Univers de poésie d'un auteur

Poème:Elles N’attendaient Plus Rien Du Passé

Le Poème

Au fond d’une impénétrable forêt
Je me suis assis pour regarder l’ici
Le bruit des migrants me surpris
Je pus alors voir les lucioles perdues
Lever leur petite flamme de vertu
Elles n’attentaient plus rien du passé

La forêt se régénérait sans aucune aide
Les lierres habillaient tous les troncs
L’oiseau grappillait les bourgeons
Pour enfanter mille belles pousses
Et le sol se nourrissait sous la mousse
Le silence embrassa ma pensée honnête

Elle ne voulait plus s’interroger
Savoir ce que la vie de la ville
Pouvait lui apporter de non vile
Elle se sentait citoyenne de tout, de rien
Elle ne pouvait prouver ce que le bien
Avait de juste pour la réconforter
Dans la grande cité où la misère la frappait

Les lucioles chuchotaient du demain
Pourraient t’elles encore brûler sana gêne
La flamme vive que leur apportait sereine
La ferveur du bonheur, ancrée à la sagesse
De ceux dont l’hardiesse n’avait pas la paresse
Et qui menaient une guerre utile au malsain

Ma pensée trop endommagé dans la grisaille
S’est jetée comme une obsédée sur les déchets
Rien de complaisant ne pu sitôt la rassurer
Elle voulut écouter les trop bons conseils
De ceux qui construisent votre vie au sommeil
De leurs fausses vérités servies aux bonnes ouailles

Mais là ; dans ces débris de vie, squelettes puants
Les lucioles se turent pour soudain me prévenir
La grande lumière va se lever pour te dire
Pose lui tes questions, celle de ton grand cœur
N’ai de pudeur, si sage est ta raison au labeur
Ne la regarde pas étonné ce n’est pas un revenant

Ecoute, écoute bien toi qui souffre de leurs mots
Tous voudraient mais ils ne peuvent au sortilège
De leur grand désir de ne pouvoir faire florilège
Au bonheur, au grand bonheur de ta rageuse cité
Ils disent pour te laisser croire qu’eux ils pourraient
N’écoute pas ils bavent leurs mensonges idiots

Ils inventent pour être les premiers au pouvoir
Ils ne t’écoutent, ils s’écoutent prendre sûr
Avec leurs familles et leurs amis en bordure
Le pouvoir absolu pour mieux t’asservir toi
Qui n’est ni beau, ni riche, ni puissant ma foi
Pour qu’ils pensent à débattre de ton désespoir

Regarde bien la presse t’éduque, les puissants
Volent les usines pour les revendre à ceux
A qui tu paies sur ton petit revenu, ton généreux
L’Impôt qu’ils dilapident pour leurs besoins
Trop, bien trop personnel, c’est ton acte de soutien
Qu’ils t’obligent à exécuter sans ton consentement

Tu vis dans un beau pays, riche pays pour certains
Où vivent ces incrédules moutons de panurges,
Ces inconscients militants endoctrinés
Qui ont perdus le sensé du bon raisonnement
Montent vers les urnes comme au servile abattoir
Car même les urnes le pouvoir ne veut savoir
Écoute-les, pour eux le non est un foutoir pas sain

Et la lumière commença à ne plus vouloir m’éclairer
Son intensité baissa, d’un infime crépitement
Je pus percevoir une voix qui me dit encore
Cela je voulais te dire, mais tant de choses restent
A te dire, pour que tu puisses réfléchir bien leste
Loin de la peste contagieuse qu’ils vous injectent

Voit la forêt, on ne lui parle pas, jamais un mot
Mais elle vit, loin des tentations, loin des bruits
Elle attend sage la mort que les humains lui servent
Dans leur stupidité et seule elle ne peut se défendre
Mais elle sera vengée, quand l’humain s’apercevra
De sa bêtise quand l’heure ne sera plus à la féria

Ma pensée s’est endormie sur le lit de sa raison
Solitaire elle pouvait vivre, sans être sollicitée
Seule l’idée que sa destruction dissiperait
Son grand malaise la consola, elle la solitaire
Elle se garderait de vivre de mendicités amères
Répandus par les démagogues du bulletin de salon.

Mon rêve se réveilla et les lucioles attachantes
Me firent comprendre que je ne pouvais rester là
Qu’ici on ne se disait jamais rien et gentil on me pria
De retrouver là bas d’autres lucioles de protection
Dont la flamme, humble flamme sans ambition
Converserait là, tout simplement de sa vie émouvante
☼ŦC
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Poeme de Modepoete

Poète Modepoete

Modepoete a publié sur le site 967 écrits. Modepoete est membre du site depuis l'année 2009.

Syllabation De L'Écrit

Syllabes Hyphénique: Elles N’attendaient Plus Rien Du Passéau=fond=du=ne=im=pé=né=tra=ble=fo=rêt 11
je=me=suis=as=sis=pour=re=gar=der=li=ci 11
le=bruit=des=mi=grants=me=sur=pris 8
je=pus=a=lors=voir=les=lu=ci=o=les=per=dues 12
le=ver=leur=pe=ti=te=flam=me=de=ver=tu 11
el=les=nat=ten=taient=plus=rien=du=pas=sé 10

la=fo=rêt=se=ré=gé=né=rait=sans=au=cu=ne=ai=de 14
les=li=er=res=ha=billaient=tous=les=troncs 9
loi=seau=grap=pillait=les=bour=geons 7
pour=en=fan=ter=mil=le=bel=les=pou=sses 10
et=le=sol=se=nour=ris=sait=sous=la=mou=sse 11
le=si=len=ce=em=bras=sa=ma=pen=sée=hon=nê=te 13

el=le=ne=vou=lait=plus=sin=ter=ro=ger 10
sa=voir=ce=que=la=vie=de=la=vi=lle 10
pou=vait=lui=ap=por=ter=de=non=vi=le 10
el=le=se=sen=tait=ci=toyen=ne=de=tout=de=rien 12
el=le=ne=pou=vait=prou=ver=ce=que=le=bien 11
avait=de=jus=te=pour=la=ré=con=for=ter 10
dans=la=gran=de=ci=té=où=la=mi=sè=re=la=frap=pait 14

les=lu=ci=o=les=chu=cho=taient=du=de=main 11
pour=raient=tel=les=en=co=re=brû=ler=sa=na=gê=ne 13
la=flam=me=vi=ve=que=leur=ap=por=tait=se=rei=ne 13
la=fer=veur=du=bon=heur=an=crée=à=la=sa=gesse 12
de=ceux=dont=l=har=dies=se=na=vait=pas=la=pa=resse 13
et=qui=me=naient=u=ne=guer=re=u=ti=le=au=mal=sain 14

ma=pen=sée=trop=en=dom=ma=gé=dans=la=gri=sail=le 13
sest=je=tée=com=me=u=ne=ob=sé=dée=sur=les=dé=chets 14
rien=de=com=plai=sant=ne=pu=si=tôt=la=ras=su=rer 13
el=le=vou=lut=é=cou=ter=les=trop=bons=con=seils 12
de=ceux=qui=cons=trui=sent=vo=tre=vie=au=som=meil 12
de=leurs=faus=ses=vé=ri=tés=ser=vies=aux=bonnes=ou=ail=les 14

mais=là=dans=ces=dé=bris=de=vie=s=que=let=tes=puants 13
les=lu=cio=les=se=tu=rent=pour=sou=dain=me=pré=ve=nir 14
la=gran=de=lu=miè=re=va=se=le=ver=pour=te=di=re 14
po=se=lui=tes=ques=ti=ons=cel=le=de=ton=grand=cœur 13
nai=de=pu=deur=si=sa=ge=est=ta=rai=son=au=la=beur 14
ne=la=re=gar=de=pas=é=ton=né=ce=nest=pas=un=re=ve=nant 16

ecou=te=é=cou=te=bien=toi=qui=souf=fre=de=leurs=mots 13
tous=vou=draient=mais=ils=ne=peu=vent=au=sor=ti=lè=ge 13
de=leur=grand=dé=sir=de=ne=pou=voir=fai=re=flo=ri=lège 14
au=bon=heur=au=grand=bon=heur=de=ta=ra=geu=se=ci=té 14
ils=di=sent=pour=te=lais=ser=croi=re=qu=eux=ils=pour=raient 14
né=cou=te=pas=ils=ba=vent=leurs=men=son=ges=i=di=ots 14

ils=in=ven=tent=pour=ê=tre=les=pre=mi=ers=au=pou=voir 14
ils=ne=té=cou=tent=ils=sé=cou=tent=pren=dre=sûr 12
a=vec=leurs=fa=mil=les=et=leurs=a=mis=en=bor=du=re 14
le=pou=voir=ab=so=lu=pour=mieux=tas=ser=vir=toi 12
qui=nest=ni=beau=ni=ri=che=ni=puis=sant=ma=foi 12
pour=quils=pen=sent=à=dé=bat=tre=de=ton=dé=ses=poir 13

re=gar=de=bien=la=pres=se=té=du=que=les=puis=sants 13
vo=lent=les=u=si=nes=pour=les=re=ven=dre=à=ceux 13
a=qui=tu=paies=sur=ton=pe=tit=re=ve=nu=ton=gé=né=reux 15
lim=pôt=quils=di=la=pi=dent=pour=leurs=be=soins 11
trop=bien=trop=per=son=nel=cest=ton=ac=te=de=sou=tien 13
quils=to=bli=gent=à=exé=cu=ter=sans=ton=con=sen=te=ment 14

tu=vis=dans=un=beau=pa=ys=ri=che=pa=ys=pour=cer=tains 14
où=vi=vent=ces=in=cré=du=les=mou=tons=de=pa=nur=ges 14
ces=in=cons=cients=mi=li=tants=en=doc=tri=nés 11
qui=ont=per=dus=le=sen=sé=du=bon=rai=son=ne=ment 13
mon=tent=vers=les=ur=nes=comme=au=ser=vi=le=a=bat=toir 14
car=mê=me=les=ur=nes=le=pou=voir=ne=veut=sa=voir 13
é=cou=te=les=pour=eux=le=non=est=un=fou=toir=pas=sain 14

et=la=lu=mière=com=men=ça=à=ne=plus=vou=loir=mé=clai=rer 15
son=inten=si=té=bais=sa=dun=in=fi=me=cré=pi=te=ment 14
je=pus=per=ce=voir=u=ne=voix=qui=me=dit=en=co=re 14
ce=la=je=vou=lais=te=di=re=mais=tant=de=cho=ses=restent 14
a=te=di=re=pour=que=tu=puis=ses=ré=flé=chir=bien=leste 14
loin=de=la=pes=te=con=ta=gieu=se=quils=vous=in=jectent 13

voit=la=fo=rêt=on=ne=lui=par=le=pas=ja=mais=un=mot 14
mais=el=le=vit=loin=des=ten=ta=ti=ons=loin=des=bruits 13
el=le=at=tend=sa=ge=la=mort=que=les=hu=mains=lui=servent 14
dans=leur=stu=pi=di=té=et=seule=elle=ne=peut=se=dé=fendre 14
mais=el=le=se=ra=ven=gée=quand=l=hu=main=sa=perce=vra 14
de=sa=bê=tise=quand=lheu=re=ne=se=ra=plus=à=la=fé=ria 15

ma=pen=sée=sest=en=dor=mie=sur=le=lit=de=sa=rai=son 14
so=li=taireelle=pou=vait=vi=vre=sans=ê=tre=sol=li=ci=tée 14
seu=le=li=dée=que=sa=des=truc=ti=on=dis=si=pe=rait 14
son=grand=ma=laise=la=con=so=la=el=le=la=so=li=taire 14
elle=se=gar=de=rait=de=vivre=de=men=di=ci=tés=a=mères 14
ré=pan=dus=par=les=dé=ma=go=gues=du=bul=le=tin=de=sa=lon 16

mon=rê=ve=se=ré=veilla=et=les=lu=cio=les=at=ta=chantes 14
me=fi=rent=com=pren=dre=que=je=ne=pou=vais=res=ter=là 14
qui=ci=on=ne=se=di=sait=ja=mais=rien=et=gen=til=on=me=pria 16
de=re=trou=ver=là=bas=dautres=lu=cio=les=de=pro=tec=tion 14
dont=la=flam=me=hum=ble=flam=me=sans=am=bi=ti=on 13
conver=se=rait=là=tout=sim=ple=ment=de=sa=vie=é=mou=vante 14
☼ŧc 1
Phonétique : Elles N’attendaient Plus Rien Du Passéo fɔ̃ dynə ɛ̃penetʁablə fɔʁε
ʒə mə sɥiz- asi puʁ ʁəɡaʁde lisi
lə bʁɥi dε miɡʁɑ̃ mə syʁpʁi
ʒə py alɔʁ vwaʁ lε lysjɔlə pεʁdɥ
ləve lœʁ pətitə flamə də vεʁty
εllə natɑ̃tε plys ʁjɛ̃ dy pase

la fɔʁε sə ʁeʒeneʁε sɑ̃z- okynə εdə
lε ljeʁə- abijε tus lε tʁɔ̃k
lwazo ɡʁapijε lε buʁʒɔ̃
puʁ ɑ̃fɑ̃te milə bεllə pusə
e lə sɔl sə nuʁʁisε su la musə
lə silɑ̃sə ɑ̃bʁasa ma pɑ̃se ɔnεtə

εllə nə vulε plys sɛ̃teʁɔʒe
savwaʁ sə kə la vi də la vilə
puvε lɥi apɔʁte də nɔ̃ vilə
εllə sə sɑ̃tε sitwajεnə də tu, də ʁjɛ̃
εllə nə puvε pʁuve sə kə lə bjɛ̃
avε də ʒystə puʁ la ʁekɔ̃fɔʁte
dɑ̃ la ɡʁɑ̃də site u la mizεʁə la fʁapε

lε lysjɔlə ʃyʃɔtε dy dəmɛ̃
puʁʁε tεlləz- ɑ̃kɔʁə bʁyle sana ʒεnə
la flamə vivə kə lœʁ apɔʁtε səʁεnə
la fεʁvœʁ dy bɔnœʁ, ɑ̃kʁe a la saʒεsə
də sø dɔ̃ laʁdjεsə navε pa la paʁεsə
e ki mənε ynə ɡeʁə ytilə o malsɛ̃

ma pɑ̃se tʁo ɑ̃dɔmaʒe dɑ̃ la ɡʁizajə
sε ʒəte kɔmə ynə ɔpsede syʁ lε deʃε
ʁjɛ̃ də kɔ̃plεzɑ̃ nə py sito la ʁasyʁe
εllə vuly ekute lε tʁo bɔ̃ kɔ̃sεj
də sø ki kɔ̃stʁɥize vɔtʁə vi o sɔmεj
də lœʁ fosə veʁite sεʁviz- o bɔnəz- uajə

mε la, dɑ̃ sε debʁi də vi, skəlεtə pɥɑ̃
lε lysjɔlə sə tyʁe puʁ sudɛ̃ mə pʁevəniʁ
la ɡʁɑ̃də lymjεʁə va sə ləve puʁ tə diʁə
pozə lɥi tε kεstjɔ̃, sεllə də tɔ̃ ɡʁɑ̃ kœʁ
nε də pydœʁ, si saʒə ε ta ʁεzɔ̃ o labœʁ
nə la ʁəɡaʁdə pa etɔne sə nε pa œ̃ ʁəvənɑ̃

əkutə, ekutə bjɛ̃ twa ki sufʁə də lœʁ mo
tus vudʁε mεz- il nə pəve o sɔʁtilεʒə
də lœʁ ɡʁɑ̃ deziʁ də nə puvwaʁ fεʁə flɔʁilεʒə
o bɔnœʁ, o ɡʁɑ̃ bɔnœʁ də ta ʁaʒøzə site
il dize puʁ tə lεse kʁwaʁə køz- il puʁʁε
nekutə pa il bave lœʁ mɑ̃sɔ̃ʒəz- idjo

ilz- ɛ̃vɑ̃te puʁ εtʁə lε pʁəmjez- o puvwaʁ
il nə tekute, il sekute pʁɑ̃dʁə syʁ
avεk lœʁ famijəz- e lœʁz- amiz- ɑ̃ bɔʁdyʁə
lə puvwaʁ absɔly puʁ mjø tasεʁviʁ twa
ki nε ni bo, ni ʁiʃə, ni pɥisɑ̃ ma fwa
puʁ kil pɑ̃se a debatʁə də tɔ̃ dezεspwaʁ

ʁəɡaʁdə bjɛ̃ la pʁεsə tedykə, lε pɥisɑ̃
vɔle lεz- yzinə puʁ lε ʁəvɑ̃dʁə a sø
a ki ty pε syʁ tɔ̃ pəti ʁəvəny, tɔ̃ ʒeneʁø
lɛ̃po kil dilapide puʁ lœʁ bəzwɛ̃
tʁo, bjɛ̃ tʁo pεʁsɔnεl, sε tɔ̃n- aktə də sutjɛ̃
kil tɔbliʒe a εɡzekyte sɑ̃ tɔ̃ kɔ̃sɑ̃təmɑ̃

ty vis dɑ̃z- œ̃ bo pεi, ʁiʃə pεi puʁ sεʁtɛ̃
u vive sεz- ɛ̃kʁedylə mutɔ̃ də panyʁʒə,
sεz- ɛ̃kɔ̃sjɑ̃ militɑ̃z- ɑ̃dɔktʁine
ki ɔ̃ pεʁdys lə sɑ̃se dy bɔ̃ ʁεzɔnəmɑ̃
mɔ̃te vεʁ lεz- yʁnə- kɔmə o sεʁvilə abatwaʁ
kaʁ mεmə lεz- yʁnə- lə puvwaʁ nə vø savwaʁ
ekutə lε, puʁ ø lə nɔ̃ εt- œ̃ futwaʁ pa sɛ̃

e la lymjεʁə kɔmɑ̃sa a nə plys vulwaʁ meklεʁe
sɔ̃n- ɛ̃tɑ̃site bεsa, dœ̃n- ɛ̃fimə kʁepitəmɑ̃
ʒə py pεʁsəvwaʁ ynə vwa ki mə di ɑ̃kɔʁə
səla ʒə vulε tə diʁə, mε tɑ̃ də ʃozə ʁεste
a tə diʁə, puʁ kə ty pɥisə ʁefleʃiʁ bjɛ̃ lεstə
lwɛ̃ də la pεstə kɔ̃taʒjøzə kil vuz- ɛ̃ʒεkte

vwa la fɔʁε, ɔ̃ nə lɥi paʁlə pa, ʒamεz- œ̃ mo
mεz- εllə vit, lwɛ̃ dε tɑ̃tasjɔ̃, lwɛ̃ dε bʁɥi
εllə atɑ̃ saʒə la mɔʁ kə lεz- ymɛ̃ lɥi sεʁve
dɑ̃ lœʁ stypidite e sələ εllə nə pø sə defɑ̃dʁə
mεz- εllə səʁa vɑ̃ʒe, kɑ̃ lymɛ̃ sapεʁsεvʁa
də sa bεtizə kɑ̃ lœʁ nə səʁa plysz- a la feʁja

ma pɑ̃se sεt- ɑ̃dɔʁmi syʁ lə li də sa ʁεzɔ̃
sɔlitεʁə εllə puvε vivʁə, sɑ̃z- εtʁə sɔlisite
sələ lide kə sa dεstʁyksjɔ̃ disipəʁε
sɔ̃ ɡʁɑ̃ malεzə la kɔ̃sɔla, εllə la sɔlitεʁə
εllə sə ɡaʁdəʁε də vivʁə də mɑ̃disitez- amεʁə
ʁepɑ̃dys paʁ lε demaɡɔɡ dy byltɛ̃ də salɔ̃.

mɔ̃ ʁεvə sə ʁevεja e lε lysjɔləz- ataʃɑ̃tə
mə fiʁe kɔ̃pʁɑ̃dʁə kə ʒə nə puvε ʁεste la
kisi ɔ̃ nə sə dizε ʒamε ʁjɛ̃ e ʒɑ̃til ɔ̃ mə pʁja
də ʁətʁuve la ba dotʁə- lysjɔlə də pʁɔtεksjɔ̃
dɔ̃ la flamə, œ̃blə flamə sɑ̃z- ɑ̃bisjɔ̃
kɔ̃vεʁsəʁε la, tu sɛ̃pləmɑ̃ də sa vi emuvɑ̃tə
k
Syllabes Phonétique : Elles N’attendaient Plus Rien Du Passéo=fɔ̃=dy=nə=ɛ̃=pe=ne=tʁa=blə=fɔ=ʁε 11
ʒə=mə=sɥi=za=si=puʁ=ʁə=ɡaʁ=de=li=si 11
lə=bʁɥi=dε=mi=ɡʁɑ̃=mə=syʁ=pʁi 8
ʒə=py=a=lɔʁ=vwaʁ=lε=ly=sj=ɔ=lə=pεʁdɥ 11
lə=ve=lœ=ʁə=pə=ti=tə=fla=mə=də=vεʁ=ty 12
εl=lə=na=tɑ̃=tε=plys=ʁj=ɛ̃=dy=pa=se 11

la=fɔ=ʁε=sə=ʁe=ʒe=ne=ʁε=sɑ̃=zo=ky=nə=ε=də 14
lε=lj=e=ʁə=a=bi=j=ε=tus=lε=tʁɔ̃k 11
lwa=zo=ɡʁa=pi=j=ε=lε=buʁ=ʒɔ̃ 9
puʁ=ɑ̃=fɑ̃=te=mi=lə=bεl=lə=pu=sə 10
e=lə=sɔl=sə=nuʁ=ʁi=sε=su=la=mu=sə 11
lə=si=lɑ̃=sə=ɑ̃=bʁa=sa=ma=pɑ̃=se=ɔ=nε=tə 13

εl=lə=nə=vu=lε=plys=sɛ̃=te=ʁɔ=ʒe 10
sa=vwaʁ=sə=kə=la=vi=də=la=vi=lə 10
pu=vε=lɥi=a=pɔʁ=te=də=nɔ̃=vi=lə 10
εl=lə=sə=sɑ̃=tε=si=twa=jε=nə=də=tu=də=ʁj=ɛ̃ 14
εl=lə=nə=pu=vε=pʁu=ve=sə=kə=lə=bj=ɛ̃ 12
a=vε=də=ʒys=tə=puʁ=la=ʁe=kɔ̃=fɔʁ=te 11
dɑ̃=la=ɡʁɑ̃=də=si=te=u=la=mi=zε=ʁə=la=fʁa=pε 14

lε=ly=sj=ɔ=lə=ʃy=ʃɔ=tε=dy=də=mɛ̃ 11
puʁ=ʁε=tεl=lə=zɑ̃=kɔ=ʁə=bʁy=le=sa=na=ʒε=nə 13
la=fla=mə=vi=və=kə=lœ=ʁə=a=pɔʁ=tε=sə=ʁε=nə 14
la=fεʁ=vœ=ʁə=dy=bɔ=nœʁ=ɑ̃=kʁe=a=la=sa=ʒεs=ə 14
də=sø=dɔ̃=laʁ=dj=ε=sə=na=vε=pa=la=pa=ʁεs=ə 14
e=ki=mə=nε=y=nə=ɡe=ʁə=y=ti=lə=o=mal=sɛ̃ 14

ma=pɑ̃=se=tʁo=ɑ̃=dɔ=ma=ʒe=dɑ̃=la=ɡʁi=za=jə 13
sε=ʒə=te=kɔ=mə=y=nə=ɔp=se=de=syʁ=lε=de=ʃε 14
ʁj=ɛ̃=də=kɔ̃=plε=zɑ̃=nə=py=si=to=la=ʁa=sy=ʁe 14
εl=lə=vu=ly=e=ku=te=lε=tʁo=bɔ̃=kɔ̃=sεj 12
də=sø=ki=kɔ̃s=tʁɥi=ze=vɔ=tʁə=vi=o=sɔ=mεj 12
də=lœʁ=fo=sə=ve=ʁi=te=sεʁ=vi=zo=bɔ=nə=zu=ajə 14

mε=la=dɑ̃=sε=de=bʁi=də=vi=skə=lε=tə=pɥɑ̃ 12
lε=ly=sjɔ=lə=sə=ty=ʁe=puʁ=su=dɛ̃=mə=pʁe=və=niʁ 14
la=ɡʁɑ̃=də=ly=mjε=ʁə=va=sə=lə=ve=puʁ=tə=di=ʁə 14
po=zə=lɥi=tε=kεs=tj=ɔ̃=sεl=lə=də=tɔ̃=ɡʁɑ̃=kœ=ʁə 14
nε=də=py=dœʁ=si=sa=ʒə=ε=ta=ʁε=zɔ̃=o=la=bœʁ 14
nə=laʁə=ɡaʁ=də=pa=e=tɔ=ne=sə=nε=pa=œ̃=ʁə=və=nɑ̃ 15

ə=ku=tə=e=ku=tə=bjɛ̃=twa=ki=su=fʁə=də=lœʁ=mo 14
tus=vu=dʁε=mε=zil=nə=pə=ve=o=sɔʁ=ti=lε=ʒə 13
də=lœʁ=ɡʁɑ̃=de=ziʁ=də=nə=pu=vwaʁ=fε=ʁə=flɔ=ʁi=lεʒə 14
o=bɔ=nœʁ=o=ɡʁɑ̃=bɔ=nœʁ=də=ta=ʁa=ʒø=zə=si=te 14
il=di=ze=puʁ=tə=lε=se=kʁwa=ʁə=kø=zil=puʁ=ʁε 13
ne=ku=tə=pa=il=ba=ve=lœʁ=mɑ̃=sɔ̃=ʒə=zi=dj=o 14

il=zɛ̃=vɑ̃=te=puʁ=ε=tʁə=lε=pʁə=mj=e=zo=pu=vwaʁ 14
il=nə=te=ku=te=il=se=ku=te=pʁɑ̃=dʁə=syʁ 12
a=vεk=lœʁ=fa=mi=jə=ze=lœʁ=za=mi=zɑ̃=bɔʁ=dy=ʁə 14
lə=pu=vwaʁ=ab=sɔ=ly=puʁ=mj=ø=ta=sεʁ=viʁ=twa 13
ki=nε=ni=bo=ni=ʁi=ʃə=ni=pɥi=sɑ̃=ma=fwa 12
puʁ=kil=pɑ̃=se=a=de=ba=tʁə=də=tɔ̃=de=zεs=pwaʁ 13

ʁə=ɡaʁ=də=bj=ɛ̃=la=pʁεs=ə=te=dy=kə=lε=pɥi=sɑ̃ 14
vɔ=le=lε=zy=zi=nə=puʁ=lε=ʁə=vɑ̃=dʁə=a=sø 13
a=ki=ty=pε=syʁ=tɔ̃pə=ti=ʁə=və=ny=tɔ̃=ʒe=ne=ʁø 14
lɛ̃=po=kil=di=la=pi=de=puʁ=lœ=ʁə=bə=zwɛ̃ 12
tʁo=bjɛ̃=tʁo=pεʁ=sɔ=nεl=sε=tɔ̃=nak=tə=də=su=tj=ɛ̃ 14
kil=tɔ=bli=ʒe=a=εɡ=ze=ky=te=sɑ̃=tɔ̃=kɔ̃=sɑ̃tə=mɑ̃ 14

ty=vis=dɑ̃=zœ̃=bo=pε=i=ʁi=ʃə=pε=i=puʁ=sεʁ=tɛ̃ 14
u=vi=ve=sε=zɛ̃=kʁe=dy=lə=mu=tɔ̃=də=pa=nyʁ=ʒə 14
sε=zɛ̃=kɔ̃=sj=ɑ̃=mi=li=tɑ̃=zɑ̃=dɔk=tʁi=ne 12
ki=ɔ̃=pεʁ=dys=lə=sɑ̃=se=dy=bɔ̃=ʁε=zɔ=nə=mɑ̃ 13
mɔ̃=te=vεʁ=lε=zyʁ=nə=kɔmə=o=sεʁ=vi=lə=a=ba=twaʁ 14
kaʁ=mε=mə=lε=zyʁ=nə=lə=pu=vwaʁ=nə=vø=sa=vwaʁ 13
e=ku=tə=lε=puʁ=ø=lə=nɔ̃=ε=tœ̃=fu=twaʁ=pa=sɛ̃ 14

e=la=ly=mjεʁə=kɔ=mɑ̃=sa=a=nə=plys=vu=lwaʁ=me=klε=ʁe 15
sɔ̃=nɛ̃=tɑ̃=si=te=bε=sa=dœ̃=nɛ̃=fimə=kʁe=pi=tə=mɑ̃ 14
ʒə=py=pεʁ=sə=vwaʁ=y=nə=vwa=ki=mə=di=ɑ̃=kɔʁ=ə 14
sə=la=ʒə=vu=lε=tə=diʁə=mε=tɑ̃=də=ʃo=zə=ʁεs=te 14
a=tə=di=ʁə=puʁ=kə=ty=pɥi=sə=ʁe=fle=ʃiʁ=bjɛ̃=lεstə 14
lwɛ̃=də=la=pεs=tə=kɔ̃=ta=ʒjø=zə=kil=vu=zɛ̃=ʒεk=te 14

vwa=la=fɔ=ʁε=ɔ̃=nə=lɥi=paʁ=lə=pa=ʒa=mε=zœ̃=mo 14
mε=zεl=lə=vit=lwɛ̃=dε=tɑ̃=ta=sj=ɔ̃=lwɛ̃=dε=bʁɥi 13
εl=lə=a=tɑ̃=saʒə=la=mɔʁ=kə=lε=zy=mɛ̃=lɥi=sεʁ=ve 14
dɑ̃=lœʁ=sty=pi=di=te=e=sə=lə=εllə=nə=pøsə=de=fɑ̃dʁə 14
mε=zεl=lə=sə=ʁa=vɑ̃=ʒe=kɑ̃=ly=mɛ̃=sa=pεʁ=sε=vʁa 14
də=sa=bε=tizə=kɑ̃=lœʁ=nə=sə=ʁa=plys=za=la=fe=ʁja 14

ma=pɑ̃=se=sε=tɑ̃=dɔʁ=mi=syʁ=lə=li=də=sa=ʁε=zɔ̃ 14
sɔ=li=tεʁəεllə=pu=vε=vi=vʁə=sɑ̃=zε=tʁə=sɔ=li=si=te 14
sə=lə=li=de=kə=sa=dεs=tʁyk=sj=ɔ̃=di=si=pə=ʁε 14
sɔ̃=ɡʁɑ̃=ma=lεzə=la=kɔ̃=sɔ=la=εl=lə=la=sɔ=li=tεʁə 14
εllə=sə=ɡaʁdə=ʁε=də=vi=vʁə=də=mɑ̃=di=si=te=za=mεʁə 14
ʁe=pɑ̃=dys=paʁ=lε=de=ma=ɡɔɡ=dy=byl=tɛ̃=də=sa=lɔ̃ 14

mɔ̃=ʁεvə=sə=ʁe=vε=ja=e=lε=ly=sjɔ=lə=za=ta=ʃɑ̃tə 14
mə=fi=ʁe=kɔ̃=pʁɑ̃=dʁə=kə=ʒə=nə=pu=vε=ʁεs=te=la 14
ki=si=ɔ̃nə=sə=di=zε=ʒa=mε=ʁjɛ̃=e=ʒɑ̃=til=ɔ̃=mə=pʁja 15
də=ʁə=tʁu=ve=la=ba=dotʁə=ly=sjɔ=lə=də=pʁɔ=tεk=sjɔ̃ 14
dɔ̃=la=fla=mə=œ̃=blə=fla=mə=sɑ̃=zɑ̃=bi=sj=ɔ̃ 13
kɔ̃=vεʁ=sə=ʁε=la=tu=sɛ̃plə=mɑ̃=də=sa=vi=e=mu=vɑ̃tə 14
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Commentaires Sur La Poesie

Auteur de Poésie
07/09/2015 16:49Willy25

he be y de quoi lire.......
Ceux qui aiment les poèmes courts, circulé......
Bon sinon c’est pas mal quoique quand même un peu long à mon gout, cela gâche le plaisir de la lecture, mais ce n’est que mon avis.
A une prochaine fois
Cordialement
Willy

Auteur de Poésie
08/09/2015 00:25Modepoete

Merci cher ami
de votre lecture
et de votre sympathique commentaire

la poésie ce n’est pas seulement des poèmes courts comme le plus court le haiku composé de trois vers mais aussi des poème long et celui ci n’est encore pas trop long mais chacun se bercede ses goûts et cela ne se discute pas

amitié poétique

modepoéte

Poème - Sans Thème -
Du 07/09/2015 16:16

L'écrit contient 713 mots qui sont répartis dans 14 strophes.