Poème:Envoles Moi

Sulfureuse, palpitante et trépidante, je n’en puis plus d’ainsi attendre
Ton souffle, ton cœur tes lèvres, me faisant dès lors prisonnière de ce charme qui est tien.

Introduit dans cette folle course, tu ne peux t’en détacher
Je fais dès à présent de toi cavalier de mes sens
Je chevaucherais chaque recoins de ton absurde
Chaque lignes, chaque creux, chaque pleins
Passionnée de tant de beauté je prendrais modèle de ton souffle
Pour dessiner la splendeur d’une éternité consumée
Je prendrais des tes yeux les braises luxuriantes d’une promesse d’avenir
Détacherais les étoiles qui rayonnent dans cet esprit fou de m’aimer
Les déposerais au coins de tes lèvres,
Pour enfin de ma langues cueillir leurs fruit langoureux.

Amoureuse, imprudente et impuissante, je ne te résiste pas
Tu le sais, la malice se lit dans ta voix, délice charnel

Accroche toi, envoles moi
Emmènes moi là bas, je te suivrais, crois moi,
De tes ailes je prendrais la forme,
Pour que les anges puissent enfin se trouver vaincus,
Devant tant de force, nul ne résiste
Ni même la divine résultante de nos croyance.
Envoles toi, accroche moi,
Je n’ai plus peur, je ne suis plus là.

Doucereuse, palpitante et épuisée, dans tes bras je redescendrais
Serrant près de toi cette vie ranimée, cette nuit tant prisée

Des secondes qui, tel un affront,
Nous font redescendre en ce bas monde
Oh délice,
Comme la vie est bien fade au coté de ton paradis
Pauvre mortelle éprise de la perfection
Éveille moi, rendors toi,
Je caresserais le jour qui ne cessera de me ramener
Sans cesse vers cette nouvelle réalité
Amoureuse du rêve, éveille toi, rendors moi…