Poème:Perspective Et Dimension

Un lutin magique ma dit
Au creux de mon éclosion matinal
Que quelqu’un au regard anéanti
Et qui semblait être peu banal
Paressais sur le même banc isolé
Mais dans une autre dimension
Et dans cette étrange connexion
Essayer de concilier un baiser
Abracadabrant ou même identique
Que de jongler dans les sillons qui force l’age
Sur les ridules de nos envies chimérique
Que je colore à la teinte pastel mes adages
Débarrasser de ma carapace torturante
Et s’ouvrir a l’autre sans même se connaître
Un régal agrume en ce festin d’idées délirantes
Ou se laisser mourir puis renaître
Comme unique vision le même astre reine
Parmi l’immensité de nos galaxies dispersées
Pulvériser tel un imperméabilisant de peine
Carnaval aux réverbères lunaires masqué

Puiser dans les blessures vivantes
Que font la rivière de nos existences
Sculptant la façade d’une buée enivrante
Jusqu’a ne plus distinguer le vrai des apparences
Il y a ces petits moments qui dégivrent
On ne sais pas trop comment ni pourquoi
Un peu comme un verre de trop celui qui enivre
Mémoires cloison de château de bouffon et de roi
Alors je serai le vase de porcelaine ternie
Pour que tu puisses être l’eau fluide
Nous permettrons à la rose de se maintenir
Superbement sur sa tige irrésistible guide
Puis nous en récolterons ses pétales
Mutilateurs qui couvriront notre futur
Comme revêtement de notre humble étable
Cette comète irradiera et fera notre armure