Texte:Sous L’eau

Si seulement ce soir et tous les autres,
Dans la douche, l’eau jeter pourrait dissoudre les brides du film que tu me laisses,
Pauvre scénario américain qui ne tournes pas vraiment bien…
Et l’on ne se connaissait pas forcément, entre nous tout est arrivé très vite.
Viens chez moi, car je t’aime et te veux proches
Si jeunesse se veut naïve, alors je l’étais,
Peu être en espérant mon conte de fées, que l’on ma tant raconté.
Mais l’histoire se coupe toujours en deux, le tant d’une pause
La nuit est toujours propice aux secrets, aux fantômes.
Te voulant mon prince charmant, idéaux de mes années d’enfant…
On sait promis de belles promesse, vivre à deux jusqu’à l’ivresse.
Le feu se fait fort, la chaleur hante encore nos cœurs de cette passion,
En se tenant la main, l’acte en fut confiant, sans expérience
Mais ça ira parce que je suis dans tes bras.
Tout s’annonce très vite, mais l’on a su construire un chez-nous comme les gens disent.
Toutes ces nouvelles perspectives, tant de belles choses…
Quant au soir la fatigue du jour passés s’annonce, et ne veux que de la tendresse
Quand tu étais d’attaque, une folie prenante dans tes yeux, de l’euphorie…
Ce n’était pas courant, un rappel, deux rappel, au soir du troisième
Rien n’est plus aussi complaisant.
Des mots au gestes déplacés et répétitifs, des scènes si j’en refuse de plein droit.
C’est la honte d’en parler, c’est le déni des faits, c’est le cauchemar de rentrer dans son propre chez soi, c’est la méfiance envers tout le monde, c’est se cacher, se renfermer au monde qui suppose peu-être… Des années à se reconstruire personnellement, des très bas et très hauts.
L’on ne sait jamais ce qu’il se passe derrière les portes des maisons fermés à clés…