Poème:Je Meurs.

Si la pluie s’infiltre dans mes yeux
Et que des orages brisent mes os
Il y a ce poid sous mes voeux
Qui désenchante mes rêves les plus beaux

Si la confusion brûle ma chair
Et que toujours je tremble
Mon corps ne cesse de vivre de calvaire
Sous la lumière qui tombe en cendre

Si mes lèvres, scellées, restent muettes
Et que mes paupières tranquillement se ferment
Le doute s’enflamme et jamais n’arrête
Par dessus les vents glacials me rendant inhumaine

Si les sons a mes oreilles s’embrouillent
Et que ma vue aveuglante me trompe
Je ne sais plus et les larmes se mouillent
Sur mon visage qui demeure des plus sombres

Si les mots me parraissent menteurs
Et que les regards me trahissent
Je me noie d’un ailleurs
Ou plus rien n’existe

Si le froid s’agite sur mes mains
Et que tout me pousse a fuir
C’est la douleur du malain
Sur mes joies, il domine

Si le noir efface ma silhouette
Et que je ne sois plus qu’illusion
Il y a ces souvenirs sur moi qui se jettent
Insistants, ils sont ma prison

Si le silence est devenue ma vertue
Et que je me tait sans plus d’effort
Il y a la pénombre et les nuits
Des jours pénibles dans mon corps

Si je suis une tempête fracassante
Dans mes sentiments refoulés
Je sais que frissonnante
Jamais, jamais je n’oublierai

Et si tout se répète dans ma tête
Et que les reflets de ta figure me saoule
Je veux que tout désormais s’arrête
Et que ma peine enfin s’écroule