Poème:Un Jour, Le Ciel Rayonne [Duo]

Le ciel, il brille, tu le vois ? il t’appelle
Le sens-tu ? Il veut que tu sois la plus belle !
Je vois seule un ciel noir, sans lumières
Aucune étoile n’ébloui ma vie, une peur en moi ère
Parle-moi encore de toi et de ton cœur, Une peur ?
Celle de ce regard moqueur ?
Mon sombre cœur n’a rien à raconter,
Tout comme moi, il souffre dans l’obscurité

La putréfaction ne te va pas, tu ne souris plus,
As-tu déjà un jour vraiment souris ? Je t’écoute,
Il souffre ? Veux-tu te plaindre de tout ce pu ?
Le chemin noir auquel une âme d’elle-même s’ajoute…

J’ai déjà souri souvent, du coin de mon âme,
Tel mon cœur elle souffre, jamais elle ne se clame.
Criant des mots qui ne demandent qu’à se taire,
Dans le silence comme toujours il dénigre cette terre

Que font tes mots ? Ils haïssent sans parler ?
Voilà une bien singulière façon de penser…
Derrière la terre de sang que tu vois toujours,
N’y a-t-il pas un bel endroit qui n’est pas détour ?

Ce sont mes battements de cœur qui parlent sans penser,
La peine qu’il dégage pas, n’y à pas toujours régné
Oui, un tel lieu existe, mais il est réfugié dans un coin,
Pour y accéder je devrais laisser partir ma vie, très loin

Très loin… Derrière les nuages ? En avant de l’orage ?
Crois-tu qu’une âme accepterait une décision si peu sage ?

Derrière un nuage dans les profondeurs cachées, un nouveau paysage…
Une peinture jusqu’à maintenant jamais dévoilé, devrais-je regarder ?
Une âme pure ne tomberai jamais face à ce choix,
Mais je me sens si confuse, qui suis-je vraiment, moi ?

Tu peux le savoir, laisse ton cœur parler,
Laisse les mots couler d’eux-mêmes et perler,
Oui, tu découvriras des abysses inconnus,
Passablement trop éloignées pour ta seule vue.

Mais, mes mots sont devenu muets, ils ne savent plus se verser,
Mon eau a été utilisée pour verser des larmes inachevées,
Pourquoi n’ais-je pas eu la vie et l’âme que je souhaitait ?
Je ne sais pas si devant ma vie panoramique, mes yeux resteront cloués
Que ce passerait-il si cette image pourtant gravée s’envolait ?

Les mots, les vers, les strophes, tout se détachera,
L’imagines-tu ? Ils s’en iront et reviendront en toi,
Surchargés de tout ce qu’il te manquait, et te manquera.