Poème:Le Verdict Idéal

Moitié endormi, un vent frappe à ma porte.
Il veut le compte de mes pensées sur la statistique universelle.
Ainsi, je sautais de mon lit,
Témoignant du comportement du Mien.
Oui. Je lui parlais de ces guerres quotidiennes
Qui étaient pour un nivellement du sang
D’avec l’Eau des mers ;
De cette suprématie de l’argent
Qui avait ruiné l’usine de la paix, de l’amitié désintéressée.
On n’accouchait plus de colombes ;
Dans les parcs de la spiritualité, l’espèce y était rare.
Dans les endroits miraculeux d’existence, elles y étaient entachées.
Alors le Vent, par des souffles pitoyables,
Refusait de conduire de l’impur,
Refusait de se lier avec le maculé.
Il n’y avait plus d’or de bonheur,
Il n’avait plus de fraternité digne des fils d’Israël.
L’or se qualifiait par le sang,
L’or conditionnait la fraternité.
Verdict idéal ne pouvait dépasser le délaissement
De l’usine de poison ;
Ce faisant, je me recoucherais sur mon lit,
Entraînant ainsi tous mes pairs à ce repos
Et n’espérant plus entendre des Toc, Toc ;
Remerciant le verdict de ne plus percevoir
En moi des gardes stoïques.