulé, il restait de son coté.
Pour lui le temps n’existait pas, il ne ressentait aucunes joies,
Seulement un vide profond, sans vraiment en comprendre le fond.
Pour lui la vie était sans saveur, à part le parfum des fleurs,
Mais son cœur restait toujours vide, et ses yeux si humides.
Mais en cette fin d’été, d’un coup il s’est arreté,
Il n’était plus question d’avancer, ni mème de bouger.
Pour lui s’était la fin, car il n’avait plus goût à rien,
Alors il trouva un arbre pour s’y blottir, et s’y laisser doucement mourir.
Son cœur de chagrin saignait si fort, qu’il sentit enfin la mort,
Ses tourments allaient cesser, le soulagement de ne plus y penser.
Mais soudain à l’apogée, de sa mort il fût tirée,
Par une main d’une tendre douceur, qui vînt lui caresser le cœur.
Elle était la à le regarder, les yeux emplis d’une grande bonté,
Sans un mot elle lui sourit, et à son tour il lui rendit.
Une louve solitaire, qui sans grande manière,
A su caresser son cœur, et essuyer ses pleures.
Pour lui tout a changé, il sut enfin qu’il pouvait partager,
Tout cet amour oublié, depuis toutes ces années.
Pour cette louve merveilleuse, et si belle à ses yeux,
A son tour il peut l’aider, a son tour il veut l’aimer.
Qu’elle sache dés à présent, qui lui donne ses sentiments,
Il sera la pour la protéger, et ce jusqu’à l’éternité.