Poème:Ballade

J’avance seule dans cet épais brouillard de blanc.
Un parfum flotte, je suis perdue, le parfum de la matinée d’été.
La lumière douce et chaude du soleil transperce ce ciel de coton.
Au plus profond de moi même j’ai peur, peur de ne pas retrouver mon foyer.
Je suis dans une forêt de steppes, le pin, le thym, le romarin chatouille mes narines.
Mais où est l’odeur de flots marin ?
Où suis je me répète encore, toute cette flore qui s’étend à moi.
Dans le contre bas une rivière, j’entends son roucoulement au loin.
Le foin, l’odeur est si forte, une porte me voilà dans une ferme.
Protéger de ce ciel d’aveugle, une vache meugle.
Le cri d’un aigle, petit à petit le brouillard se dissipe.
Et je découvre ce beau spectacle, un ballet d’aigle, d’hirondelle.
Je descends et je vois cette eau si claire, où des petits poissons remonte le courant.
Cet endroit si accueillant, charmant, je me baigne l’eau est encore fraîche si vivifiante.
Le soleil est haut maintenant, je remonte pour déguster à la ferme du lait frais.
Je raconte mon aventure dans ce coin de verdure, je me suis réveillée pleine de courbatures.
Ils se sont demandé comment une créature peut se perdre dans la nature ?
Je suis tombé en faisant croche pied avec une racine mais voilà je suis somnambule, alors dans le crépuscule me croyant dans un rêve j’ai avancé sans savoir où j’étais.
Evidemment une fois réveillée j’étais vraiment perdue sans repère puis j’ai couru m’abriter de ce brouillard.
Hé bien il n’est pas trop tard, prenez un âne et rentrer chez vous près de la marée, l’âne reviendra avec rapidité. Je les remercie et m’éloigne sous le soleil ardent.