Poème:Acceptation

Appelée à m’Illuminer à partir de mon Intérieur
Me caler sur la bonne fréquence, celle de mon cher observateur
Se laisser pénétrer de substance pranique, goûter sa saveur
Le vouloir c’est l’empêcher de venir, c’est un rêve de chaleur
Cultiver son savoir, connaitre la vraie vie, il parait loin
Si insondable qu’il semble être, il est à portée de mes mains
L’instant présent est toujours là, il me faut le garder au poing
Plus j’avance dans ce temps, plus je connais ce dont on parle le moins
J’apprends tout de vous, je vous regarde, je me vois et pour une fois
Je me sens libre de vous, libre de ce que vous voyez de moi
J’ai décidé d’être, simplement, je n’entendrai plus toutes vos voix
Je m’attèle au mystère le plus grand de ma vie, c’est ma seule Loi
Et si vous n’y entendais rien, cela vous regarde seulement
Je ne donne que peu d’explications, contentez-vous en pourtant
Je vous aime tant tels que vous êtes, pourquoi ne pas en faire autant
Je raconte mon expérience de vie, vos conseils repartent au vent
Fermer mes yeux devient chaque fois un nouveau message à capter
Ouvrir mes yeux devient parfois une douleur d’ailleurs à sonder
Refermer alors mes yeux et essayer d’ouvrir le dernier
Me rassurer de vos dires en me disant que c’est du passé
Sachez que si j’aime autant de personnes si belles et différentes
C’est que chacun d’entre vous représente une partie insolente
De mon être tout entier, des balises sur le chemin que j’arpente
Et si je vous fréquente, c’est parce qu’à travers vous je suis présente
Je m’apprends et me côtoie à chaque croisement de vos pensées
J’ai comme lu la conclusion avant l’histoire, j’suis bien embêtée
Comme la sensation de voir nos vies à trois cent soixante degrés
J’ouvre vos prisons, vous ne savez pas que vous êtes enfermés
Difficile pour moi de voir le scorpion se tuer par son dard
Quand, entouré par les flammes, il s’agit de son grand désespoir
Quand il oubli encore que pour tout le monde il n’est jamais trop tard
Et que lui-même vient de briser en éclat son propre miroir
J’en perds mes oreilles, j’en perdrai mes yeux, je trouverai le relais
Un support unique et infini, intemporelle qui permet
A toute chose et à tout être d’être ce qu’il est, à ne plus chercher
A coller une explication, une étiquette, le décortiquer n’est pas la clé
Accepter de ne pas tout comprendre, c’est déjà une première base
Je ne suis plus désolée quand je constate ne pas être en phase
Avec vous, vos pensées, vos discussions, vos problèmes et vos cases
Chacun son évolution personnelle, son choix de vie, ses phrases
Ces lignes enfin pour vous déclarer à chacun tout mon amour
Si vous me connaissez, c’est qu’il y a pour vous un chemin autour
Si vous me lisez, c’est qu’il y a pour vous un éternel retour
Comprenez les leçons de la vie, c’est une maîtresse qui toujours
Vous aime sans détours et vous redonne le même problème sans arrêt
Aussi longtemps que dans la mauvaise voie vous serez tous butés
Vous pourrez vous acharnez sans fin, moi, de ma bulle je serai
Aux premières loges pour admirez vos costumes et vos pièces répétées
C’est l’histoire du spectateur qui se prend pour l’acteur principal
Et de celle d’un autre spectateur qui s’en rend compte, c’est vital
De prendre en main son destin, de choisir un jeu original
Retrouver la sensation de tenir les rênes c’est capital.