Poème:Grand Ecart

De la rosée du matin… … …
À la candeur d’un rosé du soir
De l’indicible méfiance… … … .
A l’incommensurable espoir
De l’aube fraîche… … … … …
Au crépuscule tombant
De la simple névrose… … … …
Au trouble du comportement.

De l’arrogance de certitudes… … …
À l’humilité des doutes
De la fringuante stature… … … … … .
À l’élégance absoute
De la foi inébranlable… … … … … … . .
À l’incrédule croyance
De l’habituelle déveine… … … … … …
À la rarissime chance.

De l’incompréhension totale… … … .
À l’empathie sectaire
De la naïveté maladroite… … … … … . .
À l’assurance vulgaire
De l’absolu savoir… … … … … … … …
À l’ignorance flagrante
De l’innée mérite… … … … … … … …
À l"acquisition insolente

De la mortelle lassitude… … … … … .
À l’entrain forcé
De la profonde gratitude…
Au mauvais gré
De la bien séance… … … … … … …
À l’innocente impolitesse
De l’imprécision ultime… … … … … .
À l’unique justesse.

De tous ses états d’âme variés et perplexes,
De tous ses opposés soudains et complexes.
J’observe et m’applique avec une incroyable souplesse,
Au grand écart des pointillés d’une vie sans prouesses.