Poème:126085 - Sans Titre

Si le ciel se voile, c’est que la nuit s’oublie, dans le creux d’un nuage vient prendre son repos. Le chemin semblable à une ode au printemps, dévoile en ce crépuscule, sa palette de couleur. Le rouge côtoie le brun, le bleu anime le noir et le vert se fait tendre pour s’attirer le jaune. Comme un peintre dont le pinceau dégouline de pigmentations, vient se poser sur la terre, des nuances enchanteresses, nous dévoilant les courbes d’un ruisseau qui reflète sous la lune, la douceur d’un souvenir. Et l’air en narines et en bouche, reflux une nostalgie aux instants perdus, aux actes manqués… la vie ne fais que passer, similaire au mistral, violente, froide, sèche, et turbulente.
En chaque âme, un chagrin qui surgit et en chaque être une plaie a vif… la nuit de tout temps inspire la mélancolie… Et le jour se lève, révélant de nouveaux ses teintes d’antan. Et vague a l’âme, comme la nuit disparaît, emportée par la lumière de l’aube, comme un cheval fou galopant sur les dunes en éternelle errance, aveuglé par l’éclat du soleil. A chaque aurore, un nouvel espoir de vivre carpe diem. Mais en chaque jour une peine. Le tourment de l’Homme est de ne savoir vivre ainsi. Et le ruisseau poursuit sa route, imperturbable chant de l’eau. Et les couleurs miroitent à nos yeux invitant à l’oublie.
Quelques instants où le temps s’arrêterait avec nous, pour regarder flamboyer les images du destin…

Je vous invite, vous qui passez par ici de passer aussi par la bas sur

Bien a vous

A vous lire chers internautes