Poème:Je Croyais Que C’était L’amour

Je pensais d’abord que c’était le grand amour
J’étais plus hâtif que je ne l’imaginais
Fou et vif, aucune sagesse ne m’ornait.
Naïf, comme me disaient les roses tout autour

Oui, je croyais à tort que c’était de l’amour,
Comme si, malgré la fatigue, il revenait
Comme si, des ailes de bonheur me donnaient
Avec lesquelles je plane avec les beaux jours.

J’ai troqué mon silence et ma sérénité,
J’ai vendu mon repos, perdu ma vérité.
Qui d’autre a chéri ses mirages, comme moi ?

Debout, seul, face au temps, au vent, au désarroi,
Je supplie les saisons de fleurir à nouveau…
Mais je me blâme en vain, quel funeste cadeau.