Poème:Perdue Dans Cet Endroit

Le sang des ténèbres coule dans mes veines,
Une nuit en enfer, toute une vie va se taire,
Mon âme à présent se laisse cruellement faire,
Elle n’a plu le moindre choix, la mort en elle ère.

Je n’aurai pas dû tout quitter, ma vie en première
Maintenant dans les couloirs de la mort je pleure,
Ma pauvre âme déjà noircie par la terreur se meurt
Dans cet endroit qu’autrefois n’existait pas à mes yeux,
Seul apparence qu’existait après la mort, était les cieux…

Mon c½ur empoisonné par le vil venin du diable,
D’un noir pur il dégage sa haine épouvantable…

En ce moment je ne devrais pas me plaindre,
C’était ma belle lame que j’aurais dû craindre
Elle a tranché ma chair, et a ouvert mes veines
En me privant d’air et en divulguant mes peines

Je l’ai un peu guidé, mais c’est l’envie qui m’a envenimée
Derrière le masque de la vie, je croyais trouver le bonheur,
Mais ne le voyant pas je l’ai enlevé, de force je l’ai tranché
Je n’ai rien saisi, je m’y suis brisé le c½ur en regardant sa lueur

Je ne pouvais plus m’arrêter, de force ma vie c’est éteinte,
Je souriais à la mort sans crainte, mais ores il y a des étreintes

Seule dans les débris de clair de lune,
Je ne serai que muni d’une plume…
La lumière du jour, jamais ne me reverra,
La sombre ombre errante, m’invoquera

Je pourrai mourir une seconde fois,
Et souffrir ici-bas, dans cet endroit.
Les entailles, sur ma pauvre peau morte, y sont encore
Pour toujours, mon esprit et la mort seront en désaccord.

La nuit où ma vie s’est achevée,
La pure vérité est venue graver
Avec seul encre, mon sang rouge pour écrire
Et un bras mutilé, fait de chair pour souffrir

« Lâcheuse de vie,
TU as eu tort
Bannie à l’infini,
Éternel remords »

Cicatrice gravée dans le creux de ma misérable maigre âme,
Charcutée de l’intérieur, ma mort, tel ma vie est un drame…
…

Emprisonnée au centre des chaînes imbrisables de l’infâme mort
Ses larmes lui rongèrent le corps, elle pleura son misérable sort…

Vall