Univers de poésie d'un auteur

Poème:Ceux Qui Ne Dorment Jamais - Prologue

Le Poème

La salle était bondée. Des affrontement armés avaient éclaté dans le centre de Lyon, et l’Hôpital Edouard-Hériot, comme beaucoup d’autres, étaient surchargés. Les patients étaient pour la plupart gravement blessés, et de plus en plus arrivaient à mesure que le conflit progressait.
Cole Jast ne savait pas grand chose des évènements, il était là pour passer une radiographie, sur ordonnance de son médecin. Lui ne pensait pas que c’était nécessaire, après tout sa cheville allait très bien, et il pouvait courir sans douleurs. Mais le généraliste avait insisté, et le voilà qui attendait depuis deux heures pour passer une simple radio.
Ce qu’il voyait n’était pas toujours ragoûtant, apparemment certaines personnes avaient été mordues sauvagement par quelque animal, peut être des chiens policiers ou quelque chose du genre, mais ils étaient nombreux, ce n’était pas normal. Bientôt l’hôpital devient tellement dépassé par les évènements qu’un patient a été opéré à même la salle d’attente. Son épaule saignait un peu, sous sa chemise déchirée on pouvait voir distinctement des empruntes de dents, mais le plus grave était sa jambe, il avait pris une balle et saignait en quantités abondantes. Cole ne songea même pas à partir, il était à la fois fasciné et horrifié, lui qui voulait devenir chirurgien, voilà qui le calma quelque peu… Le patient avait perdu beaucoup de sang, trop de sang, il mourut dans les 5 minutes qui suivirent. On ne tenta même pas de le réanimer, d’autres personnes attendaient…
Cole venait de voir la mort en face, et pour la première fois. Il regardait le cadavre depuis pas mal de temps, songeant à la vie qui venait de s’éteindre devant lui. Il se leva alors, pris d’une envie de fuir cette salle et les cris des étages supérieurs. Il s’arrêta juste avant la porte en s’interrogeant :

-Des cris ?

Il se retourna et regarda l’infirmière à l’accueil qui avait levé les yeux de se paperasse et reposé son téléphone. L’hôpital retentissait de bruits de course et de hurlements, ce n’était pas normal. L’infirmière s’était levée, et jetait un oeil dans le couloir mal éclairé.
Un gémissemant proche se fit alors entendre, et Cole vit que l’homme allongé sur le lit d’hôpital, l’homme qui venait de rendre l’âme, avait ouvert les yeux. Cole le regarda bouche bée. L’infirmière revenait du couloir, l’air inquiète. Elle remarqua le visage terrorisé de Cole, suivit son regard et vit l’homme qui remuait faiblement, les yeux entre ouverts. Elle se mit à l’ausculté, tout en lui parlant.
-Monsieur ? Vous m’entendez ? Clignez des yeux deux fois si vous m’entendez.
L’homme ne cligna pas, il fixait la femme d’un regard vide, terne, un regard dérangeant…
-Je ne trouve pas son poul ! S’exclama l’infirmière, allez chercher…
Elle fut interrompue par la main de l’homme qui venait de se poser sur son épaule, l’attirant à lui. Il avait entre ouvert ses lèvres et un souffle rauque en sortait, presque un râle. La femme recula brusquement lorsqu’il tenta de la mordre, ses dents s’enfonçant dans la blouse bleu sans parvenir à la traverser.
-Mais qu’est-ce que vous faites ! Cria l’infirmière appeurée.
L’homme était maintenant debout, son regard vide braqué sur l’infirmière tétanisée. Il se mit alors à courir, fonçant sur la pauvre femme, les bras tendus en avant pour l’attraper. Mais il n’y parvint jamais : Cole venait de lui écraser l’extincteur de la pièce sur le crâne. Il ne bougea plus. Cole lâcha l’extincteur et fut pris de nausée.
-Je crois que je l’ai tué, fit-il, horrifié.
Un bruit de course retentit dans le couloir, c’était un des médecins qui arrivait en appelant au secours, deux hommes et une femme le suivaient de près, un gémissemant qui semblait parvenir du fond de leur être leur échappait par intermittence. L’un d’eux se saisit alors de l’homme par le col, et le plaqua au sol. Les deux autres se jetèrent sur lui, et beaucoup de sang gicla. Les hurlements du médecin semblèrent durer une éternité.
Cole courrut à toutes jambes, les larmes coulaient sans retenue le long des joues du jeune homme, et il répétait inlassablement pour lui même :
-C’est impossible ! Ils l’ont dévoré ! C’est impossible !

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PostScriptum

Je commence à essayer d’écrire un livre, je ne sais pas du tout ce que çapeut donner, ni dans quel type d’écrit ou quel thème le ranger, ni même si je peux mettre ça ici x) mais bon, je voulais un avis objectif, donc voilà… Et je sais jamais quoi écrire dans le post scriptum : P

Poeme de Soad

Poète Soad

Soad a publié sur le site 77 écrits. Soad est membre du site depuis l'année 2011.

Syllabation De L'Écrit

Syllabes Hyphénique: Ceux Qui Ne Dorment Jamais - Prologuela=sal=leé=tait=bon=dée=des=af=fronte=ment=ar=més=a=vaient=é=cla=té=dans=le=cen=tre=de=lyon=et=lhô=pi=tal=e=dou=ard=hé=riot=com=me=beau=coup=dau=tres=é=taient=sur=char=gés=les=pa=ti=ents=é=taient=pour=la=plu=part=gra=ve=ment=bles=sés=et=de=plus=en=plus=ar=ri=vaient=à=me=su=re=que=le=con=flit=pro=gres=sait 77
cole=jast=ne=sa=vait=pas=grand=cho=se=des=é=vè=ne=ments=il=é=tait=là=pour=pas=ser=u=ne=ra=dio=gra=phie=sur=or=don=nan=ce=de=son=mé=de=cin=lui=ne=pen=sait=pas=que=cé=tait=né=ces=sai=re=a=près=tout=sa=che=villeal=lait=très=bien=et=il=pou=vait=cou=rir=sans=dou=leurs=mais=le=gé=né=ra=lis=te=a=vait=in=sis=té=et=le=voi=là=qui=at=ten=dait=de=puis=deux=heu=res=pour=pas=ser=u=ne=sim=ple=ra=dio 101
ce=quil=vo=yait=né=tait=pas=tou=jours=ra=goû=tant=ap=pa=rem=ment=cer=taines=per=son=nes=a=vaient=é=té=mor=dues=sau=va=ge=ment=par=quel=quea=ni=mal=peut=ê=tre=des=chiens=po=li=ciers=ou=quel=que=cho=se=du=gen=re=mais=ils=é=taient=nom=breux=ce=né=tait=pas=nor=mal=bien=tôt=lhô=pi=tal=de=vient=tel=le=ment=dé=pas=sé=par=les=é=vè=ne=ments=quun=pa=ti=ent=a=é=té=o=pé=ré=à=mê=me=la=sal=le=dat=tente=son=é=pau=le=sai=gnait=un=peu=sous=sa=che=mi=se=dé=chi=rée=on=pou=vait=voir=dis=tinc=te=ment=des=em=prun=tes=de=dents=mais=le=plus=gra=ve=é=tait=sa=jam=be=il=a=vait=pris=u=ne=bal=le=et=sai=gnait=en=quan=ti=tés=a=bon=dantes=co=le=ne=son=gea=mê=me=pas=à=par=tir=il=é=tait=à=la=fois=fas=ci=né=et=hor=ri=fié=lui=qui=vou=lait=de=ve=nir=chi=rur=gien=voi=là=qui=le=cal=ma=quel=que=peu=le=pa=ti=ent=a=vait=per=du=beau=coup=de=sang=trop=de=sang=il=mou=rut=dans=les=cinq=mi=nu=tes=qui=sui=virent=on=ne=ten=ta=mê=me=pas=de=le=ré=a=ni=mer=dau=tres=per=son=nes=at=ten=daient 250
cole=ve=nait=de=voir=la=mort=en=fa=ce=et=pour=la=pre=miè=re=fois=il=re=gar=dait=le=ca=da=vre=de=puis=pas=mal=de=temps=son=geant=à=la=vie=qui=ve=nait=de=sé=tein=dre=de=vant=lui=il=se=le=va=a=lors=pris=du=ne=en=vie=de=fu=ir=cet=te=sal=le=et=les=cris=des=é=ta=ges=su=pé=rieurs=il=sar=rê=ta=jus=te=a=vant=la=por=te=en=sin=ter=ro=geant 90

des=cris 2

il=se=re=tour=na=et=re=gar=da=lin=fir=mi=è=re=à=lac=cueil=qui=a=vait=le=vé=les=y=eux=de=se=pa=pe=ras=se=et=re=po=sé=son=té=lé=pho=ne=l=hô=pi=tal=re=ten=tis=sait=de=bruits=de=cour=se=et=de=hur=le=ments=ce=né=tait=pas=nor=mal=lin=fir=miè=re=sé=tait=le=vée=et=je=tait=un=oeil=dans=le=cou=loir=mal=é=clai=ré 85
un=gé=misse=mant=pro=che=se=fit=a=lors=en=ten=dre=et=co=le=vit=que=lhom=meal=lon=gé=sur=le=lit=d=hô=pi=tal=l=hom=me=qui=ve=nait=de=ren=dre=lâ=me=a=vait=ou=vert=les=yeux=co=le=le=re=gar=da=bou=che=bée=lin=fir=miè=re=re=ve=nait=du=cou=loir=lair=in=quiète=el=le=re=mar=qua=le=vi=sa=ge=ter=ro=ri=sé=de=co=le=sui=vit=son=re=gard=et=vit=l=hom=me=qui=re=muait=fai=ble=ment=les=y=eux=en=tre=ou=verts=el=le=se=mit=à=laus=cul=té=tout=en=lui=par=lant 120
mon=si=eur=vous=men=ten=dez=cli=gnez=des=y=eux=deux=fois=si=vous=men=ten=dez 19
l=hom=me=ne=cli=gna=pas=il=fixait=la=fem=me=dun=re=gard=vi=de=ter=ne=un=re=gard=dé=ran=geant 25
je=ne=trou=ve=pas=son=poul=sex=cla=ma=lin=fir=mi=è=re=al=lez=cher=cher 19
el=le=fut=in=ter=rom=pue=par=la=main=de=l=hom=me=qui=ve=nait=de=se=po=ser=sur=son=é=pau=le=lat=ti=rant=à=lui=il=a=vait=en=tre=ou=vert=ses=lè=vres=et=un=souf=fle=rau=que=en=sor=tait=pres=que=un=râle=la=fem=me=re=cu=la=brus=que=ment=lors=quil=ten=ta=de=la=mor=dre=ses=dents=sen=fon=çant=dans=la=blou=se=bleu=sans=par=ve=nir=à=la=tra=ver=ser 90
mais=quest=ce=que=vous=fai=tes=cri=a=lin=fir=mi=è=re=ap=peu=rée 17
lhommeé=tait=main=te=nant=de=bout=son=re=gard=vi=de=bra=qué=sur=lin=fir=miè=re=té=ta=ni=sée=il=se=mit=a=lors=à=cou=rir=fon=çant=sur=la=pau=vre=fem=me=les=bras=ten=dus=en=a=vant=pour=lat=tra=per=mais=il=ny=par=vint=ja=mais=co=le=ve=nait=de=lui=é=cra=ser=lex=tinc=teur=de=la=piè=ce=sur=le=crâne=il=ne=bou=gea=plus=co=le=lâ=cha=lex=tinc=teur=et=fut=pris=de=nau=sée 94
je=crois=que=je=lai=tué=fit=til=hor=ri=fi=é 12
un=bruit=de=course=re=ten=tit=dans=le=cou=loir=cé=tait=un=des=mé=de=cins=qui=ar=ri=vait=en=ap=pe=lant=au=se=cours=deux=hom=mes=et=u=ne=fem=me=le=sui=vaient=de=près=un=gé=mis=se=mant=qui=sem=blait=par=ve=nir=du=fond=de=leur=ê=tre=leur=é=chap=pait=par=in=ter=mit=tence=lun=deux=se=sai=sit=a=lors=de=lhom=me=par=le=col=et=le=pla=qua=au=sol=les=deux=au=tres=se=je=tè=rent=sur=lui=et=beau=coup=de=sang=gi=cla=les=hur=le=ments=du=mé=de=cin=sem=blè=rent=du=rer=u=neé=ter=ni=té 122
co=le=cour=rut=à=tou=tes=jam=bes=les=lar=mes=cou=laient=sans=re=te=nue=le=long=des=joues=du=jeu=ne=hom=me=et=il=ré=pé=tait=in=las=sa=ble=ment=pour=lui=mê=me 41
cest=im=pos=si=ble=ils=lont=dé=vo=ré=cest=im=pos=si=ble 15

as=té=ris=que=as=té=ris=que=as=té=ris=que=as=té=risque 15
Phonétique : Ceux Qui Ne Dorment Jamais - Prologuela salə etε bɔ̃de. dεz- afʁɔ̃təmɑ̃ aʁmez- avε eklate dɑ̃ lə sɑ̃tʁə də liɔ̃, e lopital əduaʁ eʁjo, kɔmə boku dotʁə, etε syʁʃaʁʒe. lε pasjɑ̃z- etε puʁ la plypaʁ ɡʁavəmɑ̃ blese, e də plysz- ɑ̃ plysz- aʁivε a məzyʁə kə lə kɔ̃fli pʁɔɡʁesε.
kɔlə ʒast nə savε pa ɡʁɑ̃ ʃozə dεz- evεnəmɑ̃, il etε la puʁ pase ynə ʁadjɔɡʁafi, syʁ ɔʁdɔnɑ̃sə də sɔ̃ medəsɛ̃. lɥi nə pɑ̃sε pa kə setε nesesεʁə, apʁε tu sa ʃəvilə alε tʁε bjɛ̃, e il puvε kuʁiʁ sɑ̃ dulœʁ. mε lə ʒeneʁalistə avε ɛ̃siste, e lə vwala ki atɑ̃dε dəpɥi dø œʁ puʁ pase ynə sɛ̃plə ʁadjo.
sə kil vwajε netε pa tuʒuʁ ʁaɡutɑ̃, apaʁamɑ̃ sεʁtεnə pεʁsɔnəz- avε ete mɔʁdɥ sovaʒəmɑ̃ paʁ kεlkə animal, pø εtʁə dε ʃjɛ̃ pɔlisjez- u kεlkə ʃozə dy ʒɑ̃ʁə, mεz- ilz- etε nɔ̃bʁø, sə netε pa nɔʁmal. bjɛ̃to lopital dəvjɛ̃ tεllmɑ̃ depase paʁ lεz- evεnəmɑ̃ kœ̃ pasjɑ̃ a ete ɔpeʁe a mεmə la salə datɑ̃tə. sɔ̃n- epolə sεɲε œ̃ pø, su sa ʃəmizə deʃiʁe ɔ̃ puvε vwaʁ distɛ̃ktəmɑ̃ dεz- ɑ̃pʁœ̃tə də dɑ̃, mε lə plys ɡʁavə etε sa ʒɑ̃bə, il avε pʁiz- ynə balə e sεɲε ɑ̃ kɑ̃titez- abɔ̃dɑ̃tə. kɔlə nə sɔ̃ʒa mεmə pa a paʁtiʁ, il etε a la fwa fasine e ɔʁifje, lɥi ki vulε dəvəniʁ ʃiʁyʁʒjɛ̃, vwala ki lə kalma kεlkə pø… lə pasjɑ̃ avε pεʁdy boku də sɑ̃, tʁo də sɑ̃, il muʁy dɑ̃ lε sɛ̃k minytə ki sɥiviʁe. ɔ̃ nə tɑ̃ta mεmə pa də lə ʁeanime, dotʁə- pεʁsɔnəz- atɑ̃dε…
kɔlə vənε də vwaʁ la mɔʁ ɑ̃ fasə, e puʁ la pʁəmjεʁə fwa. il ʁəɡaʁdε lə kadavʁə dəpɥi pa mal də tɑ̃, sɔ̃ʒɑ̃ a la vi ki vənε də setɛ̃dʁə dəvɑ̃ lɥi. il sə ləva alɔʁ, pʁi dynə ɑ̃vi də fɥiʁ sεtə salə e lε kʁi dεz- etaʒə sypeʁjœʁ. il saʁεta ʒystə avɑ̃ la pɔʁtə ɑ̃ sɛ̃teʁɔʒɑ̃ :

dε kʁi ?

il sə ʁətuʁna e ʁəɡaʁda lɛ̃fiʁmjεʁə a lakœj ki avε ləve lεz- iø də sə papəʁasə e ʁəpoze sɔ̃ telefɔnə. lopital ʁətɑ̃tisε də bʁɥi də kuʁsə e də yʁləmɑ̃, sə netε pa nɔʁmal. lɛ̃fiʁmjεʁə setε ləve, e ʒətε œ̃n- ɔεj dɑ̃ lə kulwaʁ mal eklεʁe.
œ̃ ʒemisəmɑ̃ pʁoʃə sə fi alɔʁz- ɑ̃tɑ̃dʁə, e kɔlə vit kə lɔmə alɔ̃ʒe syʁ lə li dopital, lɔmə ki vənε də ʁɑ̃dʁə lamə, avε uvεʁ lεz- iø. kɔlə lə ʁəɡaʁda buʃə be. lɛ̃fiʁmjεʁə ʁəvənε dy kulwaʁ, lεʁ ɛ̃kjεtə. εllə ʁəmaʁka lə vizaʒə teʁɔʁize də kɔlə, sɥivi sɔ̃ ʁəɡaʁ e vit lɔmə ki ʁəmɥε fεbləmɑ̃, lεz- iøz- ɑ̃tʁə uvεʁ. εllə sə mit a loskylte, tut- ɑ̃ lɥi paʁlɑ̃.
məsjø ? vu mɑ̃tɑ̃de ? kliɲe dεz- iø dø fwa si vu mɑ̃tɑ̃de.
lɔmə nə kliɲa pa, il fiksε la famə dœ̃ ʁəɡaʁ vidə, tεʁnə, œ̃ ʁəɡaʁ deʁɑ̃ʒɑ̃…
ʒə nə tʁuvə pa sɔ̃ pul ! sεksklama lɛ̃fiʁmjεʁə, ale ʃεʁʃe…
εllə fy ɛ̃teʁɔ̃pɥ paʁ la mɛ̃ də lɔmə ki vənε də sə poze syʁ sɔ̃n- epolə, latiʁɑ̃ a lɥi. il avε ɑ̃tʁə uvεʁ sε lεvʁəz- e œ̃ suflə ʁokə ɑ̃ sɔʁtε, pʁεskə œ̃ ʁalə. la famə ʁəkyla bʁyskəmɑ̃ lɔʁskil tɑ̃ta də la mɔʁdʁə, sε dɑ̃ sɑ̃fɔ̃sɑ̃ dɑ̃ la bluzə blø sɑ̃ paʁvəniʁ a la tʁavεʁse.
mε kε sə kə vu fεtə ! kʁja lɛ̃fiʁmjεʁə apəʁe.
lɔmə etε mɛ̃tənɑ̃ dəbu, sɔ̃ ʁəɡaʁ vidə bʁake syʁ lɛ̃fiʁmjεʁə tetanize. il sə mit alɔʁz- a kuʁiʁ, fɔ̃sɑ̃ syʁ la povʁə famə, lε bʁa tɑ̃dysz- ɑ̃n- avɑ̃ puʁ latʁape. mεz- il ni paʁvɛ̃ ʒamε : kɔlə vənε də lɥi ekʁaze lεkstɛ̃ktœʁ də la pjεsə syʁ lə kʁanə. il nə buʒa plys. kɔlə laʃa lεkstɛ̃ktœʁ e fy pʁi də noze.
ʒə kʁwa kə ʒə lε tye, fi til, ɔʁifje.
œ̃ bʁɥi də kuʁsə ʁətɑ̃ti dɑ̃ lə kulwaʁ, setε œ̃ dε medəsɛ̃ ki aʁivε ɑ̃n- apəlɑ̃ o səkuʁ, dø ɔməz- e ynə famə lə sɥivε də pʁε, œ̃ ʒemisəmɑ̃ ki sɑ̃blε paʁvəniʁ dy fɔ̃ də lœʁ εtʁə lœʁ eʃapε paʁ ɛ̃tεʁmitɑ̃sə. lœ̃ dø sə sεzi alɔʁ də lɔmə paʁ lə kɔl, e lə plaka o sɔl. lε døz- otʁə- sə ʒətεʁe syʁ lɥi, e boku də sɑ̃ ʒikla. lεz- yʁləmɑ̃ dy medəsɛ̃ sɑ̃blεʁe dyʁe ynə etεʁnite.
kɔlə kuʁʁy a tutə ʒɑ̃bə, lε laʁmə- kulε sɑ̃ ʁətənɥ lə lɔ̃ dε ʒu dy ʒənə ɔmə, e il ʁepetε ɛ̃lasabləmɑ̃ puʁ lɥi mεmə :
sεt- ɛ̃pɔsiblə ! il lɔ̃ devɔʁe ! sεt- ɛ̃pɔsiblə !

asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə
Syllabes Phonétique : Ceux Qui Ne Dorment Jamais - Prologuela=saləe=tε=bɔ̃=de=dε=za=fʁɔ̃=tə=mɑ̃=aʁ=me=za=vε=e=kla=te=dɑ̃=lə=sɑ̃=tʁə=də=li=ɔ̃=e=lo=pi=tal=ə=du=aʁ=e=ʁjo=kɔ=mə=bo=ku=do=tʁə=e=tε=syʁ=ʃaʁ=ʒe=lε=pa=sjɑ̃=ze=tε=puʁ=la=ply=paʁ=ɡʁa=və=mɑ̃=ble=se=e=də=plys=zɑ̃=plys=za=ʁi=vε=a=mə=zy=ʁə=kə=lə=kɔ̃=fli=pʁɔ=ɡʁe=sε 77
kɔlə=ʒast=nə=sa=vε=pa=ɡʁɑ̃=ʃo=zə=dε=ze=vε=nə=mɑ̃=il=e=tε=la=puʁ=pa=se=y=nə=ʁa=djɔ=ɡʁa=fi=syʁ=ɔʁ=dɔ=nɑ̃=sə=də=sɔ̃=me=də=sɛ̃=lɥi=nə=pɑ̃=sε=pa=kə=se=tε=ne=se=sε=ʁə=a=pʁε=tu=sa=ʃə=vi=ləa=lε=tʁε=bjɛ̃=e=il=pu=vε=ku=ʁiʁ=sɑ̃=du=lœʁ=mε=lə=ʒe=ne=ʁa=lis=tə=a=vε=ɛ̃=sis=te=e=lə=vwa=la=ki=a=tɑ̃=dε=dəp=ɥi=dø=œʁ=puʁ=pa=se=y=nə=sɛ̃=plə=ʁa=djo 101
sə=kil=vwa=jε=ne=tε=pa=tu=ʒuʁ=ʁa=ɡu=tɑ̃=a=pa=ʁa=mɑ̃=sεʁ=tεnə=pεʁ=sɔ=nə=za=vε=e=te=mɔʁdɥ=so=va=ʒə=mɑ̃=paʁ=kεl=kəa=ni=mal=pø=ε=tʁə=dε=ʃjɛ̃=pɔ=li=sje=zu=kεl=kə=ʃo=zə=dy=ʒɑ̃=ʁə=mε=zil=ze=tε=nɔ̃=bʁø=sə=ne=tε=pa=nɔʁ=mal=bjɛ̃=to=lo=pi=tal=də=vjɛ̃=tεl=lmɑ̃=de=pa=se=paʁ=lε=ze=vε=nə=mɑ̃=kœ̃=pa=sjɑ̃=a=e=te=ɔ=pe=ʁe=a=mε=mə=la=sa=lə=da=tɑ̃=tə=sɔ̃=ne=po=lə=sε=ɲε=œ̃=pø=su=sa=ʃə=mi=zə=de=ʃi=ʁe=ɔ̃=pu=vε=vwaʁ=dis=tɛ̃k=tə=mɑ̃=dε=zɑ̃=pʁœ̃=tə=də=dɑ̃=mε=lə=plys=ɡʁa=və=e=tε=sa=ʒɑ̃=bə=il=a=vε=pʁi=zy=nə=ba=lə=e=sε=ɲε=ɑ̃=kɑ̃=ti=te=za=bɔ̃=dɑ̃=tə=kɔ=lə=nə=sɔ̃=ʒa=mε=mə=pa=a=paʁ=tiʁ=il=e=tε=a=la=fwa=fa=si=ne=e=ɔ=ʁi=fje=lɥi=ki=vu=lε=də=və=niʁ=ʃi=ʁyʁ=ʒjɛ̃=vwa=la=ki=lə=kal=ma=kεl=kə=pø=lə=pa=sjɑ̃=a=vε=pεʁ=dy=bo=ku=də=sɑ̃=tʁo=də=sɑ̃=il=mu=ʁy=dɑ̃=lε=sɛ̃k=mi=ny=tə=ki=sɥi=vi=ʁe=ɔ̃=nə=tɑ̃=ta=mε=mə=pa=də=lə=ʁe=a=ni=me=do=tʁə=pεʁ=sɔ=nə=za=tɑ̃=dε 249
kɔlə=və=nε=də=vwaʁ=la=mɔʁ=ɑ̃=fa=sə=e=puʁ=la=pʁə=mjε=ʁə=fwa=il=ʁə=ɡaʁ=dε=lə=ka=da=vʁə=dəp=ɥi=pa=mal=də=tɑ̃=sɔ̃=ʒɑ̃=a=la=vi=ki=və=nε=də=se=tɛ̃=dʁə=də=vɑ̃=lɥi=il=sə=lə=va=a=lɔʁ=pʁi=dy=nəɑ̃=vi=də=fɥ=iʁ=sε=tə=sa=lə=e=lε=kʁi=dε=ze=ta=ʒə=sy=pe=ʁjœʁ=il=sa=ʁε=ta=ʒys=tə=a=vɑ̃=la=pɔʁ=tə=ɑ̃=sɛ̃=te=ʁɔ=ʒɑ̃ 89

dε=kʁi 2

il=sə=ʁə=tuʁ=na=e=ʁə=ɡaʁ=da=lɛ̃=fiʁ=mjεʁəa=la=kœj=ki=a=vε=lə=ve=lε=ziø=də=sə=pa=pə=ʁa=sə=e=ʁə=po=ze=sɔ̃=te=le=fɔ=nə=lo=pi=tal=ʁə=tɑ̃=ti=sε=də=bʁɥi=də=kuʁ=sə=e=də=yʁ=lə=mɑ̃=sə=ne=tε=pa=nɔʁ=mal=lɛ̃=fiʁ=mjε=ʁə=se=tε=lə=ve=e=ʒə=tε=œ̃=nɔ=εj=dɑ̃=lə=ku=lwaʁ=mal=e=klε=ʁe 81
œ̃=ʒe=misə=mɑ̃=pʁo=ʃə=sə=fi=a=lɔʁ=zɑ̃=tɑ̃=dʁə=e=kɔ=lə=vit=kə=lɔ=məa=lɔ̃=ʒe=syʁ=lə=li=do=pi=tal=lɔ=mə=ki=və=nε=də=ʁɑ̃=dʁə=la=mə=a=vε=u=vεʁ=lε=ziø=kɔ=lə=lə=ʁə=ɡaʁ=da=bu=ʃə=be=lɛ̃=fiʁ=mjε=ʁə=ʁə=və=nε=dy=ku=lwaʁ=lεʁ=ɛ̃=kjε=tə=εl=lə=ʁə=maʁ=ka=lə=vi=za=ʒə=te=ʁɔ=ʁi=ze=də=kɔ=lə=sɥi=vi=sɔ̃=ʁə=ɡaʁ=e=vit=lɔ=mə=ki=ʁəm=ɥε=fε=blə=mɑ̃=lε=zi=ø=zɑ̃=tʁə=u=vεʁ=εl=lə=sə=mit=a=los=kyl=te=tu=tɑ̃=lɥi=paʁ=lɑ̃ 118
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Poesie sans commentaire

Commentaire poème
26/04/2024Poeme-France
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Poème - Sans Thème -
Du 23/04/2012 02:34

L'écrit contient 743 mots qui sont répartis dans 5 strophes.