Poème:Néons Fluos

Des ampoules cassées d’étincelles d’or, des mouchettes égarées aux yeux bleutés de milles facettes qui miroitent sur la glace Froide, collées sur les lUmières si claires,
Elles bronzent, elles crament, brûlent et devieNNent toutes rouges, perdent leurs ailes de cristal, mais c’est si vif, si joli, si amusant,
Si il y avait des néons fluos dans le ciel incolore, il y aurait plus de gaité sur notre Triste terre, se serait remplis de petits éclairs
Et franchement, qui se lasse, de si beaux coloris surnaTurels ? On améliora notre traditionel, laid et hideux gris endormi, si vieilLit, c’est plus d’notre temps !

Et cette ronde reprend cadances, superficellerie de fluorescences,
A la fête foraine, la nuit, dans les magasins,
Un meilleur soleil, mais artificiel, les aurores de la renaissance,
Plein d’électricités usées, payées, mais pour le sourire des gens
Des kiloswatts en kilos, des sourires, des tas, des tonnes et des flots ! ! !
C’est si beau…

Des petites, des grandes, des en verres, en plastiques, 9 millimètres, 35 centimètres, c’est chouette !
Qui se visse à douilles qui s’enclenche à baïonnettes
Des orangées, des azurs, des turquoises, des jaunes citrons, des morceaux d’or,
Des verts bouteilles, des verts pommes, des ocres, des fushias, des bordeaux,
Des rouges, des blanc, des transparents, du brun écorce, du brun chocolat, du bleu marine, du violet violettes, du mauve au plus profond des lampadaires,
Des couleurs bourgeonnes, des couleurs de voyelles et consonnes,
Que dires d’autres ?
Se sont mes mots, en fluo ! ! !

C’est mon free style,
Ma nouvelle mode, aïe !