Texte:Une Sœur

Que les liens qui nous ont unis, se soit déliés à mesure du temps qui passe
L’écart entre nous,
N’empêche rien aux sentiments de se ranimer.
S’être apprivoisées, combattus, aimés et détestez…
Le fil de mes pensées reste inchangés.
Aucun oublié ne sera observée, le passer est ce qu’il est.
Nos démêlés, reste les barrières que nous avons installés entre nous…
En ressentant souvent de la colère, voir du dégout à ton égard,
Ne me fais pas oublier, pourtant, que je resterais à tes côtés.
La vie qui est pleine de surprise en tous genres,
Nous éloigne peu à peu.

Il y ’a des expériences, des vies que nous devons mener seule, séparés,
Je ne demande rien, car je ne veux rien qui vienne de toi.
Les gens s’égarent, tout en parlant à notre place d’une situation qui ne les regarde pas…
L’origine de nos problèmes, reste d’une nature trop aimante…
Les blocages de l’enfant, reste d’insécurité.

L’écart, qui nous ont rapprochées en grandissant et devenue un fardeau,
Comportement de deux générations qui s’entrechoque,
Faisant des victimes, les coupables…

À bien des égards, nous devons rendre à chacune ce qui lui appartient
Les moments que l’on a loupés, les déceptions venant d’un malentendu,
Avoir une sœur, n’est pas de tout repos,
C’est parfois de la rancœur, et parfois de la joie.
Je ne pourrais le dire en face de toi.
Ma fierté serait en jeu, alors je t’écris ici,

Âpres les années passées,
Nos lacunes qui restent à combler,
Je pense t’aimais, toujours comme la sœur qui te voyait avancer pas à pas,
De loin, mes yeux cherches toujours ton regard,
Me gardant en sécurité, bien que je le craigne plus qu’avant…

Enfin, à la sœur qui est là,
Si l’on ne se comprend pas
Restons ensemble, grandissons encore et regardons-nous tel que la vie nous a faites.