Poème:Dimanche Souffrance

De cette soirée sans idée
Je divague à de lourde image
De tes mots posés sur moi
Ce que je redoutais et tant pensé

Je savais que ce jour allais arriver
Mais cette souffrance en ce dimanche
Est arrivé a me piéger
Sans que je ne réagis a ton ignorance

Tant que ton cœur s’occupe de son ôte
De moi j’en suis meurtri et ces larmes
De sang qui coule sur mes joues pales
Arrive a me faire mourir de peine

Toujours prendre des baffes de ca,
Sans pouvoir maîtriser cette écorce
Mon corps ne demande qu’a tenir
Mais mon cœur ne demande qu’a s’enfuir

Sur c ligne je met toutes mes souffrances
Tant illustré de ces messages si convoités
De ces gens qui prennent le mal en disgrâce
Arrivé au chevet sans savoir ce que je dois distiller

Si ma vie mérite que tu me rende si obnubilé
De tes vagues de détresse, a croire que je suis cinglé
De rire de mes douleurs ignorées mais tant présente
Comme se noir qui m’envahit depuis cette nuit

Ce dimanche qui restera un poignard
Une peau usé par tant de combat
Souillé par l’alcool et l’envie cauchemar
D’un être près a sauté sur un plomb bien caché

D’un mal être impuissant, d’une liberté explorer
Pourtant le bonheur est sur chaque pas
De ce que j’ai tant recherché à donner
Sans que tu ne puisse vraiment t’y intéresser

Ces lames qui s’éclatent sur ce rocher si dur
Que ces écumes ont tant façonnées
Au désir d’un bleu, d’un rayon de torture
Dont tu as tellement joué

Sache que ce dimanche
Tu aura causé en moi des crevasses
D’un désespoir sans pouvoir hurler
Que j’en peu plus de vivre sans pouvoir
Tous plaquer et laisser tous filer
Vers une lueur tant demandée

Haie moi, lâche moi, laisse moi
Partir rejoindre ceux qui n’y sont plus
Face a cette porte ouverte sans que tu daignes
Me retenir, sans remord et sans peine

Laisser s’user mes écritures éclatées
D’un jour de printemps au soleil rayonnant
Aux nuits si tragiques d’un comique
Qui me regarde jouissant de mon sanglant

Esprit qui me supporte, ce bonheur
Qui sort de cette musique de mort
Qui ressemble au son que je t’ai donné
Au gré de ses merveilleuses lueurs

Celle de cet homme qui me regarde
Chaque soir me détruire et qui attend
Sagement qu’elle me quitte enfin
Sa fourche me pèse tant

A dieu soleil
La nuit s’abreuve d’étincelles
Espérant qu’elles n’exploseront
Pour me faire continuer comme un con
Dans une idée que je croyais si vielle