Texte:Et Alors…

J’ai toujours rêvé…
Et aussi loin que je remonte dans mes souvenirs, j’aime l’attention, me sentir entourée de personnes qui me regarde me procure beaucoup de satisfaction personnelle et presque, tel Aphrodite qu’on regarde avec envie, tel narcisse se complimentant… je m’aime, qu’on m’aime… et c’est ainsi.

Je veux qu’on espère me parler ou pouvoir ne serait-ce que s’approcher. J’aime les regards mais pas insistant ceux qui trahissent une trop longue obstination. De manière générale, je n’aime pas les gens, mais leur attention. Je n’aime pas leurs conversations, c’est ennuyeux et basées sur rien. Je n’aime pas leurs faux airs amicaux hypocrites qui tiennent un couteau de cuisine en sirotant leurs sodas qu’ils boivent par habitudes de modes… Leurs mots sont souvent imaginaires, trouvés parce que le vrai eux n’apparaît pas.
Je n’aime pas leurs gestes, charmants innocemment inutile… l’énergie pour rien. Je n’aime pas leurs rassemblements de troupes qui font de leurs appartenances un fort sentiment de compter pour la seule unique fois de la journée. Mais je peux parfois aimer ses moments, regarder comment cet enchaînement peut avoir lieu et prendre le dessus, la nature ou la devise de la société.
Je ne suis ni moi, ni eux, je ne suis pas non une édition limitée, car par milliers y en à des comme moi, on a les mêmes réactions, résonnements, faits les mêmes choix, se remémorant qu’une place ça se travaille, ça se force, ça s’endure, ça se recrée et ça n’est pas toujours bien fonder dans leurs principes de justice institutionnelles… mais plutôt naturelle, la seule qui pourrait régir, une pensée, ADN de nos chairs, ancienne ressurgissant pour le compte de nos humeurs dominatrices.

Je n’ai pas non plus cherché à les aimer, malgré l’envie profonde de ne plus penser par moi-même, juste prendre le temps de déconnecter pour faire cette ambiance particulière, d’une bulle amical groupé par ce lien de filiation comme un nouveau feelings.
Quand je suis arrivée à l’école, les codes étaient simplement simple, établies depuis des temps infinies… se fondre pour trouver un groupe ressemblant à une nouvelle famille similaire en âges, esprit, gestes, façon de faire… et j’en passe… les levers, les rentrées, les alarmes, les rangs dans la cours, les chaises alignées, les yeux fixés, les livres ouverts, les pieds ancrés, les cheveux coiffés, le temps pour parler et celui du silence, le temps pour prendre son repas, celui de repartir, souffler et recommencer un système à la maison.

Je me fiche de savoir qu’il ne m’aime pas parce que je ne fais pas à sa manière, mais je le regarderais… parce que je veux, voir, peu être… qu’il pourrait me trouver une autre images qui correspondrait à un nouvel espoir de sortir de ses carcans et de le surpasser. Sssh…

Je suis patiente – enfin – j’emploie mon obstination entêtée à parfaire un exercice difficile pour certains, dans lequel, je peux parfois rendre cela pour un don naturel… exceptionnelle. Celui de vouloir éternellement analyser, leurs regards et les gestes de leurs pensées à leurs mots il y a deux pas. Je n’y ai pas toujours trouvé la logique, mais je pense que c’est comme ça que ça doit se faire. Un ordre établi. Une architecture de bois ;

À croire que j’en retiens d’une morale douteuse presque un sentiment précieux, d’agitation cérébrale provoquée par le simple fait que je puisse plaire pour ne plus penser au fait d’intégrer quelques choses qui me dépassent. Une tache quotidienne, qui me désespère d’épuisement de penser que je ne serais parfaire un sentiment d’appartenance remplissant amplement le manque de vie tendrement entre chacun qui existe sur cette terre… c’est lassant mais ma névrose se fait petite, même mignonne.

Et alors…