Poème:Prisonnier D’un Monde

Si je pars et qu’ils se souviennent
D’une version de moi, à leurs façons
Une image copier coller

Cette illustration incomplète
Du moi, qui suis-je moi ?
Pour leurs plairent quand je meurs

Quand l’on meurt à petit feu, sous leurs yeux
Et cette franchise, qu’ils brandissent
C’est seul qu’ils maudissent

La personne humaine
Acteur d’un destin
Un contre tous.

Les choses aimées, envolés
Les choses cassées mis de côté
L’insistance du silence devant l’adversité

C’est comme cela, que brisé
On recommence.
Un jour de plus, rien que d’y penser

Si je saute, que va t’il rester
De leurs mélanges empoisonnés
Leurs scénarios bien tracés

Petite est la vie, d’ici
Réduite à un faux
Déçu de naître dans leurs espérances

Eux qui ne connaissent qu’une vision
Que perdure dans cette génération
La candeur de ces rêves poussières

Dans les lambeaux de ces sourires
La pâleur de mon rire
Non je ne m’enfuis pas, il est tard

Votre chose est ici-bas, là
Une chose qui tente et essaye
En quête d’une sensation effleurée

La douceur de la joie
Les larmes d’un moment presque inespéré
Allez guetter et brimé

De simples faits et gestes empreint d’innocence
Ma magie, c’est ma résilience
Vous pourrez me tuer, jamais vous ne l’aurez…

La patience de l’espoir
Emprisonné dans un jardin secret
Et si mon âme et telle qu’elle est, sachez

Que de vous, je m’en vais
Vivre à en espérer
Craquer à croquer la vie

Oui, dans mes rêves je m’en vais
Et même attaché à vos entrailles
Coincées, j’ai gagné.