Prose:126084 - Sans Titre
La Prose
La rencontre
Ou
La seconde approche
Le jour sera venu, nous irons prendre un café, dans un bar simple et tranquille. La où quelques âmes viennent se perdre au comptoir, pour noyer leur vie ou la partager… Je me tiendrais calme, n’osant vous regarder… nous parlerons de tous, partagez moi votre sud, je vous livrerais mes Est… nous parlerons ainsi car j’ai besoin de cela, ce sera ma seule exigence… si vous me le permettez… Et là je souris, devinez pourquoi… j’ai besoin de votre accord… cela deviendrait il plus fort que moi… c’est une mélodie sans paroles, que nous jouerons, hors du temps. Je chanterais les yeux fermés en courbant le cou… nous partirons, vous m’emmènerez dans un lieu que vous aurez fait notre pour quelques heures… je me métamorphoserais… . vous me dirais la terre brûlée, je vous dirais les âmes proscrites… une sensualité mélangée de pudeur. Ses belles mains quand elles se posent sur mon épaule… je suis la fragilité et la force, vous êtes la vie et la mort… je ne vous promet rien, mais je vous donnerais tout. A force de patience et de temps… dans ce lieu, vous me prendrais en main, vous ne serez point en terre conquise, et je serais anxieuse. Quand je vous écrit ses mots Cesaria Evora me tient compagnie en son « petit pays »… j’aime que la musique m’emporte au fil de mes mots et que je m’oublie en elle, que tout autour de moi ne soit plus et que je me livre a elle en ondulant mon corps, sous son emprise… c’est cet abandon là que je désire avec vous. Je vous que vous goûtiez a mes larmes… Même si je dois aller en rampant, en pleurant et suppliant, j’irais là où vous me demanderez, quitte a frôler la Nuit, a m’enfoncer dans les pénombres du Styx, j’irais… Une salsa flamenco vient prendre la relève et la pluie s’éloigne, elle a sentit la chaleur…
Je le laisse me mener dans les couloirs sombres, il ouvre la porte, et je le suis d’un pas fléchissant. J’ai tellement attendue ce moment que tout en moi s’émeut. La pièce est d’un décor sans prétention. Nous allons colorer ces murs me dit-il… est-il aussi angoissé que moi… il parait calme, ses gestes sont surs et sa voix posée. Je n’ose parler, je crains trop ce que pourrait donner comme son ma pauvre voix… ma gorge est nouée et sèche. Ven, ven, no tienes miedo… je m’approche, doucement… il me montre le sol. Je le regarde, quelques secondes, un peu perplexe… déjà… le temps est arrivé, m’y voici… puis je me met sur les genoux, mains au parquet et je m’avance vers lui… la croupe dirigée vers le ciel, les mains tendus vers Lui, la robe remontant sur mes reins…
Je ne gagnerais point le sud, mais je tacherais d’en saisir la brûlure. sa terre aride, son soleil harassant, sa pesante chaleur… oui, c’est cela que je désire connaître… que je vous demande de me tracer sur ma peau… tracez moi le sud… j’aime vos mots, qui déjà me transporte, ce feu qui anime vos pensées quand vous les posaient sur papier… Faites le moi sentir, offrez moi sa morsure. Je veux le sel qui provoque l’érosion de la terre, je veux être une terre mangée par le sel et la chaleur, je veux être phénix et renaître de mes cendres. mourir pour renaître… de Vous… par Vous… je ne veux point m’accaparer le Sud, je veux le toucher du bout des doigts, je ne veux point le verbe haut, je veux conjuguer tout bas… oui j’ai le sang qui bouillonne, oui j’attendrais que vous me offrez son goût et son chant sur mes lèvres et ma peau… je ne l’aurais pas gagné, le sud est indomptable, n’est ce pas, insondable comme les écrits… rien n’est un acquis, c’est une lutte de chaque jour, et j’aime ce combat, qui me tient alerte et me fais avancer… je n’aime pas l’acquis, c’est triste et fade… je veux du corps a corps, pour mieux venir en rampant, chercher la caresse de son souffle chaud. Je veux être frôlée, perdre la tête de désir et devoir, attendre, face a moi même, face a vous… que proscrite, par la lanière, je comprenne, oui, ce que c’est que de gagner sa place, un instant près de vous… ce qui a été fais ne sera point a refaire… mais ce qui a été saisie ne sera point perdue, mais chaque approche sera un défi…
Elle est assise, comme il se doit, assise sur une chaise, il y a le rayon d’un lampadaire qui discrètement remue dans la nuit… elle attend ce qu’il lui a dit… il se tourne vers elle sans qu’elle n’ai eu le temps de le dévisager… d’entrevoir son visage, elle devine les geste furtifs… légers bruits métalliques. Elle recule, elle fait tomber la chaise, il ordonne calmement qu’elle revienne s’asseoir faute de quoi… elle entend dans la pénombre siffler un ceinturon… c’est effrayant, c’est enivrant… Elle obéit, visage mouillé de sueur qui coule sur ses lèvres. Elle est décoiffée… il lui ordonne de retirer ses vêtements, sa robe si légère, elle est en sous-vêtements, elle hésite, elle devine que ce serait une nouvelle faiblesse et pourtant (c’est exquis) … elle est debout, elle a encore son soutien-gorge, c’est tout… le long des cuisses, il a plaqué sa main entre les jambes… elle sursaute et referme ses jambes… Il la prend par les cheveux, l’oblige à s’agenouiller a ses pieds… Il lui dit de s’installer sur le fauteuil, de se vautrer et d’écarter les cuisses… elle hésite, elle n’est pas particulièrement pudique mais elle frissonne a l’idée d’être livrée sans défense aucune au regard de son maître… mais la crainte de le décevoir est plus forte que sa barrière et elle s’exécute doucement… il la prend en photo puis lui revêt un collier en cuir orné de brillants et d’anneaux de métal. Dans l’alcôve fermée en pénombre, elle apprend a être chienne… il la renvoie sur les carreaux froids et le contraste entre sa peau brûlante et la fraîcheur du sol, la fait frémir.
Sur sa poitrine, il place les pinces. Il prit la longue corde et la fis courir sur son corps… elle ferma les yeux… elle sentais ses mains la frôler mais sans jamais s’arrêter sur elle. une torture… elle avait envie de lui crier : touchez moi, prenez moi, faites moi oublier où je commence et où je finis… Mais elle ne dis rien… cela faisait partie de son combat, du défis… au bas de son ventre, des sensations venaient rajouter a son excitation, les vibrations que provoquait les mains de son maître sur son corps, frôlant, tel un souffle sans jamais s’y poser, s’ancraient jusqu’au creux de ses reins… Il fixa la corde sur elle a l’aide de scotch. Chevilles et orteils furent bientôt prisonnier de la corde. il prit soin d ne point bloquer le lien fixé sur le corps de sa soumise… allonge toi sur le ventre soumise siska. Il l’a bâillonna, et lui attacha les menottes dans le dos, en n’oubliant pas de faire passer la chaîne de celles ci entre les liens sur le ventre, les poignés a portés des chevilles. Elle essayait de desserrer les liens, les pinces lui offrait des sensations lancinantes dans les tétons et plusieurs fois, elle crue s’évanouir… des bouffée de chaleur montait en elle. Et elle fut bientôt inondée de sueur… a chaque mouvement qu’elle tentait, cela lui malmenait la poitrine… son Maître se releva… maintenant vas chercher les clefs si tu veux te libérer… hagarde, elle leva les yeux vers lui en un regard suppliant. Si je rampe, pour récupérer les clefs, je vais m’arracher la poitrine se dit-elle… cependant, la douleur devenait plus sourde sur sa poitrine et elle avait envie de sortir de ses liens, mais poussait d’autre part par le spectacle qu’elle offrait a son maître, elle ne voulait point tenter de se libérer trop vite… un quart d’heure passa où elle repris son souffle… il la regardait… elle vit la clef, posé a quelques mètres d’elle. Et se mit a se mouvoir tant bien que mal, pour accéder a sa délivrance… la corde arracha un à un les scotchs, et les pinces à seins… ce fut sans doute le plus douloureux. Cette sensation que ses tétons partaient avec les pinces… elle ne put retenir un cri de douleur et s’en mordis la lèvre jusqu’au sang… elle montrait sa faiblesse… elle n’était que force et faiblesse… les vingt minutes qui suivirent furent harassantes et c’est totalement épuisée, vaincue, en nage qu’elle parvint a se libérer…
Au petit matin, abattue de fatigue, et conquise, elle aura le privilège de s’endormir et de chercher la chaleur et la douceur, aux pieds de son maître…
Ou
La seconde approche
Le jour sera venu, nous irons prendre un café, dans un bar simple et tranquille. La où quelques âmes viennent se perdre au comptoir, pour noyer leur vie ou la partager… Je me tiendrais calme, n’osant vous regarder… nous parlerons de tous, partagez moi votre sud, je vous livrerais mes Est… nous parlerons ainsi car j’ai besoin de cela, ce sera ma seule exigence… si vous me le permettez… Et là je souris, devinez pourquoi… j’ai besoin de votre accord… cela deviendrait il plus fort que moi… c’est une mélodie sans paroles, que nous jouerons, hors du temps. Je chanterais les yeux fermés en courbant le cou… nous partirons, vous m’emmènerez dans un lieu que vous aurez fait notre pour quelques heures… je me métamorphoserais… . vous me dirais la terre brûlée, je vous dirais les âmes proscrites… une sensualité mélangée de pudeur. Ses belles mains quand elles se posent sur mon épaule… je suis la fragilité et la force, vous êtes la vie et la mort… je ne vous promet rien, mais je vous donnerais tout. A force de patience et de temps… dans ce lieu, vous me prendrais en main, vous ne serez point en terre conquise, et je serais anxieuse. Quand je vous écrit ses mots Cesaria Evora me tient compagnie en son « petit pays »… j’aime que la musique m’emporte au fil de mes mots et que je m’oublie en elle, que tout autour de moi ne soit plus et que je me livre a elle en ondulant mon corps, sous son emprise… c’est cet abandon là que je désire avec vous. Je vous que vous goûtiez a mes larmes… Même si je dois aller en rampant, en pleurant et suppliant, j’irais là où vous me demanderez, quitte a frôler la Nuit, a m’enfoncer dans les pénombres du Styx, j’irais… Une salsa flamenco vient prendre la relève et la pluie s’éloigne, elle a sentit la chaleur…
Je le laisse me mener dans les couloirs sombres, il ouvre la porte, et je le suis d’un pas fléchissant. J’ai tellement attendue ce moment que tout en moi s’émeut. La pièce est d’un décor sans prétention. Nous allons colorer ces murs me dit-il… est-il aussi angoissé que moi… il parait calme, ses gestes sont surs et sa voix posée. Je n’ose parler, je crains trop ce que pourrait donner comme son ma pauvre voix… ma gorge est nouée et sèche. Ven, ven, no tienes miedo… je m’approche, doucement… il me montre le sol. Je le regarde, quelques secondes, un peu perplexe… déjà… le temps est arrivé, m’y voici… puis je me met sur les genoux, mains au parquet et je m’avance vers lui… la croupe dirigée vers le ciel, les mains tendus vers Lui, la robe remontant sur mes reins…
Je ne gagnerais point le sud, mais je tacherais d’en saisir la brûlure. sa terre aride, son soleil harassant, sa pesante chaleur… oui, c’est cela que je désire connaître… que je vous demande de me tracer sur ma peau… tracez moi le sud… j’aime vos mots, qui déjà me transporte, ce feu qui anime vos pensées quand vous les posaient sur papier… Faites le moi sentir, offrez moi sa morsure. Je veux le sel qui provoque l’érosion de la terre, je veux être une terre mangée par le sel et la chaleur, je veux être phénix et renaître de mes cendres. mourir pour renaître… de Vous… par Vous… je ne veux point m’accaparer le Sud, je veux le toucher du bout des doigts, je ne veux point le verbe haut, je veux conjuguer tout bas… oui j’ai le sang qui bouillonne, oui j’attendrais que vous me offrez son goût et son chant sur mes lèvres et ma peau… je ne l’aurais pas gagné, le sud est indomptable, n’est ce pas, insondable comme les écrits… rien n’est un acquis, c’est une lutte de chaque jour, et j’aime ce combat, qui me tient alerte et me fais avancer… je n’aime pas l’acquis, c’est triste et fade… je veux du corps a corps, pour mieux venir en rampant, chercher la caresse de son souffle chaud. Je veux être frôlée, perdre la tête de désir et devoir, attendre, face a moi même, face a vous… que proscrite, par la lanière, je comprenne, oui, ce que c’est que de gagner sa place, un instant près de vous… ce qui a été fais ne sera point a refaire… mais ce qui a été saisie ne sera point perdue, mais chaque approche sera un défi…
Elle est assise, comme il se doit, assise sur une chaise, il y a le rayon d’un lampadaire qui discrètement remue dans la nuit… elle attend ce qu’il lui a dit… il se tourne vers elle sans qu’elle n’ai eu le temps de le dévisager… d’entrevoir son visage, elle devine les geste furtifs… légers bruits métalliques. Elle recule, elle fait tomber la chaise, il ordonne calmement qu’elle revienne s’asseoir faute de quoi… elle entend dans la pénombre siffler un ceinturon… c’est effrayant, c’est enivrant… Elle obéit, visage mouillé de sueur qui coule sur ses lèvres. Elle est décoiffée… il lui ordonne de retirer ses vêtements, sa robe si légère, elle est en sous-vêtements, elle hésite, elle devine que ce serait une nouvelle faiblesse et pourtant (c’est exquis) … elle est debout, elle a encore son soutien-gorge, c’est tout… le long des cuisses, il a plaqué sa main entre les jambes… elle sursaute et referme ses jambes… Il la prend par les cheveux, l’oblige à s’agenouiller a ses pieds… Il lui dit de s’installer sur le fauteuil, de se vautrer et d’écarter les cuisses… elle hésite, elle n’est pas particulièrement pudique mais elle frissonne a l’idée d’être livrée sans défense aucune au regard de son maître… mais la crainte de le décevoir est plus forte que sa barrière et elle s’exécute doucement… il la prend en photo puis lui revêt un collier en cuir orné de brillants et d’anneaux de métal. Dans l’alcôve fermée en pénombre, elle apprend a être chienne… il la renvoie sur les carreaux froids et le contraste entre sa peau brûlante et la fraîcheur du sol, la fait frémir.
Sur sa poitrine, il place les pinces. Il prit la longue corde et la fis courir sur son corps… elle ferma les yeux… elle sentais ses mains la frôler mais sans jamais s’arrêter sur elle. une torture… elle avait envie de lui crier : touchez moi, prenez moi, faites moi oublier où je commence et où je finis… Mais elle ne dis rien… cela faisait partie de son combat, du défis… au bas de son ventre, des sensations venaient rajouter a son excitation, les vibrations que provoquait les mains de son maître sur son corps, frôlant, tel un souffle sans jamais s’y poser, s’ancraient jusqu’au creux de ses reins… Il fixa la corde sur elle a l’aide de scotch. Chevilles et orteils furent bientôt prisonnier de la corde. il prit soin d ne point bloquer le lien fixé sur le corps de sa soumise… allonge toi sur le ventre soumise siska. Il l’a bâillonna, et lui attacha les menottes dans le dos, en n’oubliant pas de faire passer la chaîne de celles ci entre les liens sur le ventre, les poignés a portés des chevilles. Elle essayait de desserrer les liens, les pinces lui offrait des sensations lancinantes dans les tétons et plusieurs fois, elle crue s’évanouir… des bouffée de chaleur montait en elle. Et elle fut bientôt inondée de sueur… a chaque mouvement qu’elle tentait, cela lui malmenait la poitrine… son Maître se releva… maintenant vas chercher les clefs si tu veux te libérer… hagarde, elle leva les yeux vers lui en un regard suppliant. Si je rampe, pour récupérer les clefs, je vais m’arracher la poitrine se dit-elle… cependant, la douleur devenait plus sourde sur sa poitrine et elle avait envie de sortir de ses liens, mais poussait d’autre part par le spectacle qu’elle offrait a son maître, elle ne voulait point tenter de se libérer trop vite… un quart d’heure passa où elle repris son souffle… il la regardait… elle vit la clef, posé a quelques mètres d’elle. Et se mit a se mouvoir tant bien que mal, pour accéder a sa délivrance… la corde arracha un à un les scotchs, et les pinces à seins… ce fut sans doute le plus douloureux. Cette sensation que ses tétons partaient avec les pinces… elle ne put retenir un cri de douleur et s’en mordis la lèvre jusqu’au sang… elle montrait sa faiblesse… elle n’était que force et faiblesse… les vingt minutes qui suivirent furent harassantes et c’est totalement épuisée, vaincue, en nage qu’elle parvint a se libérer…
Au petit matin, abattue de fatigue, et conquise, elle aura le privilège de s’endormir et de chercher la chaleur et la douceur, aux pieds de son maître…
Poète Siska
Siska a publié sur le site 4 écrits. Siska est membre du site depuis l'année 2007.Lire le profil du poète SiskaSyllabation De L'Écrit
Phonétique : 126084 - Sans Titre
la ʁɑ̃kɔ̃tʁəu
la səɡɔ̃də apʁoʃə
lə ʒuʁ səʁa vəny, nuz- iʁɔ̃ pʁɑ̃dʁə œ̃ kafe, dɑ̃z- œ̃ baʁ sɛ̃plə e tʁɑ̃kjə. la u kεlkz- amə vjεne sə pεʁdʁə o kɔ̃twaʁ, puʁ nwaje lœʁ vi u la paʁtaʒe… ʒə mə tjɛ̃dʁε kalmə, nozɑ̃ vu ʁəɡaʁde… nu paʁləʁɔ̃ də tus, paʁtaʒe mwa vɔtʁə syd, ʒə vu livʁəʁε mεz- ε… nu paʁləʁɔ̃z- ɛ̃si kaʁ ʒε bəzwɛ̃ də səla, sə səʁa ma sələ εɡziʒɑ̃sə… si vu mə lə pεʁmεte… e la ʒə suʁi, dəvine puʁkwa… ʒε bəzwɛ̃ də vɔtʁə akɔʁ… səla dəvjɛ̃dʁε il plys fɔʁ kə mwa… sεt- ynə melɔdi sɑ̃ paʁɔlə, kə nu ʒuəʁɔ̃, ɔʁ dy tɑ̃. ʒə ʃɑ̃təʁε lεz- iø fεʁmez- ɑ̃ kuʁbɑ̃ lə ku… nu paʁtiʁɔ̃, vu mɑ̃mεnəʁe dɑ̃z- œ̃ ljø kə vuz- oʁe fε nɔtʁə puʁ kεlkz- œʁ… ʒə mə metamɔʁfozəʁε… vu mə diʁε la teʁə bʁyle, ʒə vu diʁε lεz- amə pʁɔskʁitə… ynə sɑ̃sɥalite melɑ̃ʒe də pydœʁ. sε bεllə mɛ̃ kɑ̃t- εllə sə poze syʁ mɔ̃n- epolə… ʒə sɥi la fʁaʒilite e la fɔʁsə, vuz- εtə la vi e la mɔʁ… ʒə nə vu pʁɔmε ʁjɛ̃, mε ʒə vu dɔnəʁε tu. a fɔʁsə də pasjɑ̃sə e də tɑ̃… dɑ̃ sə ljø, vu mə pʁɑ̃dʁεz- ɑ̃ mɛ̃, vu nə səʁe pwɛ̃ ɑ̃ teʁə kɔ̃kizə, e ʒə səʁεz- ɑ̃ksjøzə. kɑ̃ ʒə vuz- ekʁi sε mo səzaʁja əvɔʁa mə tjɛ̃ kɔ̃paɲi ɑ̃ sɔn « pəti pεis »… ʒεmə kə la myzikə mɑ̃pɔʁtə o fil də mε moz- e kə ʒə mubli ɑ̃n- εllə, kə tut- otuʁ də mwa nə swa plysz- e kə ʒə mə livʁə a εllə ɑ̃n- ɔ̃dylɑ̃ mɔ̃ kɔʁ, su sɔ̃n- ɑ̃pʁizə… sε sεt abɑ̃dɔ̃ la kə ʒə deziʁə avεk vu. ʒə vu kə vu ɡutjez- a mε laʁmə… mεmə si ʒə dwaz- ale ɑ̃ ʁɑ̃pɑ̃, ɑ̃ pləʁɑ̃ e sypljɑ̃, ʒiʁε la u vu mə dəmɑ̃dəʁe, kitə a fʁole la nɥi, a mɑ̃fɔ̃se dɑ̃ lε penɔ̃bʁə- dy stiks, ʒiʁε… ynə salsa flamɑ̃ko vjɛ̃ pʁɑ̃dʁə la ʁəlεvə e la plɥi selwaɲə, εllə a sɑ̃ti la ʃalœʁ…
ʒə lə lεsə mə məne dɑ̃ lε kulwaʁ sɔ̃bʁə, il uvʁə la pɔʁtə, e ʒə lə sɥi dœ̃ pa fleʃisɑ̃. ʒε tεllmɑ̃ atɑ̃dɥ sə mɔmɑ̃ kə tut- ɑ̃ mwa semø. la pjεsə ε dœ̃ dekɔʁ sɑ̃ pʁetɑ̃sjɔ̃. nuz- alɔ̃ kɔlɔʁe sε myʁ mə di til… εt- il osi ɑ̃ɡwase kə mwa… il paʁε kalmə, sε ʒεstə sɔ̃ syʁz- e sa vwa poze. ʒə nozə paʁle, ʒə kʁɛ̃ tʁo sə kə puʁʁε dɔne kɔmə sɔ̃ ma povʁə vwa… ma ɡɔʁʒə ε nue e sεʃə. vεn, vεn, no tjənə mjədo… ʒə mapʁoʃə, dusəmɑ̃… il mə mɔ̃tʁə lə sɔl. ʒə lə ʁəɡaʁdə, kεlk səɡɔ̃də, œ̃ pø pεʁplεksə… deʒa… lə tɑ̃z- εt- aʁive, mi vwasi… pɥi ʒə mə mεt syʁ lε ʒənu, mɛ̃z- o paʁkε e ʒə mavɑ̃sə vεʁ lɥi… la kʁupə diʁiʒe vεʁ lə sjεl, lε mɛ̃ tɑ̃dys vεʁ lɥi, la ʁɔbə ʁəmɔ̃tɑ̃ syʁ mε ʁɛ̃…
ʒə nə ɡaɲəʁε pwɛ̃ lə syd, mε ʒə taʃəʁε dɑ̃ sεziʁ la bʁylyʁə. sa teʁə aʁidə, sɔ̃ sɔlεj-aʁasɑ̃, sa pəzɑ̃tə ʃalœʁ… ui, sε səla kə ʒə deziʁə kɔnεtʁə… kə ʒə vu dəmɑ̃də də mə tʁase syʁ ma po… tʁase mwa lə syd… ʒεmə vo mo, ki deʒa mə tʁɑ̃spɔʁtə, sə fø ki animə vo pɑ̃se kɑ̃ vu lε pozε syʁ papje… fεtə lə mwa sɑ̃tiʁ, ɔfʁe mwa sa mɔʁsyʁə. ʒə vø lə sεl ki pʁɔvɔkə leʁozjɔ̃ də la teʁə, ʒə vøz- εtʁə ynə teʁə mɑ̃ʒe paʁ lə sεl e la ʃalœʁ, ʒə vøz- εtʁə feniks e ʁənεtʁə də mε sɑ̃dʁə. muʁiʁ puʁ ʁənεtʁə… də vu… paʁ vu… ʒə nə vø pwɛ̃ makapaʁe lə syd, ʒə vø lə tuʃe dy bu dε dwa, ʒə nə vø pwɛ̃ lə vεʁbə-o, ʒə vø kɔ̃ʒyɡe tu ba… ui ʒε lə sɑ̃ ki bujɔnə, ui ʒatɑ̃dʁε kə vu mə ɔfʁe sɔ̃ ɡu e sɔ̃ ʃɑ̃ syʁ mε lεvʁəz- e ma po… ʒə nə loʁε pa ɡaɲe, lə syd εt- ɛ̃dɔ̃ptablə, nε sə pa, ɛ̃sɔ̃dablə kɔmə lεz- ekʁi… ʁjɛ̃ nεt- œ̃n- aki, sεt- ynə lytə də ʃakə ʒuʁ, e ʒεmə sə kɔ̃ba, ki mə tjɛ̃ alεʁtə e mə fεz- avɑ̃se… ʒə nεmə pa laki, sε tʁistə e fadə… ʒə vø dy kɔʁz- a kɔʁ, puʁ mjø vəniʁ ɑ̃ ʁɑ̃pɑ̃, ʃεʁʃe la kaʁεsə də sɔ̃ suflə ʃo. ʒə vøz- εtʁə fʁole, pεʁdʁə la tεtə də deziʁ e dəvwaʁ, atɑ̃dʁə, fasə a mwa mεmə, fasə a vu… kə pʁɔskʁitə, paʁ la lanjεʁə, ʒə kɔ̃pʁεnə, ui, sə kə sε kə də ɡaɲe sa plasə, œ̃n- ɛ̃stɑ̃ pʁε də vu… sə ki a ete fε nə səʁa pwɛ̃ a ʁəfεʁə… mε sə ki a ete sεzi nə səʁa pwɛ̃ pεʁdɥ, mε ʃakə apʁoʃə səʁa œ̃ defi…
εllə εt- asizə, kɔmə il sə dwa, asizə syʁ ynə ʃεzə, il i a lə ʁεjɔ̃ dœ̃ lɑ̃padεʁə ki diskʁεtəmɑ̃ ʁəmɥ dɑ̃ la nɥi… εllə atɑ̃ sə kil lɥi a di… il sə tuʁnə vεʁz- εllə sɑ̃ kεllə nε y lə tɑ̃ də lə devizaʒe… dɑ̃tʁəvwaʁ sɔ̃ vizaʒə, εllə dəvinə lε ʒεstə fyʁtif… leʒe bʁɥi metalik. εllə ʁəkylə, εllə fε tɔ̃be la ʃεzə, il ɔʁdɔnə kalməmɑ̃ kεllə ʁəvjεnə sasəwaʁ fotə də kwa… εllə ɑ̃tɑ̃ dɑ̃ la penɔ̃bʁə sifle œ̃ sɛ̃tyʁɔ̃… sεt- efʁεjɑ̃, sεt- ɑ̃nivʁɑ̃… εllə ɔbei, vizaʒə muje də sɥœʁ ki kulə syʁ sε lεvʁə. εllə ε dekwafe… il lɥi ɔʁdɔnə də ʁətiʁe sε vεtəmɑ̃, sa ʁɔbə si leʒεʁə, εllə εt- ɑ̃ su vεtəmɑ̃, εllə ezitə, εllə dəvinə kə sə səʁε ynə nuvεllə fεblεsə e puʁtɑ̃t (sεt- εkskis) … εllə ε dəbu, εllə a ɑ̃kɔʁə sɔ̃ sutjɛ̃ ɡɔʁʒə, sε tu… lə lɔ̃ dε kɥisə, il a plake sa mɛ̃ ɑ̃tʁə lε ʒɑ̃bə… εllə syʁsotə e ʁəfεʁmə sε ʒɑ̃bə… il la pʁɑ̃ paʁ lε ʃəvø, lɔbliʒə a saʒənuje a sε pje… il lɥi di də sɛ̃stale syʁ lə fotəj, də sə votʁe e dekaʁte lε kɥisə… εllə ezitə, εllə nε pa paʁtikyljεʁəmɑ̃ pydikə mεz- εllə fʁisɔnə a lide dεtʁə livʁe sɑ̃ defɑ̃sə okynə o ʁəɡaʁ də sɔ̃ mεtʁə… mε la kʁɛ̃tə də lə desəvwaʁ ε plys fɔʁtə kə sa baʁjεʁə e εllə sεɡzekytə dusəmɑ̃… il la pʁɑ̃t- ɑ̃ fɔto pɥi lɥi ʁəvε œ̃ kɔlje ɑ̃ kɥiʁ ɔʁne də bʁijɑ̃z- e dano də metal. dɑ̃ lalkovə fεʁme ɑ̃ penɔ̃bʁə, εllə apʁɑ̃t- a εtʁə ʃjεnə… il la ʁɑ̃vwa syʁ lε kaʁo fʁwaz- e lə kɔ̃tʁastə ɑ̃tʁə sa po bʁylɑ̃tə e la fʁεʃœʁ dy sɔl, la fε fʁemiʁ.
syʁ sa pwatʁinə, il plasə lε pɛ̃sə. il pʁi la lɔ̃ɡ kɔʁdə e la fi kuʁiʁ syʁ sɔ̃ kɔʁ… εllə fεʁma lεz- iø… εllə sɑ̃tε sε mɛ̃ la fʁole mε sɑ̃ ʒamε saʁεte syʁ εllə. ynə tɔʁtyʁə… εllə avε ɑ̃vi də lɥi kʁje : tuʃe mwa, pʁəne mwa, fεtə mwa ublje u ʒə kɔmɑ̃sə e u ʒə fini… mεz- εllə nə di ʁjɛ̃… səla fəzε paʁti də sɔ̃ kɔ̃ba, dy defi… o ba də sɔ̃ vɑ̃tʁə, dε sɑ̃sasjɔ̃ vənε ʁaʒute a sɔ̃n- εksitasjɔ̃, lε vibʁasjɔ̃ kə pʁɔvɔkε lε mɛ̃ də sɔ̃ mεtʁə syʁ sɔ̃ kɔʁ, fʁolɑ̃, tεl œ̃ suflə sɑ̃ ʒamε si poze, sɑ̃kʁε ʒysko kʁø də sε ʁɛ̃… il fiksa la kɔʁdə syʁ εllə a lεdə də skɔtʃ. ʃəviləz- e ɔʁtεj fyʁe bjɛ̃to pʁizɔnje də la kɔʁdə. il pʁi swɛ̃ de nə pwɛ̃ blɔke lə ljɛ̃ fikse syʁ lə kɔʁ də sa sumizə… alɔ̃ʒə twa syʁ lə vɑ̃tʁə sumizə siska. il la bajɔna, e lɥi ataʃa lε mənɔtə dɑ̃ lə do, ɑ̃ nubljɑ̃ pa də fεʁə pase la ʃεnə də sεllə si ɑ̃tʁə lε ljɛ̃ syʁ lə vɑ̃tʁə, lε pwaɲez- a pɔʁte dε ʃəvilə. εllə esεjε də deseʁe lε ljɛ̃, lε pɛ̃sə lɥi ɔfʁε dε sɑ̃sasjɔ̃ lɑ̃sinɑ̃tə dɑ̃ lε tetɔ̃z- e plyzjœʁ fwa, εllə kʁy sevanuiʁ… dε bufe də ʃalœʁ mɔ̃tε ɑ̃n- εllə. e εllə fy bjɛ̃to inɔ̃de də sɥœʁ… a ʃakə muvəmɑ̃ kεllə tɑ̃tε, səla lɥi malmənε la pwatʁinə… sɔ̃ mεtʁə sə ʁələva… mɛ̃tənɑ̃ va ʃεʁʃe lε kle si ty vø tə libeʁe… aɡaʁdə, εllə ləva lεz- iø vεʁ lɥi ɑ̃n- œ̃ ʁəɡaʁ sypljɑ̃. si ʒə ʁɑ̃pə, puʁ ʁekypeʁe lε kle, ʒə vε maʁaʃe la pwatʁinə sə di tεllə… səpɑ̃dɑ̃, la dulœʁ dəvənε plys suʁdə syʁ sa pwatʁinə e εllə avε ɑ̃vi də sɔʁtiʁ də sε ljɛ̃, mε pusε dotʁə paʁ paʁ lə spεktaklə kεllə ɔfʁε a sɔ̃ mεtʁə, εllə nə vulε pwɛ̃ tɑ̃te də sə libeʁe tʁo vitə… œ̃ kaʁ dœʁ pasa u εllə ʁəpʁi sɔ̃ suflə… il la ʁəɡaʁdε… εllə vit la kle, poze a kεlk mεtʁə- dεllə. e sə mit a sə muvwaʁ tɑ̃ bjɛ̃ kə mal, puʁ aksede a sa delivʁɑ̃sə… la kɔʁdə aʁaʃa œ̃n- a œ̃ lε skɔtʃ, e lε pɛ̃səz- a sɛ̃… sə fy sɑ̃ dutə lə plys duluʁø. sεtə sɑ̃sasjɔ̃ kə sε tetɔ̃ paʁtε avεk lε pɛ̃sə… εllə nə pyt ʁətəniʁ œ̃ kʁi də dulœʁ e sɑ̃ mɔʁdi la lεvʁə ʒysko sɑ̃… εllə mɔ̃tʁε sa fεblεsə… εllə netε kə fɔʁsə e fεblεsə… lε vɛ̃ minytə ki sɥiviʁe fyʁe-aʁasɑ̃təz- e sε tɔtaləmɑ̃ epɥize, vɛ̃kɥ, ɑ̃ naʒə kεllə paʁvɛ̃ a sə libeʁe…
o pəti matɛ̃, abatɥ də fatiɡ, e kɔ̃kizə, εllə oʁa lə pʁivilεʒə də sɑ̃dɔʁmiʁ e də ʃεʁʃe la ʃalœʁ e la dusœʁ, o pje də sɔ̃ mεtʁə…
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Poesie sans commentaire

01/05/2025Poeme-France
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Prose Relation intime
Du 28/06/2007 20:08
L'écrit contient 1552 mots qui sont répartis dans 5 strophes.